Mathématiques : «Le niveau a dégringolé», assure Cédric Villani

Le député LREM et mathématicien Cédric Villani juge qu’il était indispensable de revoir les programmes de mathématiques au lycée. À la rentrée, elles vont devenir un enseignement facultatif, mais plus exigeant.

À la partir de la rentrée prochaine, les mathématiques pures ne seront dispensées qu’aux élèves de première qui le désirent… Une conséquence de la réforme du lycée qui, à côté d’un tronc commun de seize heures hebdomadaire, propose aux lycéens de sélectionner trois spécialités parmi douze proposées, dont les maths. L’enseignement se voudra donc, logiquement, plus exigeant. Le mathématicien et député LREM Cédric Villani est l’auteur, aux côtés de l’inspecteur général Charles Torosssian, d’un rapport sur les maths. Un document qui préconisait de revoir les programmes au lycée.

Les grandes lignes :

- il faut prendre maths pour faire médecine
- il y a des maths dans le tronc commun
- il faut faire des clubs de maths
- il y a un problème avec les PE

Rien sur le collège ...

S'il n'y avait qu'en mathématiques que le niveau baissait... Heureusement qu'ils (les élèves) sont plus futiles que vous (les professeurs) d'après mon IPR. J'hésite entre et :lol:.

Ce n'est pas avec sa réforme que le niveau va remonter.
Que va-t-il se passer concrètement :
- tous les élèves qui auront besoin d'un minimum de bases en maths après le bac vont choisir la spécialité
- le programme officiel, un peu plus exigeant que dans l'actuelle filière ES, ne sera pas assimilé par la moitié ou les trois quarts des élèves
- pour avoir 90 % de réussite au bac on va baisser le niveau des épreuves
Et tout le monde sera content, les élèves, les parents, les ministres.

Furby a écrit:Ce n'est pas avec sa réforme que le niveau va remonter.
Que va-t-il se passer concrètement :
- tous les élèves qui auront besoin d'un minimum de bases en maths après le bac vont choisir la spécialité
- le programme officiel, un peu plus exigeant que dans l'actuelle filière ES, ne sera pas assimilé par la moitié ou les trois quarts des élèves
- pour avoir 90 % de réussite au bac on va baisser le niveau des épreuves
Et tout le monde sera content, les élèves, les parents, les ministres.

Sauf que ça va encore coincer dans le supérieur...

Mais le supérieur va aussi s'adapter. Le but de cette réforme, c'est quand même de faire des économies budgétaires, de la maternelle à l'université. Tout le monde s'en fiche royalement au gouvernement, du niveau de maths des étudiants français.

Quelle remarque idiote ... (je parle de l'IPR)

Il me semble qu'une donnée pourtant essentielle a été oubliée dans ce débat littérature/maths, c'est le célèbre aphorisme de Boileau
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement
et les mots pour le dire arrivent aisément.

Les élèves qui butent sur le texte le plus simple en français butent tout autant sur le moindre énoncé de mathématiques, beaucoup parviennent à "mécaniser" les techniques opératoires, certains procédés, mais le sens leur échappe, et ils sont incapables d'expliquer leur démarche.
C'est pourquoi le  "compter calculer" du GRIP et la méthode de Singapour Version 1 (car la version 2 est bien inférieure, à mon sens), qui obligent à verbaliser les choses, sont si utiles à mes yeux.
Mes élèves de CM2 sont assez intuitifs en problèmes, mais ils sont incapables d'expliciter leur démarche.
Ils me donnent, au mieux, un résultat et une "phrase-réponse" ah, le culte de la phrase réponse !! Depuis six mois je m'évertue à leur demander des schémas en barre et l'opération choisie, je n'y parviens pas.
Pour mes CM1, c'est différent. Ils ont subi les programmes où on ne fait que des additions en CP et CE1, du coup, la plupart des élèves résolvent  tout problème en additionnant les données, quelles qu'elles soient : 5 boites de  6 oeufs, ben, 5 boites + 6 oeufs = 11 jesépakoi, mais pas de souci,  en voiture Simone !!! J'ai noirci du papier, avec n'importe quoi, mais ça, c'est pas grave. Pour parodier une célèbre pub pour apprendre le caniveau aux toutous urbains, "j'ai produit où on me dit de produire".

