Êtes-vous syndiqués ?

Je l'ai été pendant 15 ans et ne le suis plus depuis 15 ans (effet SNETAA !)

Rien ne m'encourage à resigner pour un autre syndicat.

Le Figaro.fr a écrit:L’un des chapitres du projet de loi, obscur pour les néophytes, exaspère particulièrement les organisations syndicales: la restructuration drastique des instances représentatives du personnel, qui seront dépouillées d’une grande partie de leur prérogatives. Alors qu’elles étaient consultées jusqu’à présent pour la moindre mobilité d’un fonctionnaire ou sa promotion, elles ne seront plus saisies, par exemple, que pour les recours d’agents mécontents de leur sort. «Ce projet de loi marque la volonté d’instaurer un dialogue social simplifié, concentré sur l’essentiel», a résumé, jeudi, Olivier Dussopt devant les députés.

Je l'ai été pendant quelques années. La seule fois où j'ai eu besoin de mon syndicat, je n'ai jamais obtenu de réponses à mes questions ou alors les conseils ont été peu appropriés à ma situation (sans parler d'une réunion d'information sur le ppcr qui était pleine d'informations erronées). C'est finalement un autre syndicat qui m'a renseigné correctement mais je n'adhère pas à leurs idées. Très déçu par ce manque d'aide (et certains votes), je n'ai pas renouvelé mon adhésion. Depuis, j'ai préféré cotiser à des associations spécifiques à mon poste et ma matière.

Oui, évidemment.
Pour moi, ça fait parti de notre métier militant par définition.

Oui, parce que je suis à la retraite et que les retraités ont bon besoin de se serrer les coudes !

Après quarante ans et + de fidélité à une autre maison : je n'ai jamais eu besoin d'eux, mais eux avaient besoin de moi.

Balthamos a écrit:Pour moi, ça fait parti de notre métier militant par définition.

Tiens, je n'ajouterais pas naturellement "militant" à notre métier mais chacun en a sa vision.

Je suis syndiquée.
Je ne sais pas si je le serai encore l'année prochaine (j'ai toujours du mal à digérer la façon dont j'ai été traitée lors du PPCR et je trouve que mon syndicat ne m'a apporté aucun soutien...).

Ceci dit, je me suis toujours syndiquée par conviction que c'était nécessaire plus que pour ma carrière. Je réfléchis.

Forster a écrit:Je l'ai été pendant quelques années. La seule fois où j'ai eu besoin de mon syndicat, je n'ai jamais obtenu de réponses à mes questions ou alors les conseils ont été peu appropriés à ma situation.

Idem. Et je ne me suis plus jamais syndiquée depuis.

Je comprends que l'on puisse être déçu par la réponse apportée par un syndicat à un problème. Ceci étant, il faut toujours se souvenir que la plupart des gens avec qui 'ous sommes en contact au niveau syndical sont :
- comme nous, humains et surtout débordés
- remplaçables (y compris par nous, si nous choisissons de nous investir).
Je pense donc que, si l' on est en phase avec les idées de son syndicat, on peut aussi essayer de s'y investir afin de ne plus être déçu (et pas forcément en devenant commissaire paritaire, mais, déjà, en prenant part aux HIS ou aux formations syndicales proposées qui permettent de mieux comprendre son métier et l'institution).
En tant que représentante syndicale, je suis épatée de voir à quel point les collègues ne connaissent pas l'EN, alors que certains la pratiquent depuis 20 ans. Et cela ne fait que 4 ans que j'y suis...

Je comprends bien Poupoutch mais quand le décalage se creuse au niveau des idées (le PPCR ayant été la goutte d'eau pour moi) ET que le rapport humain est inexistant, ça ne donne pas du tout envie de rester. Je préfère m'engager dans des associations disciplinaires du coup.
A l'inverse, je ne comprends pas ceux qui se syndiquent parce qu'il "faut" se syndiquer, que c'est une tradition, et ne connaissent rien des idées de leur syndicat, et on a tous de nombreux collègues comme cela je pense.

Oui, depuis le début et encore maintenant.

