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User7570
Niveau 6

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par User7570 Mer 22 Fév - 17:37
On parle régulièrement du recrutement des universitaires. Voici un exemple flagrant, qui permettra de montrer comment fonctionne ce système en France, qu'on voudrait nous présenter comme un modèle.

Voici une annonce de recrutement pour le 1er septembre 2012 :
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Profil de publication : « fiction romanesque XXe s.(France - Etats-Unis) »
En licence de lettres modernes, l’objectif est de faire découvrir la littérature américaine de langue anglaise qui, depuis le siècle dernier occupe une place centrale, principalement dans l’univers romanesque, par sa modernité et son exploration de nouvelles voies d’écriture, ainsi que son influence sur la littérature européenne, notamment française.
L’emploi permettra de développer le domaine des études culturelles déjà bien représenté dans le centre de recherches.

Et voici justement le profil d'une ATER de la même université :
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Agrégée de lettres modernes et ATER pour la troisième année consécutive à l’unversité de Bourgogne, A*** B*** vient de soutenir sa thèse de littérature comparée (le 4 décembre) à l’université de Bourgogne (directeur de thèse : C*** D***, professeur de littérature comparée à l’université de Bourgogne ; co-directeur : E*** F***, HDR à l’université de Reims). Son intitulé est : "Discours théoriques et fictions narratives, France-Etats-Unis (des années 1920 à nos jours)".

Oh, surprise, c'est la même chose ! Very Happy

Et voilà comment, à en croire la simple comparaison des deux textes, on pourrait bien être capable d'annoncer à l'avance, avant même le choix du comité de sélection (lui-même toujours bien sélectionné), quelle personne sera recrutée pour constituer l'élite de la recherche et des universités françaises. Il y a sans doute des gens qui, de bonne foi, vont candidater pour le poste qui vient d'être publié... Mais ce n'est même pas la peine qu'ils dépensent un timbre : le profil du poste a déjà, selon les apparences, été écrit pour quelqu'un : le fameux "candidat local", bien connu dans toutes les universités.

Le concours n'aurait-il de concours que le nom ?

C'est en tout cas ainsi que l'on recrute les enseignants-chercheurs de l'université française.
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ADRIANA
Niveau 5

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par ADRIANA Mer 22 Fév - 17:39
C'est bien de le rappeler! Tout est-il donc truqué d'avance ?
Pryneia
Pryneia
Niveau 9

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par Pryneia Mer 22 Fév - 17:59
Pff c'est déprimant Sad

Je compte me porter candidate à des postes d'ATER encore cette année, penses-tu que ce soit aussi verrouillé pour les ATER ?

_________________
"Leave me alone and let me go to hell by my own route." Calamity Jane

« Nicht ein Wolf ist der Mensch dem Menschen. Er ist ihm Produkt, die totale Ware ist er ihm. » E. Palmetshofer
(« L’homme n’est pas un loup pour l’homme. Il est un produit pour lui, une marchandise, rien de plus. »)
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User7570
Niveau 6

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par User7570 Mer 22 Fév - 18:05
Pryneia a écrit:Pff c'est déprimant Sad

Je compte me porter candidate à des postes d'ATER encore cette année, penses-tu que ce soit aussi verrouillé pour les ATER ?

Hé, courage ! Je ne veux pas te déprimer... vraiment.

Il faut se battre contre ce système.
Mais oui, pour répondre à ta question, j'ai déjà vu un prof dire à une étudiante ("ne vous inquiétez pas pour le poste d'ATER, il est pour vous")

Bien sûr, le népotisme joue dans une moindre mesure puisque la concurrence est moins rude que pour les contrats doctoraux
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User7570
Niveau 6

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par User7570 Mer 22 Fév - 18:07
Et puis, peut-être que dans ton université, on n'a pas ce genre de pratiques... Mais malheureusement c'est une règle qui s'est toujours vérifiée dans ma propre expérience.
alberto79
alberto79
Habitué du forum

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par alberto79 Mer 22 Fév - 18:18
swurm a écrit:On parle régulièrement du recrutement des universitaires. Voici un exemple flagrant, qui permettra de montrer comment fonctionne ce système en France, qu'on voudrait nous présenter comme un modèle.