Ils ont découvert la méthodologie du calcul mental avec moi :  "Ooooh, maîtresse, mais c'est malin, ça !!"

Et pourtant Dieu sait que je suis "littéraire" ! Mon  bac D est  bien bien loin, et j'ai fait des études d'histoire de l'art, je ne prétends donc pas être matheuse ni scientifique, mais j'ai une certaine rigueur, ça aide.

Cette année, aucun de mes élèves n'est capable de résoudre de tête une simple multiplication de chiffres avec certitude.

Furby a écrit:Mais le supérieur va aussi s'adapter. Le but de cette réforme, c'est quand même de faire des économies budgétaires, de la maternelle à l'université. Tout le monde s'en fiche royalement au gouvernement, du niveau de maths des étudiants français.

Et 95% d'une classe d'âge devant être détenteur d'un M2 vers 25/30 ans. Plus 5 à 10 ans de galère avant de décrocher un emploi. Puis 45 ans de cotisation avant d'obtenir une place au cimetière. Elle ne sera pas belle la vie !?

Verdurette a écrit:Quelle remarque idiote ... (je parle de l'IPR)

Il me semble qu'une donnée pourtant essentielle a été oubliée dans ce débat littérature/maths, c'est le célèbre aphorisme de Boileau
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement
et les mots pour le dire arrivent aisément.

Les élèves qui butent sur le texte le plus simple en français butent tout autant sur le moindre énoncé de mathématiques, beaucoup parviennent à "mécaniser" les techniques opératoires, certains procédés, mais le sens leur échappe, et ils sont incapables d'expliquer leur démarche.
C'est pourquoi le  "compter calculer" du GRIP et la méthode de Singapour Version 1 (car la version 2 est bien inférieure, à mon sens), qui obligent à verbaliser les choses, sont si utiles à mes yeux.
Mes élèves de CM2 sont assez intuitifs en problèmes, mais ils sont incapables d'expliciter leur démarche.
Ils me donnent, au mieux, un résultat et une "phrase-réponse" ah, le culte de la phrase réponse !! Depuis six mois je m'évertue à leur demander des schémas en barre et l'opération choisie, je n'y parviens pas.
Pour mes CM1, c'est différent. Ils ont subi les programmes où on ne fait que des additions en CP et CE1, du coup, la plupart des élèves résolvent  tout problème en additionnant les données, quelles qu'elles soient : 5 boites de  6 oeufs, ben, 5 boites + 6 oeufs = 11 jesépakoi, mais pas de souci,  en voiture Simone !!! J'ai noirci du papier, avec n'importe quoi, mais ça, c'est pas grave. Pour parodier une célèbre pub pour apprendre le caniveau aux toutous urbains, "j'ai produit où on me dit de produire".

Ils ont découvert la méthodologie du calcul mental avec moi :  "Ooooh, maîtresse, mais c'est malin, ça !!"

Et pourtant Dieu sait que je suis "littéraire" ! Mon  bac D est  bien bien loin, et j'ai fait des études d'histoire de l'art, je ne prétends donc pas être matheuse ni scientifique, mais j'ai une certaine rigueur, ça aide.

Je suis tout à fait d'accord avec toi, mais c'est aussi ce qu'on leur a appris depuis la petite section, ce qu'on leur demande, c'est l'héritage ERMEL (et par derrière des maths moderne). C'est la résolution de problèmes par essais/tâtonnement à toutes les sauces, censé donner du sens aux maths, où on demande aux élèves de trouver la réponse à un problème en faisant n'importe quoi, sans rigueur... Ils ont l'intuition des maths, mais ne connaissent pas les maths...
Concernant l'addition systématique des données, il faut dire que les élèves ont passé quasiment tout leur CP et une grosse par du CE1 où cette stratégie était gagnante et qu'e,suite elle est gagnante encore très souvent, car quasiment tout les problèmes sont additif en début de scolarité, et en plus souvent c'est le seul calcul que les élèves maîtrisent.

