Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale

A rebours a écrit:Je trouve ça quand même très injuste pour ceux qui ne viendront pas, surtout que nous dépendons très majoritairement du ramassage scolaire et que pour de multiples raisons les parents peuvent avoir le droit de garder leurs enfants chez eux.

Pareil !
D’autant plus que ne pouvoir accueillir qu’une dizaine d’élèves, une semaine sur deux ne permet pas d’assurer une réelle continuité pédagogique.

C'est vrai que certains ont l'art de compliquer les choses.

kensington a écrit:C'est vrai que certains ont l'art de compliquer les choses.

Existe-t-il une solution simple si on reprend ?

Cleroli a écrit:

Bouboule a écrit:
C'est quoi un cahier de texte alors ?

Je prends connaissance de vos échanges : un cahier de textes en primaire indique que le travail à faire pour le lendemain, non ce qui a été fait au cours de la journée (en fait, le déroulé d'une journée de classe est assez opaque pour les parents, surtout lorsque le travail donné le soir est succinct et ne donne donc pas vraiment d'indices : on découvre ce qui a été appris grâce aux cahiers compilant les travaux, parfois en fin de période seulement). De plus, il n'est pas numérique (pas d'ENT en primaire).

On en revient aux différences sur le territoire. Ce n'est pas ce que je vis.

Donner des activités à la semaine pour tous ( comme maintenant) et faire faire des exercices en classes ou des révisions pour les présents ?

Faire un cours virtuel et présentiel en même temps sur le cned ?

Bouboule a écrit:

Cleroli a écrit:

Bouboule a écrit:
C'est quoi un cahier de texte alors ?

Je prends connaissance de vos échanges : un cahier de textes en primaire indique que le travail à faire pour le lendemain, non ce qui a été fait au cours de la journée (en fait, le déroulé d'une journée de classe est assez opaque pour les parents, surtout lorsque le travail donné le soir est succinct et ne donne donc pas vraiment d'indices : on découvre ce qui a été appris grâce aux cahiers compilant les travaux, parfois en fin de période seulement). De plus, il n'est pas numérique (pas d'ENT en primaire).

On en revient aux différences sur le territoire. Ce n'est pas ce que je vis.

Mes 3 enfants ont fréquenté (et fréquente actuellement pour la dernière) des écoles maternelles et primaires différentes et c'est ce que j'ai connu à chaque fois (l'arrivée en 6ème est enfin le moment de reprendre la main sur ce qui est fait en classe). Comment l'école fonctionne chez toi ?

anthinéa a écrit:Donner des activités à la semaine pour tous ( comme maintenant) et faire faire des exercices en classes ou des révisions pour les présents ?

Faire un cours virtuel et présentiel en même temps  sur le cned ?

Un hologramme comme Mélenchon !

Cleroli a écrit:

Bouboule a écrit:

Cleroli a écrit:

Bouboule a écrit:
C'est quoi un cahier de texte alors ?

Je prends connaissance de vos échanges : un cahier de textes en primaire indique que le travail à faire pour le lendemain, non ce qui a été fait au cours de la journée (en fait, le déroulé d'une journée de classe est assez opaque pour les parents, surtout lorsque le travail donné le soir est succinct et ne donne donc pas vraiment d'indices : on découvre ce qui a été appris grâce aux cahiers compilant les travaux, parfois en fin de période seulement). De plus, il n'est pas numérique (pas d'ENT en primaire).

On en revient aux différences sur le territoire. Ce n'est pas ce que je vis.

Mes 3 enfants ont fréquenté (et fréquente actuellement pour la dernière) des écoles maternelles et primaires différentes et c'est ce que j'ai connu à chaque fois (l'arrivée en 6ème est enfin le moment de reprendre la main sur ce qui est fait en classe). Comment l'école fonctionne chez toi ?

Idem ici. Dans le secondaire, nous remplissons un cahier de texte en ligne qui permet de savoir ce que l'on a fait à chaque séance (de manière plus ou moins précise). En primaire, les PE ne remplissent pas ce type de document à destination des parents et des élèves.

anthinéa a écrit:

A rebours a écrit:Je trouve ça quand même très injuste pour ceux qui ne viendront pas, surtout que nous dépendons très majoritairement du ramassage scolaire et que pour de multiples raisons les parents peuvent avoir le droit de garder leurs enfants chez eux.

Pareil !
D’autant plus que ne pouvoir accueillir qu’une dizaine d’élèves, une semaine sur deux ne permet pas d’assurer une réelle continuité pédagogique.