Voici une annonce de recrutement pour le 1er septembre 2012 :
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En licence de lettres modernes, l’objectif est de faire découvrir la littérature américaine de langue anglaise qui, depuis le siècle dernier occupe une place centrale, principalement dans l’univers romanesque, par sa modernité et son exploration de nouvelles voies d’écriture, ainsi que son influence sur la littérature européenne, notamment française.
L’emploi permettra de développer le domaine des études culturelles déjà bien représenté dans le centre de recherches.

Et voici justement le profil d'une ATER de la même université :
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Oh, surprise, c'est la même chose ! Very Happy

Et voilà comment, à en croire la simple comparaison des deux textes, on pourrait bien être capable d'annoncer à l'avance, avant même le choix du comité de sélection (lui-même toujours bien sélectionné...), quelle personne sera recrutée pour constituer l'élite de la recherche et des universités françaises. Il y a sans doute des gens qui, de bonne foi, vont candidater pour le poste qui vient d'être publié... Mais ce n'est même pas la peine qu'ils dépensent un timbre : le profil du poste a déjà, selon les apparences, été écrit pour quelqu'un : le fameux "candidat local", bien connu dans toutes les universités.

Le concours n'aurait-il de concours que le nom ?

C'est en tout cas ainsi que l'on recrute les enseignants-chercheurs de l'université française.


Et voilà les poncifs qui resurgissent…Le recrutement des enseignants-chercheurs en France est un concours et il suive le même système (sélection sur dossier puis entretien avec une Comité) que dans la grande majorité des universités du monde de Harvard à Shanghai… Vous citez un exemple d´un profil que vous semblez considérer comme « moustaché » et vous généralisez cet exemple aux environ 3500 enseignants-chercheurs qui vont être recrutés cet an.
En en outre, êtes-vous enseignant-chercheur dans l´UFR de Lettres de l´Université de Bourgogne ?
Parce que si ce n´est pas le cas, je me demande comment vous savez que le profil demandé ne correspond pas à une besoin réelle de cette filière. D´autant que ce profil a été approuvé par le Conseil de l´UFR, le Conseil Scientifique et le Conseil d´Administration de l´Université…
Veuillez réfléchir avant d´accuser injustement une collègue sur laquelle vous ne connaissez que le résumé de ses axes de recherche…
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User5899
Demi-dieu

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par User5899 Mer 22 Fév - 18:23
swurm a écrit:On parle régulièrement du recrutement des universitaires. Voici un exemple flagrant, qui permettra de montrer comment fonctionne ce système en France, qu'on voudrait nous présenter comme un modèle.

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Oh, surprise, c'est la même chose ! Very Happy

Et voilà comment, à en croire la simple comparaison des deux textes, on pourrait bien être capable d'annoncer à l'avance, avant même le choix du comité de sélection (lui-même toujours bien sélectionné...), quelle personne sera recrutée pour constituer l'élite de la recherche et des universités françaises. Il y a sans doute des gens qui, de bonne foi, vont candidater pour le poste qui vient d'être publié... Mais ce n'est même pas la peine qu'ils dépensent un timbre : le profil du poste a déjà, selon les apparences, été écrit pour quelqu'un : le fameux "candidat local", bien connu dans toutes les universités.

Le concours n'aurait-il de concours que le nom ?

C'est en tout cas ainsi que l'on recrute les enseignants-chercheurs de l'université française.
Bravissimo, Swurm, et merci d'avoir pris la peine de faire les recherches et de nous les proposer prêtes à "l'emploi".
Je puis familialement témoigner que c'est tout le temps comme ça depuis au moins 1997. Ce recrutement est une honte.
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User5899
Demi-dieu

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par User5899 Mer 22 Fév - 18:24
alberto79 a écrit:
swurm a écrit:On parle régulièrement du recrutement des universitaires. Voici un exemple flagrant, qui permettra de montrer comment fonctionne ce système en France, qu'on voudrait nous présenter comme un modèle.

Voici une annonce de recrutement pour le 1er septembre 2012 :
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En licence de lettres modernes, l’objectif est de faire découvrir la littérature américaine de langue anglaise qui, depuis le siècle dernier occupe une place centrale, principalement dans l’univers romanesque, par sa modernité et son exploration de nouvelles voies d’écriture, ainsi que son influence sur la littérature européenne, notamment française.
L’emploi permettra de développer le domaine des études culturelles déjà bien représenté dans le centre de recherches.

