Devinette sur les concours...

on attend, on attend... ( les nouvelles).

Les oraux en avril, me semble-t-il.

barèges a écrit:Vu, voir ci-dessus
Les historiens ont deux atouts qui manquent en ce moment à certains littéraires (je parle des universités) : la hargne et des listes de diffusions... qui diffusent.
Parce qu'au rythme où on va je ne donne pas cher du latin ( dans le secondaire et en LM dans les facs... L'épreuve disparaît du CAPES!), ni de l'ancien français. Les futures études de lettres, je les vois moitié méthodo de base (comprendre un texte- écrire en français correct) moitié culture gé (les "lumières" ce n'est pas les frères Lumière, voir un autre post... ). Avec des spécialistes des anciennes matières vieillissants qui tourneront dans un cercle de plus en plus réduit faute de transmission des savoirs et qui s'éteindront dans l'indifférence générale.
Je ne suis pas optimiste.
Je ne suis pas forcément révolutionnaire dans l'âme. Mais ce qui se passe en ce moment me fait penser, puisqu'on en est à des débats sur l'histoire, à un petit Munich de l'EN: si on se laisse avoir dans les deux mois qui viennent, c'est un immense combat qu'on perd, et les conséquences on les verra dans cinq ou dix ans, peu rattrapables.

Et alors, on fait quoi? Je veux dire, qu'est-il prévu comme opposition franche et massive?
-je suis hors jeu en ce moment puisqu'en CP, pardon si c'est stupide comme question.

Oh non, c'est loin d'être stupide et c'est bien le drame. Rien de franc, rien de massif pour l'instant. En janvier peut-être (inch'Allah...).
Je vois gros comme une maison les pédagos contre les "disciplinaires", les "précaires" contre les "établis", certifiés contre agrégés, matheux contre littéraires, tzr contre ceux qui ont des heures sups, tout ce petit monde s'observant du coin de l'oeil en attendant que quelqu'un décide d'engager quelque chose, et les réformes passant comme dans du beurre.

Mouais... Bien peur aussi... je suis toujours étonnée du peu de solidarité alors que là, la question ne se pose portant pas... A suivre en Janvier, donc.

Nouveau concours dans moins d'un an et les épreuves ne sont pas encore fixées... Apparemment, l'épreuve de conformité idéologique repointe son nez à l'oral du CAPES :

http://www.fabula.org/actualites/article34860.php

Ruthven, le lien que tu donnes me renvoie vers une fenêtre demandant ID et MP et indiquant "article en cours de validation".

Pareil

henriette a écrit:Ruthven, le lien que tu donnes me renvoie vers une fenêtre demandant ID et MP et indiquant "article en cours de validation".

Effectivement, la nouvelle a été retirée depuis ce matin ; elle relatait deux entrevues, l'une avec Th. Coulhon, conseiller de Pécresse, l'autre avec J.Ehrsam, sur la structure du CAPES de LM et de LC.

Ok. J'espère qu'elle sera remise.

Je rêve..... l'écrit de 2011 en novembre 2010 et l'oral en 2011... ???
Les épreuves vont changer aussi ??
Il est évident que si c'est le même programme cela va être bien difficile de décrocher le CAPES.
Rien qu'en Ancien français, cela demande une énorme préparation (même juste pour la trad) ... quelqu'un sait si les épreuves sont différentes ?

Deux épreuves à l'écrit : une dissertation, et une épreuve de langue (5 h) à peu près calquée sur les anciennes épreuves de 2h30, mises bout à bout. Même coefficient pour les deux épreuves.
En pratique les m1 de lettres vont probablement se transformer pour une part en année de préparation aux épreuves, avec deux mois de bachotage au début du m2.

Bye bye à l'ancien français donc ?? J'avoue trouver l'épreuve d'ancien français fastidieuse (je pèse mes mots) et les 2h 30 bien légères ms je trouve qu'il est intéressant pour un enseignant en lettres de maîtriser un minimum l'évolution historique de la langue qu'il est censée enseigner. Isn't it ? sans compter que le latin n'est plus obligatoire (ce qui soit dit en passant m'arrange quelque peu)....
A moins qu'ils ne demandent un mélange entre ancien français et français moderne.. auquel cas il faudra être fort (a mervoilles) pour revoir trad de 2000 vers, syntaxe et grammaire de l'ancien français en moins de deux mois !! sans compter les fiches de vocabulaire.. humm
Il nous retire aussi l'épreuve de langue vivante (anglais ou autre) ? mamma miaaa !!

L'ancien français, la stylistique et la grammaire moderne sont dans la même épreuve de 5h, avec un tiers des points pour chaque je crois. Plus de latin, plus de LV.

mode ironie =>
bah, les oraux auront lieu en 2011 non?
vous etes des mauvaises langues...

C'est tt bonnement hallucinant !!
Ce concours a lieu lors du M1 ou du M2 ? J'imagine difficilement qu'après la licence et deux mois de préparation (si je comprends tout bien), on puisse faire une épreuve de 5h mêlant ancien français, grammaire et stylistique... rien que la traduction d'ancien français prend un certain temps à travailler alors la grammaire de l'ancien français...

Bye bye aux autres langues vivantes... c'est intéressant tout cela .
Et à l'oral ils changent aussi les épreuves, il n'y aura plus d'épreuve d'anglais (ou de latin pour les + motivés) le jour de l'oral ?