Vous n'avez pas l'impression que l'objectif est que ce cinéma dure le moins longtemps possible, et que tous les collégiens/lycéens restent finalement à distance.
Notre proviseur nous a clairement dit qu'il n'avait pas la possibilité de dire aux élèves de ne pas venir, et il était totalement d'accord sur le fait que c'était soit travail à distance ou en présence (concrètement, nous ce sera une semaine sur deux car ce sont majoritairement des internes).
Pour les lycéens/étudiants, il va falloir bien insister sur l'absence de vraies récréations et donc l'impossibilité d'aller fumer (faudrait changer le masque après).

Y a un problème c'est que tout le monde sait que pour que ça tourne il ne faut pas que tout le monde revienne, et pour cela, en plus de la disponibilité des familles il faut aussi fournir à distance.

Cleroli a écrit:

Bouboule a écrit:
C'est quoi un cahier de texte alors ?

Je prends connaissance de vos échanges : un cahier de textes en primaire indique que le travail à faire pour le lendemain, non ce qui a été fait au cours de la journée (en fait, le déroulé d'une journée de classe est assez opaque pour les parents, surtout lorsque le travail donné le soir est succinct et ne donne donc pas vraiment d'indices : on découvre ce qui a été appris grâce aux cahiers compilant les travaux, parfois en fin de période seulement). De plus, il n'est pas numérique (pas d'ENT en primaire).

Dans le secondaire, sauf erreur de ma part, le cahier de texte fait la recension de ce qui a été fait en cours (contenus, exercices...), il est rempli par les professeurs au fur et à mesure pour les différentes disciplines.
En élémentaire, le "cahier de texte" ou l'agenda servent à noter les devoirs des élèves. Il est donc normal que ce soit succinct. Toutefois c'est représentatif de ce qui a été fait dans la journée, qu'on doit alors apprendre ou revoir. 

Le plan de travail de la journée figure dans le cahier journal qui est un outil personnel de l'enseignant, il n'est pas prévu qu'il soit communiqué aux familles, et je ne vois pas bien d'ailleurs ce qu'ils en feraient. C'est toutefois une partie de ce "journal" que j'ai envoyé aux parents , avec un "mode d'emploi", pour faire avancer leurs enfants à distance.

Quant à "l'opacité" du déroulé d'une journée de classe en primaire, même si c'est HS, je ne peux m'empêcher d'y répondre : il y a un emploi du temps (que peu de parents connaissent, même pour le jour où il fait prévoir le sac de sport vu le nombre de sacs oubliés), il y a des documents envoyés aux parents, (dont la majorité ne sont ni lus ni signés) il y a des réunions d'informations (avec fort peu de parents présents) et la possibilité de prendre rendez-vous, même par téléphone !!
Il faut insister lourdement pour que les parents se bougent, même pour la remise des livrets en main propre et le compte-rendu des évaluations. Donc ce genre de propos  m'agace un peu.

Quant à l'ENT, d'après des informations entendues ici et là,  environ  50 % des écoles du premier degré en seraient pourvues. Rien d'officiel : Toutemonannée, Beneylu, Klassroom...  avec des conditions financières variables. Un directrice d'école parisienne (donc sans classe !), représentante syndicale, pérorait sur ce sujet au début du confinement, en disant que c'était un choix que faisaient les écoles branchées, les enseignants modernes et motivés ...  Je dirais surtout que la question ne se pose même pas dans les écoles qui n'ont pas de matériel. Je n'ai ni ordinateur, ni tablette, ni rien dans ma classe, même pas de quoi montrer un documentaire, on a internet une fois tous les 36 du mois ... j'ai fait fonctionner un ENT pendant le premier mois de l'année sur MON ordinateur CHEZ MOI avec MA connexion, et quand j'ai vu que personne ne le regardait, j'ai jeté l'éponge.

C'est pour cela aussi que je ris jaune en entendant parler de faire un cours avec quelques élèves en classe, accessible en distanciel grâce à l'ordinateur ou au TBI de la classe ... la fameuse "égalité des chances" dépend aussi un peu du matériel dont nous disposons, et les différences sont ENORMES.

Concrètement conserver un masque quatre heures d'affilée sans boire , je ne vois pas comment faire ...

celitian a écrit:

anthinéa a écrit:

A rebours a écrit:Je trouve ça quand même très injuste pour ceux qui ne viendront pas, surtout que nous dépendons très majoritairement du ramassage scolaire et que pour de multiples raisons les parents peuvent avoir le droit de garder leurs enfants chez eux.