La spirale infernale commence dès le berceau, avec un accès moindre pour les plus pauvres aux crèches et halte-garderie, des lieux qui jouent un rôle important pour l'éveil et la socialisation des enfants en bas âge. Elle se poursuit à l'école. La France fait partie des pays où l'on compte le plus d'élèves ayant de faibles compétences en compréhension de texte et en maths, alors que "l'influence du milieu social sur les performances scolaires est parmi les plus élevés des pays de l'OCDE", rappellent les auteurs.

https://www.bfmtv.com/economie/la-france-est-apres-la-hongrie-le-pays-developpe-ou-l-ascenseur-social-fonctionne-le-plus-mal-1640050.html#xtor=AL-68
Ils sont mignons à l'OCDE... ils n'y seraient pas un peu pour quelque chose, non ? Et s'il a fallu 6 générations jusqu'à présent, qu'est-ce que ça va être à l'avenir !

Ce que je trouve assez savoureux, c'est que l'excuse pour ne pas faire des programmes qui tiennent la route en maths, est le fait qu'un fraçais est détenteur de la medaille FIELDS. Un certain Villany Cedric. Même si l'arbre qui cache la forêt se met à faire des conneries....

Et lui a bénéficié d’une formation satisfaisante en tant qu’élève. Pas certain que dans le système actuel il en serait arrivé là.

ar_angar a écrit:Ce que  je trouve assez savoureux, c'est que l'excuse pour ne pas faire des programmes qui tiennent la route en maths, est le fait qu'un fraçais est détenteur de la medaille FIELDS. Un certain Villany Cedric. Même si l'arbre qui cache la forêt se met à faire des conneries....

L'arbre qui cache la forêt s'est mis à faire de la politique...
Les mauvaises langues diront que c'est pareil, mais pas tout à fait. Avec un président et un gouvernement à la culture "start-ups", c'est pire.

Je suis très étonnée qu'il ne parle jamais du collège... Ils attendent quoi? Bon, je sais qu'il y a en mai deux vagues d'enquêtes (CEDRE pour 3ième et TIMMS pour 4ième). Ce n'est pas le peine d'attendre les résultats. Tout le monde est unanime que le niveau est trop faible. En plus il y a eu un article sur les résultats du brevet...

ar_angar a écrit:Ce que  je trouve assez savoureux, c'est que l'excuse pour ne pas faire des programmes qui tiennent la route en maths, est le fait qu'un fraçais est détenteur de la medaille FIELDS. Un certain Villany Cedric. Même si l'arbre qui cache la forêt se met à faire des conneries....

Que vousdrais tu dire par "tiennent la route"? Avoir un autre cours de maths au lycée avec un niveau très faible?

cassiopella a écrit:Je suis très étonnée qu'il ne parle jamais du collège... Ils attendent quoi?

Que le niveau affligeant du collège leur permette de dégraisser les formations hors scolarité obligatoire.

cassiopella a écrit:Je suis très étonnée qu'il ne parle jamais du collège... Ils attendent quoi? Bon, je sais qu'il y a en mai deux vagues d'enquêtes (CEDRE pour 3ième et TIMMS pour 4ième). Ce n'est pas le peine d'attendre les résultats. Tout le monde est unanime que le niveau est trop faible. En plus il y a eu un article sur les résultats du brevet...

ar_angar a écrit:Ce que  je trouve assez savoureux, c'est que l'excuse pour ne pas faire des programmes qui tiennent la route en maths, est le fait qu'un fraçais est détenteur de la medaille FIELDS. Un certain Villany Cedric. Même si l'arbre qui cache la forêt se met à faire des conneries....

