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John
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[Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français. Empty [Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français.

par John Mer 14 Oct 2009 - 21:59
Joli ouvrage que La sagesse du professeur de français de Cécile Revéret, qui paraît aujourd'hui mercredi 14 octobre 2009.

Ce petit livre de 96 pages s'inscrit dans le cadre de la collection "Sagesse d'un métier", créée par les éditions L'Oeil neuf, et qui a pour ambition de nous présenter quelques métiers anciens et contemporains comme autant de pratiques menant à la "connaissance de soi et du monde". Or, quel métier plus emblématique que celui de professeur pour tendre vers la "connaissance de soi et du monde", puisque c'est justement vers cet idéal (toujours inaccessible) que nous essayons tant bien que mal de guider nos propres élèves ?

Cécile Revéret porte dans son ouvrage un regard mi-attendri, mi-inquiet sur le métier de professeur aujourd'hui. En sept petits chapitres de 10 à 15 pages, elle relate certains épisodes de sa vie de professeur, évoque les souvenirs que lui ont laissés ses élèves des années passées, et développe les réflexions que lui ont inspirées ses dizaines d'années au service de l'Education nationale. L'esprit de polémique est totalement absent de ce petit livre, qui nous donne à vivre les moments d'une vie comme autant d'instants propices au bonheur, au questionnement ou à l'angoisse, sentiments qui s'entremêlent ici comme dans nos pratiques quotidiennes

Ce qui marque le plus, à la lecture de ce livre, c'est la relation qui s'établit entre le professeur et l'élève, et qui constitue le fil conducteur du livre. Cécile Revéret, qui n'est en rien favorable à des réformes apparemment bien intentionnées mais parfois excessives, semble avoir fait sienne la devise de "l'élève au centre" de l'enseignement, bien avant que celle-ci ne fût officialisée par le ministère et la haute administration. C'est l'élève qui est au centre de son ouvrage, c'est lui aussi qui est au centre de sa pratique et de son attention. La bienveillance et l'attention qu'elle éprouve pour ses élèves - c'est-à-dire, faut-il le préciser, pour chacun de ses élèves - parcourent le livre, et sont une part essentielle de son ouvrage.

Mais que l'on ne s'y méprenne pas : si l'élève est ici "au centre", il n'est pas, comme l'ont imposé de manière dogmatique les instructions administratives et ministérielles, "au centre du système". D'une part, Cécile Revéret ne nous décrit pas un "système" administratif et bureaucratique : elle vit sa profession par le biais des relations, des contacts et des échanges qu'elle établit avec ses élèves et avec ses collègues. D'autre part, l'élève n'est pas seul "au centre": il n'est pas, comme cela fut imposé il y a encore quelques années, sacrifié sur l'autel de l'autonomie à tout crin, et livré à lui-même pour "construire ses savoirs". L'élève ne naît pas autonome : il le devient, et tout le désir de Cécile Revéret est de mener ses élèves au maximum de leurs capacités, en leur transmettant le "goût de la littérature", en leur faisant "aimer la grammaire", en leur apprenant "la rigueur et la logique", et en leur faisant connaître les grandes civilisations antiques. Toutes connaissances et compétences, pour reprendre la dichotomie récemment établie par les nomenclatures éducatives modernes, qui ne se règlent pas en noircissant dans une grille pré-formatée les cases "acquis" ou "non acquis", mais dont la maîtrise s'étend sur plusieurs années d'effort et d'apprentissage.

A ce titre, la place assignée à la grammaire par Cécile Revéret est tout à fait caractéristique. Oserai-je écrire que la plupart des petits exercices grammaticaux évoqués par l'écrivain dans le chapitre "L'esprit de la grammaire" (qui est proportionnellement le plus long du livre - ce n'est pas un hasard) sembleraient aujourd'hui bien difficiles à des étudiants de 20 ans ? Cécile Revéret déplore ces "générations d'enfants-cobayes" à qui l'on a fait semblant de beaucoup donner : décloisonnement, remédiation, typologisation, innovations, différenciation... (Giraudoux ne disait-il pas lui-même de se méfier extrêmement des mots abstraits en -tion et en -té ?). En réalité, explique l'auteur, les Modernes, qui se targuaient de révolutionner les modes d'enseignement des Anciens, ont beaucoup refusé à ces enfants, en les privant de ce qui avait fait leur propre culture, et en instaurant des méthodes d'apprentissage qui, parfois, ont aggravé les difficultés au lieu d'y remédier.