Et voici justement le profil d'une ATER de la même université :
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Agrégée de lettres modernes et ATER pour la troisième année consécutive à l’unversité de Bourgogne, A*** B*** vient de soutenir sa thèse de littérature comparée (le 4 décembre) à l’université de Bourgogne (directeur de thèse : C*** D***, professeur de littérature comparée à l’université de Bourgogne ; co-directeur : E*** F***, HDR à l’université de Reims). Son intitulé est : "Discours théoriques et fictions narratives, France-Etats-Unis (des années 1920 à nos jours)".

Oh, surprise, c'est la même chose ! Very Happy

Et voilà comment, à en croire la simple comparaison des deux textes, on pourrait bien être capable d'annoncer à l'avance, avant même le choix du comité de sélection (lui-même toujours bien sélectionné...), quelle personne sera recrutée pour constituer l'élite de la recherche et des universités françaises. Il y a sans doute des gens qui, de bonne foi, vont candidater pour le poste qui vient d'être publié... Mais ce n'est même pas la peine qu'ils dépensent un timbre : le profil du poste a déjà, selon les apparences, été écrit pour quelqu'un : le fameux "candidat local", bien connu dans toutes les universités.

Le concours n'aurait-il de concours que le nom ?

C'est en tout cas ainsi que l'on recrute les enseignants-chercheurs de l'université française.


Et voilà les poncifs qui resurgissent…Le recrutement des enseignants-chercheurs en France est un concours et il suive le même système (sélection sur dossier puis entretien avec une Comité) que dans la grande majorité des universités du monde de Harvard à Shanghai… Vous citez un exemple d´un profil que vous semblez considérer comme « moustaché » et vous généralisez cet exemple aux environ 3500 enseignants-chercheurs qui vont être recrutés cet an.
En en outre, êtes-vous enseignant-chercheur dans l´UFR de Lettres de l´Université de Bourgogne ?
Parce que si ce n´est pas le cas, je me demande comment vous savez que le profil demandé ne correspond pas à une besoin réelle de cette filière. D´autant que ce profil a été approuvé par le Conseil de l´UFR, le Conseil Scientifique et le Conseil d´Administration de l´Université…
Veuillez réfléchir avant d´accuser injustement une collègue sur laquelle vous ne connaissez que le résumé de ses axes de recherche…
Quel magnifique exemple de dévoiement de la présomption d'innocence !
Swurme, caue canem !
Ruthven
Ruthven
Guide spirituel

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par Ruthven Mer 22 Fév - 19:16
Au passage, le nombre de postes fléchés "didactique", "sciences de l'éducation" (dans ses diverses variantes) est hallucinant.

alberto79
alberto79
Habitué du forum

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par alberto79 Mer 22 Fév - 19:26
Néanmoins, je dois reconnaitre que le profil dont vous parlez semble extrêmement suspicieux. J´hésite cependant à croire qu´il s´agit vraiment d´un profil « moustaché » pour la collègue dont vous parliez car alors la procédure choisie me semble particulièrement malhabile par trop flagrante et je ne crois pas que des universitaires de l´expérience de mes collègues de Dijon puissent se montrer si naïfs. Je m´explique, si on veut moustacher un profil pour un poulain, la procédure à suivre est beaucoup plus sophistiquée :

1º) On sait que le doctorant Pistonett va soutenir dans deux ans une thèse sur « La littérature russe dans la région de Novossibirsk entre 1901 et 1902 ».

2º) On demande d´ouvrir un nouvel axe de recherches dans le labo locale sur « La littérature russe en Sibérie au début du XXème siècle ». On inclût cet axe dans le correspondant contrat de recherche quadriennal.

3º) On ouvre un poste de MCF dont le profil enseignement est général, mais dont le profil de recherche est très précis. Il s´agit de contribuer au développement de l´axe « La littérature russe en Sibérie au début du XXème siècle ». Personne ne saurait s´opposer, d´autant que l´axe n´a pas été très fructueux pour l´instant (et pour cause).

4º) Pistonett est recruté. Ce sont les membres externes du CS les plus convaincus du besoin de recruter Pistonett, étant donné son adéquation au profil du poste.

Par contre, « moustacher » un poste à travers le profil enseignement est particulièrement maladroit puisque justement c´est très difficile à justifier le besoin de cette spécialisation…

Sinon, je tiens à répéter que les exemples cités ci-haut existent bien évidemment mais ils ne sont que des exceptions par rapport à un recrutement souvent exemplaire dans la plupart de cas.


