Un lycéen poignarde mortellement une camarade dans un établissement du Rhône

choup78 a écrit:Le lycéen n'explique pas son geste. Ca me fait penser à un élève que j'ai en 3ème, très étrange, il parle tout seul, s'isole volontairement... Si un de ses camarades lui parle un peu mal il devient blême de rage et serre les poings, je me dis un jour il ne va pas réussir à se contenir et que va-t-il se passer (en plus c'est une armoire à glace), il me fait presque peur ce gosse, en tout cas il me met mal à l'aise... Je me dis qu'il devrait avoir un suivi psy (ce qui n'est pas le cas) et quand justement je vois ce qui est arrivé à cette jeune fille, et bien je me pose encore plus de question sur la présence dans certaines classes de vrais "cas".

nuages a écrit:Les enfants grandissent dans un monde d'une telle violence qu'elle finit par les habiter avec une intensité insupportable. C'est terrible pour la victime et ses proches et c'est un cauchemar pour le jeune criminel et ses proches. Quelle souffrance pour tous !

Babsie a écrit:

nuages a écrit:Les enfants grandissent dans un monde d'une telle violence qu'elle finit par les habiter avec une intensité insupportable. C'est terrible pour la victime et ses proches et c'est un cauchemar pour le jeune criminel et ses proches. Quelle souffrance pour tous !

Oui enfin, personne n'est dans sa tête, mais il n'a pas l'air de cauchemarder tant que ça. Et s'il cauchemarde maintenant, et bien c'est quand même lui l'auteur du meurtre... Quant à sa famille, rien ne nous dit qu'elle n'est pas aussi timbrée et incapable de voir ce qui cloche (parce qu'il y a des chances qu'un tel psychopathe soit assez mal entouré chez lui, pour user d'un euphémisme)... Je pense surtout à la fille...

sansara a écrit:Sur le site du Figaro qui relayait l'info hier, les commentaires réclamant le nom de l'assassin m'ont mise très mal à l'aise. Quelle différence, qu'il s'appelle Paul, Kévin ou Karim ?

Verdurette a écrit:

choup78 a écrit:Le lycéen n'explique pas son geste. Ca me fait penser à un élève que j'ai en 3ème, très étrange, il parle tout seul, s'isole volontairement... Si un de ses camarades lui parle un peu mal il devient blême de rage et serre les poings, je me dis un jour il ne va pas réussir à se contenir et que va-t-il se passer (en plus c'est une armoire à glace), il me fait presque peur ce gosse, en tout cas il me met mal à l'aise... Je me dis qu'il devrait avoir un suivi psy (ce qui n'est pas le cas) et quand justement je vois ce qui est arrivé à cette jeune fille, et bien je me pose encore plus de question sur la présence dans certaines classes de vrais "cas".

en pensant aux familles...

La violence n'est pas nouvelle, hélas, et même si cela peut surprendre, nombre d'historiens s'accordent à dire que nous sommes même dans un monde moins violent qu'autrefois.

En revanche, nos enfants apprennent de moins en moins à contrôler leurs pulsions.

Nous avons ce type de profil dès l'élémentaire, voire plus tôt, et malgré les signalements il ne se passe rien ... l'an passé j'ai eu un élève très violent et perturbé, le médecin scolaire m'avait dit qu'il était "urgent de l'hospitaliser" et l'avait déscolarisé à mi-temps pour limiter la casse, au moins pour ses camarades.
Il n'a pas été hospitalisé, et l'inspectrice qui est passée quelques semaines plus tard n'a rien trouvé de mieux à dire que "la déscolarisation n'est pas une solution, il faut tout mettre en oeuvre pour lui redonner l'envie de travailler." Sauf que le travail scolaire était le cadet de ses soucis, compte tenu de son état psychique. On ne peut pas tout prévoir mais tant que le déni et la crainte de "faire des vagues" seront les moteurs de nos supérieurs, de tels drames continueront à se produire.

Survivant a écrit:Comme je vous l’ai dit, je suis vieux et ne comprends rien à vos salamalecs informatiques. Je laisse tomber et vais retrouver dans d’autres forums des gens normaux.