Bidouille a écrit:C'est tt bonnement hallucinant !!
Ce concours a lieu lors du M1 ou du M2 ?

Lors du M2.

Ah ok cela leur laisse tout de même le temps de potasser avant...
Et durant l'année de M1, ils sont formés sur le terrain ?

Bidouille a écrit:Ah ok cela leur laisse tout de même le temps de potasser avant...
Et durant l'année de M1, ils sont formés sur le terrain ?

Non, il y a des stages d'observation (sans doute facultatifs), mais très honnêtement les étudiants auront d'autres chats à fouetter que d'aller se promener dans les établissements scolaires. Les stages pratiques, facultatifs eux aussi, devraient avoir lieu lors du deuxième semestre du M2 (au moment où il faudra rédiger le mémoire de recherches et préparer les oraux). C'est totalement dingue si on veut une formation de qualité sur tous les plans, mais cela ne semble pas gêner l'administration.

Du grand n'importe quoi !
Quel était le souci avec l'ancien système pour qu'ils changent cela à ce point ?
J'aimais bien le principe de la stagiairisation avec tuteur et des 6 h de cours pour se faire la main...

Quelqu'un sait si la première année, on peut se retrouver à 600 kms de chez soi ?

Bidouille a écrit:Du grand n'importe quoi !
Quel était le souci avec l'ancien système pour qu'ils changent cela à ce point ?
J'aimais bien le principe de la stagiairisation avec tuteur et des 6 h de cours pour se faire la main...

Quelqu'un sait si la première année, on peut se retrouver à 600 kms de chez soi ?

Il s'agit d'élever le niveau de recrutement - et au passage de faire des économies (entre un stagiaire à 8h et un stagiaire à 18h, il y a une sacrée économie de postes).
L'année de stage tu peux effectivement te retrouver à 600km de chez toi à moins que les règles d'affectation des stagiaires soient modifiées (jusqu'à présent pour le choix de l'IUFM intervenaient les bonifications familiales, le rang au concours et peut-être (je ne sais plus) l'ancienneté pour les ex-non-titulaires ayant réussi le concours). Toutefois dans le brouillard, ou plutôt la mélasse ambiante, difficile de savoir quelles vont être les répercussions sur le système des affectations.

Les IUFM ont pâti d'un recrutement faiblard à leurs débuts et traînent comme un boulet des formations inutiles, inadaptées ou idéologiques - rien de pire que des formateurs approximatifs qui récitent une doxa pédagogique qu'ils ne questionnent jamais ; c'est bien dommage car quand je vois le recrutement récent de certains collègues (excellents professeurs ancrés dans le terrain; personnes extrêmement qualifiées dans leur domaine), je me dis qu'il y avait moyen de transformer l'institution.

Je crois que pour l'année de stage (enfin... stage, ce n'est plus vraiment le bon mot, à 18 heures et 4,5 classes...) il y a une vague recommandation "humanitaire": affecter les heureux élus pas trop loin d'une ville pourvue d'un IUFM ou d'une université, pour que les semaines de "formation" ne soient pas trop loin du poste, et qu'inversement les stagiaires 108 heures du M2 puissent se rendre sur le poste sans trop de problèmes.
S'il n'y a pas de création de postes réservés aux stagiaires, ce sont les mutations à l'intra des titulaires qui seront bloquées (postes des villes universitaires pris par les stagiaires). Mais comme le dit Ruthven, difficile de savoir en ce moment ce qui est rumeur, bruit officiel, fuite des ministères ou vrai texte réglementaire.

C'est quand même dingue de passer un concours sans savoir où
l'on va si on est reçu... auparavant les stagiaires étaient normalement
maintenus ds les académies où ils passaient le concours, isn't it ?
C'est inquiétant de se dire qu'on peut se retrouver en Seine Saint-Denis avec
18h de cours à préparer et des allers-retours IUFM (même si l'IUFM est en Seine
Saint-Denis) la première année sans compter les allers-retours jusque chez soi pour retrouver sa famille.. j'en frémis d'avance.

Bidouille a écrit:C'est quand même dingue de passer un concours sans savoir où
l'on va si on est reçu... auparavant les stagiaires étaient normalement
maintenus ds les académies où ils passaient le concours, isn't it ?
C'est inquiétant de se dire qu'on peut se retrouver en Seine Saint-Denis avec
18h de cours à préparer et des allers-retours IUFM (même si l'IUFM est en Seine
Saint-Denis) la première année sans compter les allers-retours jusque chez soi pour retrouver sa famille.. j'en frémis d'avance.

Non. Les stagiaires n'étaient pas nécessairement maintenus dans l'académie où ils passaient le concours. Les enseignants font (encore ?) partie de la fonction publique nationale !

oui oui je sais ms je pensais que la 1ère année c'était l'un des "cadeaux" qui leur était fait. La plupart des mes camarades de fac ont eu ce "privilège" avant de découvrir diverses académies par la suite.

Si tu étais inscrit à l'IUFM, oui, tu restais pour ton stage, i.e. ta 2e année d'IUFM, dans le même IUFM . Par contre ce n'était pas le cas si tu présentais le CAPES en candidat libre (ce fut mon cas, et j'ai dû faire mon stage du coup dans une académie déficitaire dans ma discipline).