Dernière édition par alberto79 le Mer 22 Fév - 19:36, édité 1 fois
Ruthven
Ruthven
Guide spirituel

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par Ruthven Mer 22 Fév - 19:31
Sur les mésaventures du recrutement universitaire, il y a l'ancien blog de Kalai Elpides - histoire qui se finit bien puisqu'elle a été recrutée :

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alberto79
alberto79
Habitué du forum

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par alberto79 Mer 22 Fév - 19:59
Pour compléter le lien de Ruthven, quelques autres témoignages assez critiques envers le « localisme » :

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Une étude du sociologue Olivier Godechot, spécialiste du recrutement universitaire à ce propos :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Et deux blogs de deux collègues qui décrivent le processus de recrutement:
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Condorcet
Condorcet
Oracle

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par Condorcet Mer 22 Fév - 21:11
Ruthven a écrit:Au passage, le nombre de postes fléchés "didactique", "sciences de l'éducation" (dans ses diverses variantes) est hallucinant.


J'en ai compté 20 pour les MCF !
Condorcet
Condorcet
Oracle

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par Condorcet Mer 22 Fév - 21:39
Ruthven a écrit:Sur les mésaventures du recrutement universitaire, il y a l'ancien blog de Kalai Elpides - histoire qui se finit bien puisqu'elle a été recrutée :

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Merci Ruthven, je cherchais ce blog depuis deux jours ! Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple 2252222100 veneration veneration veneration
Condorcet
Condorcet
Oracle

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par Condorcet Mer 22 Fév - 21:47
Je suis candidat cette année au concours de MCF. Si l'on renverse la perspective, il semble très difficile de recruter parmi les dizaines de candidats pour chaque poste le ou la bonne candidat(e), celui ou celle qui répond aux exigences didactiques, scientifiques, administratives , lesquelles semblent maintenant le lot des MCF (avec une part croissante de l'administratif). Les universités de province craignent toujours que le candidat parisien ne fasse que des apparitions sporadiques sur son lieu de travail alors que le candidat local est connu depuis le début de son doctorat voire avant : ce localisme est un principe éminemment contestable mais qui ne repose pas seulement sur la seule corruption du système. Mais on observe à l'inverse que de nombreux candidats parisiens, plus puissamment armés (diplômes, concours, expérience pédagogique et scientifique, réseau) sont recrutés dans des universités situées à 1 h de Paris en TGV (Tours, Picardie-Jules Verne) ou en train (Rouen)... Plutôt que de dénoncer un système corrompu par nature, il serait plus fécond d'avancer des pistes qui permettent d'améliorer la formation des doctorants, d'accroître la valeur de leurs diplômes, de repenser les méthodes de recrutements universitaires comme dans les centres de recherche.


Dernière édition par condorcet le Mer 22 Fév - 22:08, édité 2 fois
Marie Laetitia
Marie Laetitia
Bon génie

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par Marie Laetitia Mer 22 Fév - 21:48
Je suis d'accord avec ALberto.
Pire, je ne trouve pas en soi choquant qu'un poste soit profilé. Il faut prendre les histoires à leur début. On ne lance pas au hasard un étudiant sur un sujet de thèse (enfin dans le cas où le projet de thèse est élaboré à deux, avec le patron). Déjà là, pourrait-on dire, les inégalités commencent Razz
Déjà avec le sujet de thèse il y a une orientation, un thème réellement innovant. Après il peut tjrs y avoir du piston. Mais ce n'est pas forcément la règle. L'homme reste homme, il n'en est pas diable pour autant.

Pryneia a écrit:Pff c'est déprimant Sad

Je compte me porter candidate à des postes d'ATER encore cette année, penses-tu que ce soit aussi verrouillé pour les ATER ?

Non, pas tout à fait dans la mesure où un ATER est d'abord un remplaçant, recruté pour boucher un probl. d'heures de cours à attribuer. Mais il est vrai qu'il faut un profil qui tape en général ou bien un des recruteurs en particulier...

_________________
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)


Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...


Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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User5899
Demi-dieu

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par User5899 Mer 22 Fév - 22:08
Marie Laetitia a écrit:Je suis d'accord avec ALberto.
Pire, je ne trouve pas en soi choquant qu'un poste soit profilé. Il faut prendre les histoires à leur début. On ne lance pas au hasard un étudiant sur un sujet de thèse (enfin dans le cas où le projet de thèse est élaboré à deux, avec le patron). Déjà là, pourrait-on dire, les inégalités commencent Razz
On n'invente pas dans ce cas un pseudo concours pour lequel le postulant doit engager des frais de déplacements, de reproduction de thèse et d'articles, tout ça pour un entretien qui est vicié à la base. Par ailleurs, le recrutement dans la fonction publique ne doit pas se faire ainsi. Que la fac en sorte, si elle veut recruter ainsi. Totalement.
Marie Laetitia
Marie Laetitia
Bon génie

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par Marie Laetitia Mer 22 Fév - 22:16
Cripure a écrit:
Marie Laetitia a écrit:Je suis d'accord avec ALberto.
Pire, je ne trouve pas en soi choquant qu'un poste soit profilé. Il faut prendre les histoires à leur début. On ne lance pas au hasard un étudiant sur un sujet de thèse (enfin dans le cas où le projet de thèse est élaboré à deux, avec le patron). Déjà là, pourrait-on dire, les inégalités commencent Razz
On n'invente pas dans ce cas un pseudo concours pour lequel le postulant doit engager des frais de déplacements, de reproduction de thèse et d'articles, tout ça pour un entretien qui est vicié à la base. Par ailleurs, le recrutement dans la fonction publique ne doit pas se faire ainsi. Que la fac en sorte, si elle veut recruter ainsi. Totalement.

Vouai. Si toutes les administrations qui n'ont qu'un vivier restreint de candidats devaient recruter autrement que par concours, ça nous en ferait du changement (je pense notamment à toutes les administrations de la culture)...
QUand je dis "vivier restreint", je ne veux pas faire bondir les collègues qui sont docteurs et en attente de poste. Mais même pour un MCF, sa spécialisation en recherche compte dans son recrutement Donc des candidats pour un profil donné (autre que la culture de la mandragore entre 1500 et 1510 en Pologne occidendale) il n'y en a pas des masses... En revanche, ce qui manque, ce sont des crédits pour la recherche disciplinaire...

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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)


Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...


Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
alberto79
alberto79
Habitué du forum

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par alberto79 Mer 22 Fév - 22:18
Cripure a écrit:
Marie Laetitia a écrit:Je suis d'accord avec ALberto.
Pire, je ne trouve pas en soi choquant qu'un poste soit profilé. Il faut prendre les histoires à leur début. On ne lance pas au hasard un étudiant sur un sujet de thèse (enfin dans le cas où le projet de thèse est élaboré à deux, avec le patron). Déjà là, pourrait-on dire, les inégalités commencent Razz
On n'invente pas dans ce cas un pseudo concours pour lequel le postulant doit engager des frais de déplacements, de reproduction de thèse et d'articles, tout ça pour un entretien qui est vicié à la base. Par ailleurs, le recrutement dans la fonction publique ne doit pas se faire ainsi. Que la fac en sorte, si elle veut recruter ainsi. Totalement.

Mais vous savez bien que les quelques abus qui ont eu lieu, qui ont lieu et qui malheureusement continueront à avoir lieu ne sont peut-être pas exceptionnels mais en tout cas minoritaires et le recrutement des enseignants-chercheurs reste essentiellement un concours méritocratique. Sinon, j´aimerais profiter pour vous demander, comment organiseriez-vous le recrutement des enseignants-chercheurs?


Dernière édition par alberto79 le Jeu 23 Fév - 8:20, édité 1 fois
Marie Laetitia
Marie Laetitia
Bon génie

