Circulaire de rentrée 2011

Pour les amateurs de prose administrative, elle est là :

http://www.education.gouv.fr/cid55941/mene1111098c.html

Merci pour l'info. On n'y voit pas tellement plus clair, concernant les ECLAIRS...

Merci.

La prévention de l'illettrisme doit être la préoccupation permanente de tous les acteurs du système éducatif.

ça j'adore.

Donc SCC : Objectif lire écrire compter calculer avant la fin de la troisième soit en 9 ans.

SLECC : Même objectif mais ils y arrivent en deux ans.

Bilan : 7 ans pour apprendre par compétences à lire le journal en disant si c'est fiable ou pas, à apprendre le tri des déchets, à s'asseoir sur une chaise, à pas taper, à pas trop insulter les profs (parcequ'il faut s'exprimer quand même) etc...

Le dictionnaire des écoliers
Le projet de dictionnaire des écoliers a permis à près de 100 000 enfants d'apprendre le vocabulaire en écrivant des définitions et des exemples. Le tout nouveau dictionnaire des écoliers sera consultable dès le 1er juin. Le projet sera poursuivi dans les années à venir.

huhu

Vont-ils remettre les Gays en annexe de la définition de "pédale" ? suspens.

Ruthven a écrit:Pour les amateurs de prose administrative, elle est là :

http://www.education.gouv.fr/cid55941/mene1111098c.html

Le problème, c'est la 1e phrase : on est tellement mort de rire qu'on ne peut plus poursuivre.

Bien vu Finrod !

Le dictionnaire des écoliers
Le projet de dictionnaire des écoliers a permis à près de 100 000 enfants d'apprendre le vocabulaire en écrivant des définitions et des exemples. Le tout nouveau dictionnaire des écoliers sera consultable dès le 1er juin. Le projet sera poursuivi dans les années à venir.

Rappelons les meilleurs morceaux de ce dictionnaire :
https://www.neoprofs.org/t21906p75-academie-de-creteil-et-illettrisme-le-dictionnaire-des-eleves-est-sorti

Cripure a écrit:
Le problème, c'est la 1e phrase : on est tellement mort de rire qu'on ne peut plus poursuivre.

Un objectif naturel s'impose à chacun des acteurs de l'École : améliorer les acquis des élèves significativement et durablement à tous les niveaux de la scolarité.

...

les résultats des enquêtes nationales et internationales soulignent, d'une part, la performance moyenne de notre système éducatif et, de l'autre, des écarts importants entre les élèves, déterminés par le cadre social et culturel.

J'aurais pas dit "moyen" moi.

On remarque aussi, que d'après le ministère, c'est pas du tout la faute de l'école les écarts, c'est le cadre Social et Culturel.

Vivement le 1er juin !

Je rappelle que la première version du dictionnaire de Créteil, dont nous avions abondamment célébré la richesse et les 1001 surprises qui l'émaillaient, était censée avoir été relue par un enseignant de lettres !

Cripure a écrit:

Ruthven a écrit:Pour les amateurs de prose administrative, elle est là :

http://www.education.gouv.fr/cid55941/mene1111098c.html

Le problème, c'est la 1e phrase : on est tellement mort de rire qu'on ne peut plus poursuivre.

Je viens d'essayer : c'est vrai, ça marche ! Même si on s'accroche des deux mains à son siège pour rester de marbre !

Merci Cripure pour ce petit instant de joie !

doublecasquette a écrit:

Cripure a écrit:

Ruthven a écrit:Pour les amateurs de prose administrative, elle est là :

http://www.education.gouv.fr/cid55941/mene1111098c.html

Le problème, c'est la 1e phrase : on est tellement mort de rire qu'on ne peut plus poursuivre.

Je viens d'essayer : c'est vrai, ça marche ! Même si on s'accroche des deux mains à son siège pour rester de marbre !

Merci Cripure pour ce petit instant de joie !

Mettez-le dans "les joies du jour"

Il s'agit donc de concilier l'École pour tous et la réussite de chacun, en s'assurant que chaque élève, quel que soit son parcours, dispose d'un corpus commun de connaissances et de valeurs à la fin de la scolarité obligatoire. Trois lignes de force sous-tendent cette ambition : la priorité absolue donnée à la maîtrise des savoirs fondamentaux, la personnalisation des parcours des élèves et la volonté d'accorder une plus grande liberté d'action aux établissements scolaires, dans le double dessein de promouvoir l'excellence et de lutter contre les inégalités.


Moi, trois lignes de forces qui ont un double dessein — à moins que ça ne soit la troisième ligne seule qui ait un double dessein ? la construction grammaticale n'est pas claire — ça me file un léger mal de crâne.

Je sens que je n'ai pas su élaborer un corpus de connaissances et de valeurs en commun avec les rédacteurs de ce magnifique morceau de bravoure.



Je pense qu'on devrait donner quelques circulaires de ce genre à étudier en littérature en Terminale L — quand ils en auront fini avec la prose du Général.

Rikki a écrit:Il s'agit donc de concilier l'École pour tous et la réussite de chacun, en s'assurant que chaque élève, quel que soit son parcours, dispose d'un corpus commun de connaissances et de valeurs à la fin de la scolarité obligatoire. Trois lignes de force sous-tendent cette ambition : la priorité absolue donnée à la maîtrise des savoirs fondamentaux, la personnalisation des parcours des élèves et la volonté d'accorder une plus grande liberté d'action aux établissements scolaires, dans le double dessein de promouvoir l'excellence et de lutter contre les inégalités.