Pareil !
D’autant plus que ne pouvoir accueillir qu’une dizaine d’élèves, une semaine sur deux ne permet pas d’assurer une réelle continuité pédagogique.

Vous n'avez pas l'impression que l'objectif est que ce cinéma dure le moins longtemps possible, et que tous les collégiens/lycéens restent finalement à distance.
Notre proviseur nous a clairement dit qu'il n'avait pas la possibilité de dire aux élèves de ne pas venir, et il était totalement d'accord sur le fait que c'était soit travail à distance ou en présence (concrètement, nous ce sera une semaine sur deux car ce sont majoritairement des internes).
Pour les lycéens/étudiants, il va falloir bien insister sur l'absence de vraies récréations et donc l'impossibilité d'aller fumer (faudrait changer le masque après).

L'objectif n'est-il pas économique ? A partir du moment où les établissements scolaires sont réouverts, les parents ne peuvent plus dire à leur employeur qu'ils doivent télétravailler (ou toucher le chômage partiel) pour cause d'enfant(s) à la maison. Donc, ça a pour effet que plus de gens retournent travailler en chair et en os.

@bernardo, à partir du collège, les élèves peuvent se garder seuls donc les parents peuvent travailler.

Je crois difficile de trouver le lien entre les intentions affichées, les modalités, et la spéculation sur les intentions réelles. Il est visible que ça tire dans tous les sens à la fois.

Je penche pour l'explication la plus simple : mise au pied du mur par une date lancée sans vraie réflexion, l'institution fait ce qu'elle peut entre la volonté du ministre, les réticences des collectivités, les demandes des syndicats...

La maîtresse de mon fils nous a dit qu'elle continuerait d'envoyer le travail en ligne et que ce serait la même chose qu'en présentiel. Cependant, elle a fait à mon sens "le service minimum" nous envoyant le déroulé de la semaine jour par jour sans cours virtuel ni corrigé. Donc ça continuera pareil, je comprends que l'école sera une sorte d'aide aux devoirs améliorée . Pour ma part, j'avais prévu en seconde un déroulé qui suivait la séquence du manuel avec séance par séance avec tel ou tel exo, lecture, écrit à finaliser , et quelques liens à regarder (portrait d'un écrivain , lecture d'un texte par un acteur..), donc possible en cours comme en virtuel avec envoi des corrigés .Pourquoi ne pas simplement pour cette fin d'année dont on sait qu'elle ne sera pas d'une grande avancée dans les programmes, suivre une séquence de manuel, ça évite en plus les photocopies , la distribution de feuilles?

celitian a écrit:

anthinéa a écrit:

A rebours a écrit:Je trouve ça quand même très injuste pour ceux qui ne viendront pas, surtout que nous dépendons très majoritairement du ramassage scolaire et que pour de multiples raisons les parents peuvent avoir le droit de garder leurs enfants chez eux.

Pareil !
D’autant plus que ne pouvoir accueillir qu’une dizaine d’élèves, une semaine sur deux ne permet pas d’assurer une réelle continuité pédagogique.

Vous n'avez pas l'impression que l'objectif est que ce cinéma dure le moins longtemps possible, et que tous les collégiens/lycéens restent finalement à distance.
Notre proviseur nous a clairement dit qu'il n'avait pas la possibilité de dire aux élèves de ne pas venir, et il était totalement d'accord sur le fait que c'était soit travail à distance ou en présence (concrètement, nous ce sera une semaine sur deux car ce sont majoritairement des internes).
Pour les lycéens/étudiants, il va falloir bien insister sur l'absence de vraies récréations et donc l'impossibilité d'aller fumer (faudrait changer le masque après).

Vous avez des infos concernant les internats ?
Ici l'internat pour les sixièmes et cinquièmes ne va pas ouvrir, les parents qui le peuvent et le veulent pourront amener leur enfant à la journée.
Si on fait le choix de l'internet, c'est qu'on habite loin donc il est peu probable que les internes reviennent sans la possibilité d'aller à l'internat.

Clecle78 a écrit:Concrètement conserver un masque quatre heures d'affilée sans boire , je ne vois pas comment faire ...