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par Marie Laetitia Jeu 23 Fév - 8:16
La question du recrutement est délicate. Il y a quelque chose de problématique c'est l'accusation de piston. Or il faut bien distinguer le piston de l'appui mérité. Un billet sur le sujet, si le coeur vous en dit:
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J'ai des exemples de directeurs qui partent du principe que c'est au candidat de faire ses preuves, qu'ils n'ont pas à intervenir pour les favoriser. Et je ne suis pas certaine que leurs candidats s'en sortent plus mal. D'après quelqu'un de ma connaissance, le piston est très mal vu. Même le coup de fil d'appui est très mal vu. Quand je dis que le profil du candidat est important, c'est parce que j'en ai fait l'expérience (et je suis loin d'avoir le profil idéal): un membre d'une commission voulait me donner ma chance à cause de mon sujet de recherche qui rejoignait ses thématiques, dans une autre période. Et j'avais vraiment besoin de cette première chance...
À première vue, quand on voit le poste publié et le profil du docteur sorti du labo, c'est étonnant. Ça semble grotesque. J'imagine que l'objectif est d'ôter aux autres candidats le moyen de constater le choix du premier classé. Mais qui, parmi les recalés, contesterait??!! À quoi cela servirait-il, réellement, d'ailleurs? Il y a des choses qui se font dans le milieu universitaire et d'autres qui ne se font pas. Mais c'est souvent beaucoup plus subtil qu'on ne l'imagine. Par exemple il est très mal vu d'abandonner son directeur pour en aller voir un autre en cours de thèse sans motif sérieux. C'est pour cela que je me tue à répéter sur les forums spécialisés aux jeunes étudiants de bien bien choisir leur directeur de master, ce qui est une première étape.
Je le répète, le labo peut avoir besoin de CE docteur-là, le recruter permettrait de gagner du temps de recherche sur des sujets qu'il maîtrise déjà très bien. La démarche montre surtout que le candidat intéresse vivement le labo, ça ne veut PAS dire que ce candidat est sans mérite. Personne ne connaît ce docteur et rien, strictement rien, ne nous permet de juger de ses qualités. Ce n'est pas tout noir ou tout blanc. Ce qui me gêne davantage, c'est le recrutement de types qui n'ont pas l'ombre d'un concours d'enseignant, ET qui affichent le désintérêt le plus complet pour l'enseignement. Là il y a un problème dans les modalités de recrutement... Mais les "mentalités" évoluent: aujourd'hui on ne cache pas que l'on préfère les candidats qui ont une double expérience d'enseignant, dans le secondaire et dans le sup. ET si l'on préfère les candidats locaux c'est aussi parce qu'on a eu le temps d'observer l'oiseau et son comportement... Entre l'enthousiasme du candidat lors de l'audition à faire un cours sur l'histoire de la flore sur les berges sud de la Moldavie inférieure au début du XIIIe siècle et la qualité réelle de ses cours (ceci est une plaisanterie, je précise, il n'y a pas de cours semblable même en master Razz ), il peut y avoir une marge... Le mettre à l'épreuve n'est pas forcément une mauvaise chose.

Là encore, je pense que le recrutement dans le sup se fait en effet par un concours "méritocratique". Les abus existants sont extrêmement regrettables. Mais étant donné leur proportion probable - je suis assez les recrutements depuis quelques années, j'ai accès aux bruits de couloirs et ce n'est jamais gagné d'avance-, il me semble que c'est surtout dommageable pour l'image de l'université. Sans doute faudrait-il réfléchir à un autre système: recrutement par un jury composé de membres extérieurs à l'université où se trouve le poste. Histoire d'éviter la suspicion. Mais cela suffirait-il?

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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)


Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...


Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
alberto79
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Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par alberto79 Jeu 23 Fév - 8:24
condorcet a écrit:
Je suis candidat cette année au concours de MCF.

Vous êtes moderniste ou contemporanéiste, non ? Vous appelant Condorcet…
Bonne nouvelle pour vous, alors. 44 postes en section 22 seulement pour la session synchronisée, alors que l´année dernière il n´y a eu que 39 en tout et pour tout !