Ce dogmatisme aveugle, qui procédait malgré tout de bonnes intentions, Cécile Revéret ne l'analyse pas en tant que pédagogue ou spécialiste experte des sciences de l'éducation : elle en parle au travers de son expérience quotidienne, à partir des réussites ou des échecs de Caroline, d'Adeline ou de Germain. Elle en dévoile l'une des conséquences les plus dangereuses : le renoncement progressif aux contenus d'enseignement. Elle-même dit avoir renoncé à l'heure de lecture à voix haute qu'elle avait instaurée, les sixièmes ayant trop de difficultés pour lire à voix haute à tour de rôle et de manière suivie. Bien plus, c'est toute l'absurdité de certaines démarches institutionnelles qui sont en cause, comme le renoncement à tout apprentissage des bases en langues anciennes (mais le problème est le même en langues vivantes) au profit d'activités plus difficiles, mais par conséquent impossibles. Des textes que le professeur ne comprend pas lui-même sont ainsi donnés aux latinistes débutants afin que, sans apprendre par coeur les éléments de grammaire indispensables, ils doivent au contraire reconstituer et trouver lui-même le système des déclinaisons.

En français comme en langues anciennes, la volonté d'améliorer ce qui existait a mené à de bien dangereuses dérives, car elle a été suivie d'une volonté d'imposer des modes d'apprentissage trop souvent établis à partir de considérations théoriques et idéologiques. L'amour et la passion que ressent Cécile Revéret envers les grammaires française, latine, et grecque (dont elle tente de faire comprendre la beauté à ses élèves), sont à peine compatibles avec la "nouvelle grammaire" qu'elle a été censée enseigner, et dont, malgré une maîtrise de linguistique obtenue en 1970, certains termes comme "thème éclaté" ou "principes transphrastiques" ont éveillé en elle une certaine perplexité. Elle a toujours préféré enseigner à ses élèves la rigueur de l'analyse logique, et elle place ses réflexions sous le beau patronage de l'abbé de Condillac, qui n'hésitait pas à écrire, il y a plus de 200 ans : "Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser."

Réflexion profonde sur le professeur, les élèves et le français, mais aussi et surtout récit de multiples expériences : c'est avant tout pour les instants de vie qu'il relate que ce livre est savoureux. Angoisse du premier cours, espoirs réalisés, déceptions soudaines, choix d'apprentissage, échanges en salle des enseignants... les professeurs y trouveront un écho de leurs propres émotions, et le grand public y découvrira un métier qu'il connaît mal. "Instruire", "former", "répondre à la curiosité" et "donner du savoir" : voilà les objectifs que s'assigne Cécile Revéret envers ses élèves. Ces quatre éléments fondent "la "sagesse du professeur de français", qui repose tout entière sur les liens complexes instaurés, pour le meilleur comme pour le pire, entre le professeur et l'élève.

Cécile Revéret, La sagesse du professeur de français, éd. L'Oeil neuf, 13,50€, 96 pages.


Dernière édition par John le Dim 6 Fév 2011 - 18:04, édité 2 fois

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Abraxas
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[Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français. Empty Re: [Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français.

par Abraxas Jeu 15 Oct 2009 - 3:55
Rien à ajouter à l'analyse ci-dessus.
Ou si peu : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Celeborn
Celeborn
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[Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français. Empty Re: [Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français.

par Celeborn Lun 21 Déc 2009 - 22:03
Je me permets de joindre mon compte-rendu (fait au départ sur mon blog) à celui de John : ce livre m'a beaucoup touché.


Vision d'ensemble de mon métier : Cécile Revéret, La Sagesse du professeur de français


Voilà le genre de livres que j'aime : le témoignage intelligent. Cécile Revéret est une enseignante aujourd'hui à la retraite dont j'ai croisé, sur Neoprofs, une "disciple". Elle aime la grammaire et aime l'enseigner ; elle sait pourquoi et comment elle l'enseigne ; elle explique pourquoi c'est essentiel de l'enseigner. Elle n'est pas idéologue : juste spécialiste. Elle témoigne également de la dégradation de nos conditions de travail, mais surtout de la "dégradation de nos élèves". Une carrière entière offre effectivement un bon point de vue sur l'évolution de ce qui se passe dans les classes, et cette évolution n'est pas brillante.

