Contes courts ?

J'aimerais faire un travail sur les contes en 3ème période (schéma narratif, présence du merveilleux...), mais les élèves en connaissent déjà pas mal. J'ai donc cherché des contes moins connus, comme Riquet à la houppe, le rossignol et l'empereur etc... Mais je me retrouve face à un problème : Les textes sont trop longs. Ils prennent 3 pages en calibri taille 10, c'est trop long pour plusieurs raisons :
- Je suis limitée en photocopies
- Cela risque de laisser les élèves faibles sur le carreau, ils ne comprendront pas ce qu'ils lisent.
- Le travail engagé par après sera trop difficile (les textes seront trop longs pour qu'une recherche d'information ne soit extrêmement fastidieuse)

Je me posais donc la question de "raccourcir" les contes, de les adapter, mais j'ai peur qu'en faisant cela, ils perdent de leur "valeur littéraire". Sinon, il reste l'autre solution de contes plus courts, mais j'avoue que je n'en trouve pas.

Qu'en pensez-vous ? Vaut-il mieux adapter les contes ou en chercher d'autres ? Pour ce qui est de la deuxième solution, avez-vous des idées de contes traditionnels ?

Merci

La princesse au petit pois ? Ce conte a l'avantage d'être court mais il est peut-être un peu trop connu...

J'ai fait tenir Les Fées sur une feuille A4, je m'en servais comme sujet de devoir assez régulièrement.

Les contes africains sont en général assez courts (je pense à celui du crocodile qui voulait faire traversr le fleuve au petit singe que j'ai fait avec les 6e SEGPA il y a 2 semaines) Sinon, tu peux piocher dans les livres de la série Mille ans de contes (ed Milan). A la fin il y a un classement des contes par âge mais également par temps de lecture, certains sont très courts et tiennent sur une page du livre.

Les fées ils l'ont déjà fait l'an dernier...

Pour les contes africains, je viens de regarder un peu, mais ça ne correspond pas trop au travail que je souhaite faire. En gros l'objectif sera qu'ils écrivent leur propre conte, donc je passe par l'étude du schéma quinaire pour qu'ils puissent avoir une structure. Je trouve que cette structure est moins évidente dans les contes africains, elle n'est même pas présente partout, et puis parfois il y a une morale, parfois c'est un conte étiologique... J'ai peur de ne pas arriver à recadrer le tout. Je vais aller zieuter les mille ans de conte, merci

Je sens que je vais aussi passer chez mes parents, où j'ai laissé tous mes "plus beaux contes du monde lus par Marlène Jobert" (ce fut ma méthode de lecture perso ) pour trouver des idées.

Je n'ai pas lu tout le fil, désolée si c'est une redite,
moi j'aime bien "les trois frères de Grimm", il est assez court, hyper carré, on repère bien les étapes.

de même, j'utilise quasi chaque année la princesse au petit pois.

Merci, du coup en fait j'ai trouvé :

- Le bonhomme en pain d'épice
- Pierre et le loup de Prokoviev
- Les trois frères des frères Grimm
- Riquet à la houppe de Perrault (celui-là sera pour les champions)

Clinostale a écrit:J'aimerais faire un travail sur les contes en 3ème période (schéma narratif, présence du merveilleux...), mais les élèves en connaissent déjà pas mal. J'ai donc cherché des contes moins connus,)

Attention, les élèves connaissent souvent des versions très adaptées, et pas du tout les versions originales. « Le Petit Chaperon rouge » reste passionnant à étudier (surtout en comparant la version Perrault et la version Grimm). La question n'est pas qu'ils les connaissent ou pas : la question est ce que tu fais en cours avec tes contes : il y a des tas de façons d'étudier un conte, qu'il soit déjà (vaguement) connu ou non.

Dans les contes courts des trois grands, il y a effectivement « Les Fées » chez Perrault et « La Princesse au petit pois » chez Andersen. Chez Grimm, faut farfouiller mais la plupart ne sont pas très longs.

Jette un oeil sur Littérature au primaire.
http://litteratureprimaire.eklablog.com/
Il y a peut-être deux ou trois trucs intéressants.

J'en ai un, très court !

Le paysan et les cerises
Le paysan Jeannot revenait un jour de la ville voisine monté sur son âne Bourri. C’était une chaude journée de juin, le soleil était brûlant et Jeannot souffrait également de la chaleur et de la soif.
En arrivant à la limite d'un parc, il aperçut de grands cerisiers qui laissaient pendre au-dessus du chemin leurs branches chargées de belles cerises mûres. Jeannot les regardait avec envie, mais les branches étaient trop hautes.
Une idée lui vient.
Il arrête son âne, monte debout sur son dos et peut ainsi cueillir les cerises tout à son aise. Certes elles étaient excellentes. Jeannot pensait qu'il était bien heureux de les avoir trouvées au moment où la soif le torturait si cruellement et il se félicitait d'avoir imaginé un bon moyen pour les atteindre. A cette pensée, il éclate de rire. "Il ne faudrait cependant pas, dit-il en se parlant tout haut à lui-même, que quelqu'un, en passant, se mit à crier : Hue Bourri !"
A ces mots, l’âne se met en marche et Jeannot surpris tombe lourdement sur le chemin.

Moralité : On a tort de parler quand il faut se taire.

Bon réveillon !