Que vousdrais tu dire par "tiennent la route"? Avoir un autre cours de maths au lycée avec un niveau très faible?

Bien souvent, quand on parle aux gens authorisés à penser, ils expliquent que le programme est très bien fichu, "puisque la France possède un double lauréat, etc." Le fait est, tout le monde voit le niveau baisser à longueur d'années, et les programmes qui suivent. Du coup, on se retrouve avec des élèves de lycée qui ne savent pas vraiement utiliser les puissances de 10, beaucoup de calculs fait sans se poser a question de ce que cela représente. Et surtout ne jamais faire de calcul mental, cela pourrait les fatiguer !

Petit HS : Je ne sais si le thème de la réforme du lycée sera abordé, mais Cédric Villani est l'invité de Laurent Ruquier ce soir.

trompettemarine a écrit:Petit HS : Je ne sais si le thème de la réforme du lycée sera abordé, mais Cédric Villani est l'invité de Laurent Ruquier ce soir.

Je pense que Cédric Villani vient plutôt pour présenter son nouveau bouquin, comme sur LCI le 22 Février:
https://www.lci.fr/replay/l-invite-politique-du-22-fevrier-2019-cedric-villani-2113664.html

trompettemarine a écrit:Petit HS : Je ne sais si le thème de la réforme du lycée sera abordé, mais Cédric Villani est l'invité de Laurent Ruquier ce soir.

Il l'a été très furtivement.
Pour les maths, on a bien sûr eu droit à leur présence dans l'enseignement scientifique avec exemple alléchant bien choisi.
Et repris en résumé sur Twitter :

Grâce à la réforme du lycée, les élèves vont pouvoir découvrir que les #maths ne sont uniquement dans l'abstrait mais qu’ils sont au cœur de nombreux autres domaines d’étude. Cela sera l’objectif du cours d’enseignement scientifique qui sera dispensé de manière obligatoire #ONPC pic.twitter.com/i0HeU1g6ca

— Cédric Villani (@VillaniCedric) 3 mars 2019

Ce qui n'a pas été dit, c'est que cet objectif devra être atteint en y consacrant 20% de 2h  (annexe 1 de https://euler.ac-versailles.fr/IMG/pdf/la_lettre_du_corps_d_inspection_14_janvier_2019.pdf) et que ces notions (intéressantes) relèvent davantage d'un socle commun de connaissances, culture et compétences qui devrait être dispensé au collège.
Attendre le lycée (la 1° de surcroît) pour faire de telles découvertes  
Qu'il n'y ait plus de maths en tronc commun, pourquoi pas, mais qu'il se dédouane de cette manière, c'est osé.

Et bien sûr j’imagine que les deux clampins de chroniqueurs ou que Ruquier n'ont pas relevé car ils n'avaient pas bossé leur sujet.

Catalunya a écrit:Et bien sûr j’imagine que les deux clampins de chroniqueurs ou que Ruquier n'ont pas relevé car ils n'avaient pas bossé leur sujet.

Non, C. Villani a été habile, il cite deux exemples (sans dire d’ailleurs qu’il y en a guère plus) et puis comment douter de son autorité mathématique.
A l’opposé P. Vendel recevaiit S. Seuret beaucoup moins à l’aise.

Stéphane Seuret, président de la SMF, au Grand Journal du Soir de Philippe Vendel du 02.03.19 (son intervention commence à 1: 10:54 de la vidéo en lien ; Europe 1) https://t.co/hOhwmw4WeP via @europe1

— _SMF_ (@SocMathFr) 3 mars 2019

La semaine du 11 mars, nous avons la "semaine des maths", destinée à réfléchir au niveau des élèves dans ce domaine, et à proposer des solutions. Il faudra donner des énoncés aux élèves et transmettre leurs "traces de recherche".
Si ça vous intéresse je vous ferai un compte-rendu.

Verdurette a écrit:Quelle remarque idiote ... (je parle de l'IPR)

Il me semble qu'une donnée pourtant essentielle a été oubliée dans ce débat littérature/maths, c'est le célèbre aphorisme de Boileau
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement
et les mots pour le dire arrivent aisément.