alberto79
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Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par alberto79 Jeu 23 Fév - 8:31
Marie Laetitia a écrit:La question du recrutement est délicate. Il y a quelque chose de problématique c'est l'accusation de piston. Or il faut bien distinguer le piston de l'appui mérité. Un billet sur le sujet, si le coeur vous en dit:
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J'ai des exemples de directeurs qui partent du principe que c'est au candidat de faire ses preuves, qu'ils n'ont pas à intervenir pour les favoriser. Et je ne suis pas certaine que leurs candidats s'en sortent plus mal. D'après quelqu'un de ma connaissance, le piston est très mal vu. Même le coup de fil d'appui est très mal vu. Quand je dis que le profil du candidat est important, c'est parce que j'en ai fait l'expérience (et je suis loin d'avoir le profil idéal): un membre d'une commission voulait me donner ma chance à cause de mon sujet de recherche qui rejoignait ses thématiques, dans une autre période. Et j'avais vraiment besoin de cette première chance...
À première vue, quand on voit le poste publié et le profil du docteur sorti du labo, c'est étonnant. Ça semble grotesque. J'imagine que l'objectif est d'ôter aux autres candidats le moyen de constater le choix du premier classé. Mais qui, parmi les recalés, contesterait??!! À quoi cela servirait-il, réellement, d'ailleurs? Il y a des choses qui se font dans le milieu universitaire et d'autres qui ne se font pas. Mais c'est souvent beaucoup plus subtil qu'on ne l'imagine. Par exemple il est très mal vu d'abandonner son directeur pour en aller voir un autre en cours de thèse sans motif sérieux. C'est pour cela que je me tue à répéter sur les forums spécialisés aux jeunes étudiants de bien bien choisir leur directeur de master, ce qui est une première étape.
Je le répète, le labo peut avoir besoin de CE docteur-là, le recruter permettrait de gagner du temps de recherche sur des sujets qu'il maîtrise déjà très bien. La démarche montre surtout que le candidat intéresse vivement le labo, ça ne veut PAS dire que ce candidat est sans mérite. Personne ne connaît ce docteur et rien, strictement rien, ne nous permet de juger de ses qualités. Ce n'est pas tout noir ou tout blanc. Ce qui me gêne davantage, c'est le recrutement de types qui n'ont pas l'ombre d'un concours d'enseignant, ET qui affichent le désintérêt le plus complet pour l'enseignement. Là il y a un problème dans les modalités de recrutement... Mais les "mentalités" évoluent: aujourd'hui on ne cache pas que l'on préfère les candidats qui ont une double expérience d'enseignant, dans le secondaire et dans le sup. ET si l'on préfère les candidats locaux c'est aussi parce qu'on a eu le temps d'observer l'oiseau et son comportement... Entre l'enthousiasme du candidat lors de l'audition à faire un cours sur l'histoire de la flore sur les berges sud de la Moldavie inférieure au début du XIIIe siècle et la qualité réelle de ses cours (ceci est une plaisanterie, je précise, il n'y a pas de cours semblable même en master Razz ), il peut y avoir une marge... Le mettre à l'épreuve n'est pas forcément une mauvaise chose.

Là encore, je pense que le recrutement dans le sup se fait en effet par un concours "méritocratique". Les abus existants sont extrêmement regrettables. Mais étant donné leur proportion probable - je suis assez les recrutements depuis quelques années, j'ai accès aux bruits de couloirs et ce n'est jamais gagné d'avance-, il me semble que c'est surtout dommageable pour l'image de l'université. Sans doute faudrait-il réfléchir à un autre système: recrutement par un jury composé de membres extérieurs à l'université où se trouve le poste. Histoire d'éviter la suspicion. Mais cela suffirait-il?

ML, je suis complètement d´accord sur presque tout ce que vous dites sauf sur la supposée préférence des candidats avec une expérience d´enseignement dans le secondaire. C´est peut être le cas parfois en sections 21 et 22 mais pas toujours puisque les profils de normaliens qui n´ont jamais enseigné dans le secondaire continuent à avoir la côte, il me semble. Et en outre, par exemple dans les sections de langues, ce n´est pas le cas du tout.
Marie Laetitia
Marie Laetitia
Bon génie

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par Marie Laetitia Jeu 23 Fév - 9:02
j'imagine en effet que les choses peuvent varier sur ce point selon les sections CNU... Ma compétence s'arrête à ma discipline... Smile

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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)


Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...


Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
Marie Laetitia
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Bon génie

Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple Empty Re: Le recrutement des universitaires : l'édification par l'exemple

par Marie Laetitia Jeu 23 Fév - 9:06
alberto79 a écrit:
condorcet a écrit:
Je suis candidat cette année au concours de MCF.

Vous êtes moderniste ou contemporanéiste, non ? Vous appelant Condorcet…
Bonne nouvelle pour vous, alors. 44 postes en section 22 seulement pour la session synchronisée, alors que l´année dernière il n´y a eu que 39 en tout et pour tout !


Condorcet MCF ! Condorcet MCF ! pompom Rhhaa j'espère que ça va marcher pour toi ! Tu l'auras tellement attendu... Et même si je ne sais pas ton CV, tu le mérites ! sunny

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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)


Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...


Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
JPhMM
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Demi-dieu

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par JPhMM Jeu 23 Fév - 10:06
pompom pompom pompom

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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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