Forster a écrit:Je comprends bien Poupoutch mais quand le décalage se creuse au niveau des idées (le PPCR ayant été la goutte d'eau pour moi) ET que le rapport humain est inexistant, ça ne donne pas du tout envie de rester. Je préfère m'engager dans des associations disciplinaires du coup.
A l'inverse, je ne comprends pas ceux qui se syndiquent parce qu'il "faut" se syndiquer, que c'est une tradition, et ne connaissent rien des idées de leur syndicat, et on a tous de nombreux collègues comme cela je pense.

Tu peux aussi changer de syndicat, il y en a qui n'ont pas soutenu le PPCR (le mien par exemple )

Au même syndicat depuis l'année 1987-1988! (Plus pour des raisons idéologiques que pour les services).
* La faible participation aux élections professionnelles me désespère toujours!  Il y a quand même un choix assez large.
* Quand je vois la quantité de travail fournie par certains représentants, je suis vraiment admiratif. (il ne s'agit pas de moi ).
* Que certains syndicats fassent tout pour pourrir nos conditions de travail me dépasse!

LemmyK a écrit:Au même syndicat depuis l'année 1987-1988! (Plus pour des raisons idéologiques que pour les services).
* La faible participation aux élections professionnelles me désespère toujours!  Il y a quand même un choix assez large.
* Quand je vois la quantité de travail fournie par certains représentants, je suis vraiment admiratif. (il ne s'agit pas de moi ).
* Que certains syndicats fassent tout pour pourrir nos conditions de travail me dépasse!

Même constat que toi.

Je suis aussi admiratif de la quantité de travail que font les différents représentants.
Il faut aussi comprendre qu'un syndicat est fait par ses membres et que ce sont des collègues, militants et dévoués, qui nous répondent.

Ce qui me désespère c'est le consumérisme de certains collègues aussi, qui ne prennent pas la peine de comprendre le fonctionnement des syndicats.

Je me souviens en début de carrière une collègue critiquant un syndicat, qui deviendra le mien d'ailleurs, car il s'était opposé à la suppression de son poste. La collègue aurait aimé pour avoir une mesure de carte scolaire et pouvoir se rapprocher de chez elle. Sauf qu'en y réfléchissant après, je comprends le syndicat qui s'oppose à la suppression de poste et pour ce cas- ci, aurait entraîné la disparition d'une langue vivante dans cet établissement rural. Heureusement que les syndicats sont là pour défendre l'éducation et pas seulement nos petites carrières.

tchanq' a écrit:Plus depuis que je me suis faite agressée / menacée par un collègue du même syndicat et que la section locale m'a demandé de fermer les yeux: "ça fait partie des choses de la vie, tu dois faire avec".
Même plus besoin d'ennemis avec des amis pareils.

Mais c'est inadmissible un.pareil discours syndical !!

Oui, depuis ma rentrée en tant que stagiaire.

Oui, pour raisons idéologiques. Le sondage aurait gagné à être affiné, je serai curieux de savoir la proportion des syndiqués qui s'investissent dans leur syndicat.

Plus depuis quelques années.

freakfeatherfall a écrit:Oui, pour raisons idéologiques. Le sondage aurait gagné à être affiné, je serai curieux de savoir la proportion des syndiqués qui s'investissent dans leur syndicat.

Le syndiqué qui s'investit dans son syndicat c'est le bureaucrate syndical. Il n'a aucun intérêt.
Le syndiqué ou syndicaliste qui s'investit dans son EPLE et auprès de ses collègues, c'est celui là que t'as envie d'avoir.

Syndiquée aussi depuis plusieurs années, auprès du même syndicat.

Oui

Ha@_x a écrit:

freakfeatherfall a écrit:Oui, pour raisons idéologiques. Le sondage aurait gagné à être affiné, je serai curieux de savoir la proportion des syndiqués qui s'investissent dans leur syndicat.

Le syndiqué qui s'investit dans son syndicat c'est le bureaucrate syndical. Il n'a aucun intérêt.
Le syndiqué ou syndicaliste qui s'investit dans son EPLE et auprès de ses collègues, c'est celui là que t'as envie d'avoir.