Moi, trois lignes de forces qui ont un double dessein — à moins que ça ne soit la troisième ligne seule qui ait un double dessein ? la construction grammaticale n'est pas claire — ça me file un léger mal de crâne.

Je sens que je n'ai pas su élaborer un corpus de connaissances et de valeurs en commun avec les rédacteurs de ce magnifique morceau de bravoure.



Je pense qu'on devrait donner quelques circulaires de ce genre à étudier en littérature en Terminale L — quand ils en auront fini avec la prose du Général.

Ils ne comprendront jamais : il y a des formes de "être" au subjonctif.

Cripure a écrit:

Rikki a écrit:Il s'agit donc de concilier l'École pour tous et la réussite de chacun, en s'assurant que chaque élève, quel que soit son parcours, dispose d'un corpus commun de connaissances et de valeurs à la fin de la scolarité obligatoire. Trois lignes de force sous-tendent cette ambition : la priorité absolue donnée à la maîtrise des savoirs fondamentaux, la personnalisation des parcours des élèves et la volonté d'accorder une plus grande liberté d'action aux établissements scolaires, dans le double dessein de promouvoir l'excellence et de lutter contre les inégalités.


Moi, trois lignes de forces qui ont un double dessein — à moins que ça ne soit la troisième ligne seule qui ait un double dessein ? la construction grammaticale n'est pas claire — ça me file un léger mal de crâne.

Je sens que je n'ai pas su élaborer un corpus de connaissances et de valeurs en commun avec les rédacteurs de ce magnifique morceau de bravoure.



Je pense qu'on devrait donner quelques circulaires de ce genre à étudier en littérature en Terminale L — quand ils en auront fini avec la prose du Général.

Ils ne comprendront jamais : il y a des formes de "être" au subjonctif.

Au subjonc-quoi ? J'suis qu'instit de base, moi, j'suis pas mastérisée, j'comprends pas tout...

Des réactions de syndicats :


SGEN-CFDT

SNALC (par Claire Mazeron)

SE-UNSA 84 (fédération départementale).


J'ai rien trouvé d'autre à lire dessus. A part un lien sur "CGT educ'ation".

Rikki a écrit:

Cripure a écrit:

Rikki a écrit:Je pense qu'on devrait donner quelques circulaires de ce genre à étudier en littérature en Terminale L — quand ils en auront fini avec la prose du Général.

Ils ne comprendront jamais : il y a des formes de "être" au subjonctif.

Au subjonc-quoi ? J'suis qu'instit de base, moi, j'suis pas mastérisée, j'comprends pas tout...

Feu ma mère, instit de base, m'apprit le subjonctif dans sa classe de CM2.
Elle n'était pas mastérisée (pas plus que moi, d'ailleurs), pas même deugée.
Elle faisait juste son travail. Et recevait les parents (je sais, j'attendais sous le préau qu'on pût enfin rentrer )

Bel imparfait du subjonctif : lors de la soutenance de thèse, on me complimenta pour son usage afin qu'il perdurât. :lol!:

condorcet a écrit:Bel imparfait du subjonctif : lors de la soutenance de thèse, on me complimenta pour son usage afin qu'il perdurât. :lol!:

Il n'est pas difficile à conjuguer et il permet des nuances : pourquoi le supprimer ?

Je suis totalement d'accord et le trouve très commode à l'usage.

Cripure a écrit:

Rikki a écrit:

Cripure a écrit:

Rikki a écrit:Je pense qu'on devrait donner quelques circulaires de ce genre à étudier en littérature en Terminale L — quand ils en auront fini avec la prose du Général.

Ils ne comprendront jamais : il y a des formes de "être" au subjonctif.

Au subjonc-quoi ? J'suis qu'instit de base, moi, j'suis pas mastérisée, j'comprends pas tout...

Feu ma mère, instit de base, m'apprit le subjonctif dans sa classe de CM2.
Elle n'était pas mastérisée (pas plus que moi, d'ailleurs), pas même deugée.
Elle faisait juste son travail. Et recevait les parents (je sais, j'attendais sous le préau qu'on pût enfin rentrer )

Mes hommages à feu Madame votre Mère.

J'ai le plus grand respect pour elle, croyez-le.

Que de bons souvenirs avec le subjonctif imparfait. Je me souviens encore de cette journée de 3ème où notre prof de français nous demanda de conjuguer le verbe "absoudre" au subjonctif imparfait 3ème personne du singulier. J'ai appris qu'il ne suffisait pas de lire les conjugaisons du beshrell ce jour là mais que les petites notes de bas de page peuvent parfois se révéler utiles.

Bescherelle !

(j'en ai bouffé, du Bescherelle à copier en punition, quand j'étais en Sixième... "vous me copierez le verbe se taire à tous les temps et à tous les modes, mademoiselle !")

Rikki a écrit:

Cripure a écrit:

Rikki a écrit:

Cripure a écrit:

Rikki a écrit:Je pense qu'on devrait donner quelques circulaires de ce genre à étudier en littérature en Terminale L — quand ils en auront fini avec la prose du Général.

Ils ne comprendront jamais : il y a des formes de "être" au subjonctif.

Au subjonc-quoi ? J'suis qu'instit de base, moi, j'suis pas mastérisée, j'comprends pas tout...

Feu ma mère, instit de base, m'apprit le subjonctif dans sa classe de CM2.
Elle n'était pas mastérisée (pas plus que moi, d'ailleurs), pas même deugée.
Elle faisait juste son travail. Et recevait les parents (je sais, j'attendais sous le préau qu'on pût enfin rentrer )

Mes hommages à feu Madame votre Mère.

J'ai le plus grand respect pour elle, croyez-le.

Elle vous serre sur ses os.