Les élèves qui butent sur le texte le plus simple en français butent tout autant sur le moindre énoncé de mathématiques, beaucoup parviennent à "mécaniser" les techniques opératoires, certains procédés, mais le sens leur échappe, et ils sont incapables d'expliquer leur démarche.
C'est pourquoi le  "compter calculer" du GRIP et la méthode de Singapour Version 1 (car la version 2 est bien inférieure, à mon sens), qui obligent à verbaliser les choses, sont si utiles à mes yeux.
Mes élèves de CM2 sont assez intuitifs en problèmes, mais ils sont incapables d'expliciter leur démarche.
Ils me donnent, au mieux, un résultat et une "phrase-réponse" ah, le culte de la phrase réponse !! Depuis six mois je m'évertue à leur demander des schémas en barre et l'opération choisie, je n'y parviens pas.
Pour mes CM1, c'est différent. Ils ont subi les programmes où on ne fait que des additions en CP et CE1, du coup, la plupart des élèves résolvent  tout problème en additionnant les données, quelles qu'elles soient : 5 boites de  6 oeufs, ben, 5 boites + 6 oeufs = 11 jesépakoi, mais pas de souci,  en voiture Simone !!! J'ai noirci du papier, avec n'importe quoi, mais ça, c'est pas grave. Pour parodier une célèbre pub pour apprendre le caniveau aux toutous urbains, "j'ai produit où on me dit de produire".

Ils ont découvert la méthodologie du calcul mental avec moi :  "Ooooh, maîtresse, mais c'est malin, ça !!"

Et pourtant Dieu sait que je suis "littéraire" ! Mon  bac D est  bien bien loin, et j'ai fait des études d'histoire de l'art, je ne prétends donc pas être matheuse ni scientifique, mais j'ai une certaine rigueur, ça aide.

Je suis complètement d'accord avec ce que j'ai graissé (et tout aussi d'accord avec le reste). Les lacunes accumulées en Français se répercuttent sur toutes les autres matières. Dès que les élèves sont confrontés à la lecture d'un énoncé, c'est la panique !

Entre ceux qui ne comprennent rien et ne font rien, ceux qui faute d'avoir compris réinventent l'énoncé (ça m'a toujours fasciné d'ailleurs) et ceux qui appliquent constamment la même méthode (à savoir effectuer des opérations au hasard en prenant les données de l'énoncé), on ne s'en sort plus !

C'est lors d'application d'exercices en classe, que j'ai constaté que c'est la compréhension de l'énoncé qui faisait défaut (notamment dûe à un souci de lecture ou pauvreté du vocabulaire pour l'immense majorité). Je m'efforce de décortiquer chaque mot mais bon, on ne peut pas lutter contre des mauvaises habitudes ancrées depuis si longtemps !

Badiste75 a écrit:Et lui a bénéficié d’une formation satisfaisante en tant qu’élève. Pas certain que dans le système actuel il en serait arrivé là.

C'est clair. Il crache allègrement dans la soupe qui l'a nourri pour éviter que d'autres y goûtent. Le problème avec ma discipline, c'est que les lacunes mathématiques ont un fort impact sur notre matière...

Caelifer a écrit:

Badiste75 a écrit:Et lui a bénéficié d’une formation satisfaisante en tant qu’élève. Pas certain que dans le système actuel il en serait arrivé là.

C'est clair. Il crache allègrement dans la soupe qui l'a nourri pour éviter que d'autres y goûtent. Le problème avec ma discipline, c'est que les lacunes mathématiques ont un fort impact sur notre matière...

On peut lui reprocher des choses mais ce qui est en gras, je ne pense pas.

C'est un avis personnel, bien évidemment. Le problème c'est que proposer autant de préconisations en dépit du bon sens, ça ne peut pas être qu'une histoire d'incompétence, du moins c'est ce que je pense.