Ben voyons... Comme si tout se jouait à l'échelle d'un EPLE. Les commissaires paritaires, les militants investis à des niveaux départementaux, et académiques, ou nationaux, ne sont pas des "bureaucrates" non. Il y a les conseils aux collègues (par téléphone, par mail, en direct), les accompagnements (dans les EPLE ou au rectorat), le suivi des établissements, les préparations (infos, tracts par exemple) et participations aux actions diverses et variées, les échanges administratifs et politiques avec les DSDEN et le rectorat, les réunions internes pour prendre des décisions, les sites à mettre à jour, les publications, l'organisation de réunions pour les collègues (accueil des entrants, muts, présence dans les Espe), la préparation et la réalisation des stages syndicaux, etc. Sans parler de tout ce qui permet l'organisation et une cohérence entre académies et entre tous les échelons du syndicat, ni du boulot des commissaires paritaires.

Mais bon, c'est vrai que tout cela ne sert à rien !

Ha@_x a écrit:

freakfeatherfall a écrit:Oui, pour raisons idéologiques. Le sondage aurait gagné à être affiné, je serai curieux de savoir la proportion des syndiqués qui s'investissent dans leur syndicat.

Le syndiqué qui s'investit dans son syndicat c'est le bureaucrate syndical. Il n'a aucun intérêt.
Le syndiqué ou syndicaliste qui s'investit dans son EPLE et auprès de ses collègues, c'est celui là que t'as envie d'avoir.

Mon syndicat n'a pas de bureaucrate syndical.
Et je préfère un syndiqué qui s'investisse hors de son EPLE et avec les personnes en difficulté (AESH, prof certifié, contractuel, etc.), même s'elles ne sont pas  collègues.

EDIT : grillé par Madame Prof. En vachement mieux.

Chère camarade du SNES, tu peux continuer à t'épancher.

Mais nous avons deux conceptions radicalement opposées du syndicalisme.

Bien à toi.

freakfeatherfall a écrit:Et je préfère un syndiqué qui s'investisse hors de son EPLE et avec les personnes en difficulté (AESH, prof certifié, contractuel, etc.), même s'elles ne sont pas  collègues.

ça fait aussi partie du syndicalisme de base : assister tous collègues en difficulté, effectivement, travail bien plus important que faire l'intéressant en commission paritaire ou en inter-syndicale, pour finalement faire quoi ? De la cogestion.

Ha@_x a écrit:Chère camarade du SNES, tu peux continuer à t'épancher.

Mais nous avons deux conceptions radicalement opposées du syndicalisme.

Bien à toi.

Pas d'échelle collective ? Rien pour l'évolution globale des conditions de travail et de l'Education Nationale donc ? Alors oui, c'est sûr, on peut se contenter des délégués syndicaux au niveau des établissements. Qui, eux-mêmes, auront du mal à faire correctement leur travail sans tout le reste. Mais bon...

Je ne me permets pas de désigner ici les collègues en affichant leur appartenance syndicale. Tu devrais faire de même.

Et, tu es donc pour la fin du paritarisme ?

Madame_Prof a écrit:Pas d'échelle collective ? Rien pour l'évolution globale des conditions de travail et de l'Education Nationale donc ? Alors oui, c'est sûr, on peut se contenter des délégués syndicaux au niveau des établissements. Qui, eux-mêmes, auront du mal à faire correctement leur travail sans tout le reste. Mais bon...

Je ne me permets pas de désigner ici les collègues en affichant leur appartenance syndicale. Tu devrais faire de même.

Et, tu es donc pour la fin du paritarisme ?

Appartenance dont tu ne te caches jamais sur ce forum et dont tu joues et te sers (voir les fils mutations). Dont acte.

Je n'ai jamais dit que l'échelle collective n'était pas importante, je réagissais à un commentaire; pourtant pas bien dur à comprendre.

Je ne suis pas pour la fin du paritarisme, mais je me permet de critiquer ce que certaines organisations syndicales font dans le cadre de ce paritarisme : de la cogestion. Au fait j'ai le droit de critiquer la cogestion ? Ou vais-je me faire taper sur les doigts pour irrévérence à l'égard de vaches sacrées ?

Syndicalement.