Je prendrai comme exemple cet extrait aussi fascinant que terrifiant :

« J'ai donné à lire voix haute un petit texte extrait du Roman de Renart
. C'est Caroline, une adorable peite élève de 6e, qui est interrogée. Elle a du mal. Sa lecture est hachée, laborieuse mais, cahin-caha, très lentement et en se reprenant plusieurs fois, elle arrive au bout des phrases[...].
— En...enchantées ...de...voir...ve...venir...si belle ... pr...pr...proie ; ils se rassiette, rassassent, assassien, rassièrent...
Patience ou fascination ? Je laisse a pauvre enfant se débattre dans ses multiples tentatives pour lire
rassasièrent
; ses tâtonnements se perdent dans des borborygmes. Puis elle lève vers moi un regard déchirant et me dit d'une voix navrée :
— Madame, je ne peux pas lire ce mot : je ne l'ai pas appris...
Chère Caroline, en une phrase, tu as résumé tout le drame des enfants de ta génération. Ce jour précis, ton regard éperdu me donna envie de me battre pour que cesse cet apprentissage insensé de la lecture : apprendre des mots par cœur. Qu'on l'appelle méthode semi-gobale ou mixte, peu importe, le résultat est là : un désastre. »

Le parcours de cette enseignante serait touchant s'il n'était aussi inquiétant. Car au milieu des inspecteurs et conseillers qui récitent la dernière réforme en date, faire du Bled devient un acte militant et enseigner la grammaire vous classe dans la catégorie "démodé". Cécile Revéret explique pourtant fort bien les vertus de cet enseignement, logique, fiable, qui permet de développer les facultés de conceptualisation et le raisonnement spéculatif, qui est le révélateur de la compréhension d'un texte simple et l'outil indispensable du décryptage d'un texte complexe.

Et si, dans son livre, le désenchantement se fait sentir, c'est qu'il se fait sentir chez tous nos collègues proches de la retraite, et qui ont connu des jours meilleurs. Pas la bête rengaine du "c'était mieux avant", fondée sur rien, assénée à tout va ; juste l'expérimentation d'un lent glissement vers un métier aujourd'hui difficile, parfois dangereux, presque toujours éprouvant, à se battre contre des moulins à vent qui, chaque année, brassent davantage d'air (socle commun, histoire des arts, brevet informatique, compétences, inderdisciplinarité, réunions de liaison, projets pédagogique, modularité, accompagnement...)

Cette année, un tiers de mes élèves de 6e n'a pu me dire que le mot "tristesse" était un nom. Je me battrai pour qu'à la fin de l'année, ils connaissent les natures et les fonctions de notre langue, qu'ils comprennent les bases de la construction d'une phrase.

Je ne suis pas sûr de gagner.


NB : John, j'ai mis le lien de Néoprofs dans mon article de blog. Pour les prochains, j'essaierai de faire une approche/un extrait différent su mon blog/sur Neoprofs, mais comme là tuavais déjà ton compte-rendu, je n'ai pas voulu proposer encore un texte différent.

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minnie
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[Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français. Empty Re: [Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français.

par minnie Jeu 18 Fév 2010 - 19:05
Lu, adoré, rassurée.
Ce livre est dans les mains de chéri et filera dans le casier de ma collègue de lettres classiques (qui doit avoir l'âge de ma mère) dès qu'il sera dispo.

Ces lectures m'aident comme un manuel de survie en milieu hostile.
J'attaque le bouquin de la vieille néotit pendant les vacances.
Valivalou
Valivalou
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[Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français. Empty Re: [Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français.

par Valivalou Ven 19 Sep 2014 - 8:49
Je viens de finir ce petit livre, ravie!!!

A garder sous la main les jours de découragement!!!!!

Beaux compte-rendus, John et Celeborn!
Provence
Provence
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[Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français. Empty Re: [Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français.

par Provence Ven 19 Sep 2014 - 9:38
Merci d'avoir fait remonter ce fil. Je vais me procurer cet ouvrage.
doctor who
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Doyen

[Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français. Empty Re: [Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français.

par doctor who Ven 19 Sep 2014 - 10:45
A noter que Cécile Revéret a sorti un Précis d'analyse grammaticale et logique qui reprend et développe de manière très pratique les considérations théoriques et pédagogiques déjà présentes dans La Sagesse.

Pour commander :
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La couverture :
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L'avant-propos :

Cécile Revéret a écrit:

    Nombreux sont les jeunes maîtres et les jeunes professeurs qui nous ont fait part de leurs difficultés à enseigner la grammaire. Ce qu’ils ont eux-mêmes appris, en tant qu’élèves ou étudiants, les laisse perplexes et insatisfaits. Aussi avons-nous pensé réunir, en un ouvrage, les réponses aux questions qu’ils nous ont posées depuis plusieurs années.
    Notre projet n’était pas de rédiger un manuel de grammaire exhaustif. Nous avons choisi de privilégier un domaine où la pratique d’un professeur expérimenté méritait d’être transmise : la maîtrise de deux exercices fondamentaux, l’analyse grammaticale et l’analyse logique. La première consiste à identifier la nature des mots employés dans une phrase et à comprendre leur rôle ; la seconde consiste à saisir l’articulation des propositions au sein d’une phrase.
    On trouvera, dans des encadrés, la description et la critique des pratiques utilisées habituellement dans les classes. Notre approche est différente, fruit d’une longue expérience dans les collèges. Ignorant délibérément les critères formels comme la place des mots, elle sollicite avant tout la réflexion et fait appel à la recherche du sens de la phrase. Aussi notre point de départ est-il le verbe, noyau de la proposition. Selon qu’il s’agit d’un verbe d’état ou d’un verbe d’action, selon que l’action s’exerce ou non sur un objet, la phrase aura une construction particulière. Trouver l’objet de l’action, lorsqu’il existe, suffit généralement à donner un éclairage précieux. C’est pourquoi nous avons commencé notre description des différents compléments par la fonction de complément d’objet et avons repoussé, quelques chapitres plus loin, l’étude du sujet.
    Pour aider les élèves à identifier les fonctions des mots, nous proposons une méthode ordonnée, logique et simple. Lorsque les élèves l’ont assimilée, elle leur paraît limpide. Ils s’apercoivent que l’analyse - qu’ils pratiquent alors avec facilité - est un outil pour la compréhension des textes.
    Après l’analyse grammaticale, nous pouvons aborder l’analyse logique, qui fait appel à la même réflexion et utilise la même méthode. Cet exercice, très apprécié des élèves, leur permet de dégager le sens de phrases longues et obscures et, en d’autres circonstances, de s’assurer qu’ils ne s’expriment pas en phrases bancales.
    L’analyse logique retrouvera-t-elle sa place dans les cours de français ? Elle est une voie irremplaçable pour apprendre à bien rédiger, donc à diriger sa pensée.
    Ces exercices ne prétendent pas rendre compte de la langue dans sa totalité. Il est toujours possible de trouver des faits de langue que l’on ne saurait analyser, des constructions qui ne sauraient entrer dans les tableaux que nous proposons. Loin d’être une faille, ces emplois rétifs à l’analyse constituent aussi la richesse du langage. Ils feront la joie de l’enseignant lorsque celui-ci se trouvera face à des élèves curieux, prêts à disputer sur le rôle de tel ou tel mot, comme le font depuis toujours les grammairiens avertis.
    Nous avons volontairement laissé de côté l’étude de la morphologie. Non qu’elle nous semble secondaire. Mais nous avons pensé que cette étude ne nécessitait pas d’aide particulière, à l’inverse de l’analyse. Cependant, nous consacrons quatre chapitres à certains temps et à certains modes de la conjugaison. La sélection de ces formes verbales peut sembler arbitraire. C’est l’expérience des erreurs récurrentes qui a guidé notre choix.
    On trouvera enfin un chapitre traitant de quelques « fautes » de prononciation trop souvent entendues.
    Ce Précis s’adresse aux enseignants, non aux élèves : nous avons considéré que les connaissances de base étaient acquises. Le lecteur ne s’étonnera donc pas que certains termes soient employés avant d’être définis.
    La nomenclature utilisée est celle qui a été élaborée par le GRIP1; celle-ci figure en annexe à la fin de l‘ouvrage.
    Tous les exercices sont accompagnés de leur corrigé, sauf ceux qui demandent de laisser libre cours à l’imagination. Les exemples, variés, s’inspirent de la vie quotidienne ou sont extraits d’ouvrages d’auteurs reconnus.
    Nous espérons qu’ainsi conçues, ces leçons apporteront aux enseignants une aide efficace.


Dernière édition par doctor who le Ven 19 Sep 2014 - 18:40, édité 1 fois

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par doublecasquette Ven 19 Sep 2014 - 17:36
Avec ce lien-là, ça fonctionne mieux :
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Valivalou
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par Valivalou Ven 19 Sep 2014 - 18:38
J'avais vu cette parution et je compte me procurer ce livre tôt ou tard. J'aime beaucoup l'approche de Cécile RIVERET concernant l'apprentissage de la langue.
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[Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français. Empty Re: [Compte-rendu] Cécile Réveret, La sagesse du professeur de français.

par doctor who Ven 19 Sep 2014 - 18:42
doublecasquette a écrit:Avec ce lien-là, ça fonctionne mieux :
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Merci! J'ai édité.

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par Mamousse Ven 19 Sep 2014 - 21:58
J' ai découvert ces deux livres grâce à Néo il y a quelques mois pour l' un ( La sagesse...) et quelques semaines pour l' autre. J' ai prêté le premier à ma stagiaire et des collègues l' an dernier et vanté les mérites du précis de grammaire en conseil d' enseignement.


Dernière édition par Mamousse le Ven 19 Sep 2014 - 22:00, édité 1 fois (Raison : fautes de frappe)

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