Avec un masque à élastique sur les oreilles, on peut dégager sa bouche sans toucher le tissu, et le remettre de même. J'avais vu une vidéo d'infirmières qui expliquaient cela (pour boire ou se moucher. J'imagine qu'il peut arriver qu'on se rate, mais ça doit pouvoir se faire.
J'espère que c'est ce genre de masques que nous aurons (ceux qui se nouent derrière, quand on a des cheveux longs et un peu indisciplinés, c'est compliqué à attacher, et on ne peut pas les défaire temporairement).

pogonophile a écrit:Je crois difficile de trouver le lien entre les intentions affichées, les modalités, et la spéculation sur les intentions réelles. Il est visible que ça tire dans tous les sens à la fois.

Je penche pour l'explication la plus simple : mise au pied du mur par une date lancée sans vraie réflexion, l'institution fait ce qu'elle peut entre la volonté du ministre, les réticences des collectivités, les demandes des syndicats...

C'est tout à fait ça !

pogonophile a écrit:Je crois difficile de trouver le lien entre les intentions affichées, les modalités, et la spéculation sur les intentions réelles. Il est visible que ça tire dans tous les sens à la fois.

Je penche pour l'explication la plus simple : mise au pied du mur par une date lancée sans vraie réflexion, l'institution fait ce qu'elle peut entre la volonté du ministre, les réticences des collectivités, les demandes des syndicats...

Le proviseur préférerait visiblement organiser la rentrée de septembre plutôt que celle de début juin.
Ici, le président de région est contre cette reprise, entre les transports à réorganiser, les agents à trouver, les kits sanitaires à acheter...

Clecle78 a écrit:Concrètement conserver un masque quatre heures d'affilée sans boire , je ne vois pas comment faire ...

Il est possible de boire sans devoir jeter son masque. Voir la vidéo réalisée au CHU de Nantes :

pogonophile a écrit:Je crois difficile de trouver le lien entre les intentions affichées, les modalités, et la spéculation sur les intentions réelles. Il est visible que ça tire dans tous les sens à la fois.

Je penche pour l'explication la plus simple : mise au pied du mur par une date lancée sans vraie réflexion, l'institution fait ce qu'elle peut entre la volonté du ministre, les réticences des collectivités, les demandes des syndicats...

+1
Et là, même Blanquer n'y est pour rien. Macron a jeté cette date, et tout le monde court après…
Vraiment, il faudrait arrêter ce cirque.
Dans le primaire, c'est ingérable et c'est une charge et travail et une responsabilité (morale si ce n'est pénale) énormissimes pour les directeurs et directrices, qui sont déjà bien surmenés. Rappelons nous qu'une grand majorité a charge de classe et qu'ils doivent donc assurer la préparation de la reprise en plus de la continuité pédagogique. Et qu'ils ne peuvent rien imposer à leur équipe puisqu'il n'y a aucune relation hiérarchique.
Bref, ils sont dans une situation intenable… Il y aura d'autres Christine Renon, très prochainement…

La vidéo du CHU de Nantes est très bien faite, mais il est quand même désolant que des soignants déjà surchargés doivent assurer sur leur temps libre un travail d'information qui devrait être fait par l'état...

frimoussette77 a écrit:

celitian a écrit:

anthinéa a écrit:

A rebours a écrit:Je trouve ça quand même très injuste pour ceux qui ne viendront pas, surtout que nous dépendons très majoritairement du ramassage scolaire et que pour de multiples raisons les parents peuvent avoir le droit de garder leurs enfants chez eux.

Pareil !
D’autant plus que ne pouvoir accueillir qu’une dizaine d’élèves, une semaine sur deux ne permet pas d’assurer une réelle continuité pédagogique.

Vous n'avez pas l'impression que l'objectif est que ce cinéma dure le moins longtemps possible, et que tous les collégiens/lycéens restent finalement à distance.
Notre proviseur nous a clairement dit qu'il n'avait pas la possibilité de dire aux élèves de ne pas venir, et il était totalement d'accord sur le fait que c'était soit travail à distance ou en présence (concrètement, nous ce sera une semaine sur deux car ce sont majoritairement des internes).
Pour les lycéens/étudiants, il va falloir bien insister sur l'absence de vraies récréations et donc l'impossibilité d'aller fumer (faudrait changer le masque après).

Vous avez des infos concernant les internats ?
Ici l'internat pour les sixièmes et cinquièmes ne va pas ouvrir, les parents qui le peuvent et le veulent pourront amener leur enfant à la journée.
Si on fait le choix de l'internet, c'est qu'on habite loin donc il est peu probable que les internes reviennent sans la possibilité d'aller à l'internat.

Le proviseur nous a dit une personne seulement par chambre (normalement c'est 4 ou 5).