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par barèges Dim 22 Mai 2011 - 22:28
Marie Laetitia a écrit:
barèges a écrit:

Je reviens là-dessus, parce que ces chiffres manquent cruellement. Pourquoi une telle enquête n'est-elle pas réalisée? Nombre d'heures effectuées par des non-titulaires sur une année N, par rapport au nombre total d'heures d'enseignement prises en charge par les EC, au niveau national ?

pourtant avec les déclarations d'horaires, ça devrait être possible.

Je me le demande... Parce qu'un vacataire est dans le compte des heures complémentaires. Si c'est un chiffre global, personne ne sait s'il s'agit du total des heures sup faites par les EC et PRAG ou le service d'un ou plusieurs vacataires.
Je ne suis pas sûre d'avoir existé au niveau comptable en tant que vacataire.
Recevoir un "contrat" - un simple décompte d'heures... Si j'avais été absente il aurait été le même, qui vérifie? - un mois après mon dernier cours ne m'a pas convaincue du contraire.
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User5899
Demi-dieu

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par User5899 Dim 22 Mai 2011 - 22:29
Marie Laetitia a écrit:Faudra quand même que tu m'expliques, Ruthven, qui fait cours en L1 ou L2 à part des MCF (et éventuellement un ATER à mi-temps et un vacataire pour maxi un cours par semaine)... projet PS pour l'enseignement supérieur (et la recherche) - Page 6 3795679266 il doit y avoir de sacrées différences entre disciplines alors...

D'autre part comment veux-tu favoriser la recherche sans attirer des étudiants prêts à en faire, or comment attirer des étudiants vers la recherche en les confiant à de purs enseignants pendant toute la licence ?! Si une étudiante ou deux viennent me voir en fin d'année parce qu'ils voudraient que je les dirige en master, c'est parce qu'en faisant des cours et des TD généraux j'ai développé ici où là des aspects de ma recherche ou des domaines sur lesquels je travaille, ça les a attiré et fait réfléchir pour un mémoire de recherche.

En outre pour inciter les étudiants à faire de la recherche c'est à dire à se placer entre les mains d'un directeur, il est très préférable que les étudiants aient eu l'occasion de voir à l'oeuvre des enseignants-chercheurs. Mon directeur m'a vu depuis ma première année, il connaît par coeur mes défauts et mes qualités, et je suis convaincue que ça a été déterminant dans la stimulation qu'il n'a cessé de m'offrir.

Ne mettre que des PRAG en licence, c'est réduire mécaniquement le nombre d'enseignants-chercheurs... Rolling Eyes

Quant à l'aspect morcellé, cela rejoint ce que j'ai coutume de dire: trop de contrôle dans le secondaire, pas assez dans le supérieur. Un tout petit peu d'encadrement dans les maquettes ne serait peut-être pas mauvais. Mais à condition que les maquettes soient visés par des enseignants chercheurs et non par le ministère qui n'est pas compétent en la matière. Pas envie de voir l'idéologie qui pourrit le secondaire pourrir aussi les facs.
Marie-Laetitia, un cursus de licence, en lettres, ça ressemble souvent à ceci : L1 Montaigne & Pascal, L2, Diderot & Verlaine, L3, Apollinaire et Balzac. Plus un peu de grammaire. Pour les langues anciennes, c'est plus structuré, mais ça repose la plupart du temps là aussi sur deux auteurs par langue et par an. La prépa, je répète, en lettres, c'est en deux ans un vrai cursus littéraire général : histoire littéraire, histoire des genres, critique littéraire, dissertations, etc. Y'a pas photo !
Marie Laetitia
Marie Laetitia
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par Marie Laetitia Dim 22 Mai 2011 - 22:29
barèges a écrit:
Marie Laetitia a écrit:

Après, qu'il y ait un tel turn over que ça pose un problème c'est là la responsabilité du directeur du département et des responsables des maquettes...
Ce serait si simple ! Je ne jetterais certainement pas la pierre au directeur de département dans ce cas-là. C'est souvent l'un des "fixes", avec le sacrifice en recherche que cela implique, et il gère comme il peut le problème année par année. Justement, j'en connais qui doivent chaque année se battre pour obtenir les X chapeaux d'ATER dont ils ont besoin, face à la pénurie d'encadrement : ce ne sont donc pas les postes ATER "pérennes" dont tu parles, mais il y en a besoin du même nombre chaque année). Et s'ils n'obtiennent pas cela... Hop, des vacataires !

un labo, c'est quoi? Il y a à peine une pièce vide avec deux trois ordinateurs à ce nom et encore...
Ah, on a le même... Mais si l'AERES passe, il faut dire que tu y vas tous les jours dans une ambiance stimulante et que le matériel est au top, que c'est le centre de ta vie :-D

faudrait déjà que je comprenne ce que je dois pondre comme document pour l'AERES là cette semaine (et ce n'est pas gagné Rolling Eyes )

_________________
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)


Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...


Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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marc44
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projet PS pour l'enseignement supérieur (et la recherche) - Page 6 Empty Re: projet PS pour l'enseignement supérieur (et la recherche)

par marc44 Dim 22 Mai 2011 - 22:30
Ruthven a écrit:

La question de l'orientation est souvent un cheval de Troie pour vider l'enseignement disciplinaire de ses horaires ;

merci de ces infos. Je connais mal la terminale.... donc la proposition est foireuse, mais
tu conclus quand même qu'actuellement, c'est foireux aussi, non ?

J'ai cru oser interpréter de Filâtre :
- se donner le temps de convaincre Marie-Charlotte qu'un BTS, ça serait mieux que la fac pour son profil praticopratique
- aller convaincre de gré ou de force les profs de BTS qu'il vont avoir des élèves un peu moins bons, qu'il faut remettre les viviers en face des formations correspondantes.
- s'arranger pour remettre à fac "standard" un paquet bons élèves qui passent par l'IUT pour ensuite poursuivre....
Tout ça fait un savant jeu de taquin.


Dernière édition par marc44 le Dim 22 Mai 2011 - 22:34, édité 1 fois
Marie Laetitia
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par Marie Laetitia Dim 22 Mai 2011 - 22:30
Cripure a écrit:
Marie-Laetitia, un cursus de licence, en lettres, ça ressemble souvent à ceci : L1 Montaigne & Pascal, L2, Diderot & Verlaine, L3, Apollinaire et Balzac. Plus un peu de grammaire. Pour les langues anciennes, c'est plus structuré, mais ça repose la plupart du temps là aussi sur deux auteurs par langue et par an. La prépa, je répète, en lettres, c'est en deux ans un vrai cursus littéraire général : histoire littéraire, histoire des genres, critique littéraire, dissertations, etc. Y'a pas photo !

Suspect eh bien là je viens de perdre tous mes regrets de ne pas avoir fait une licence de lettres...

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Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...


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marc44
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par marc44 Dim 22 Mai 2011 - 22:33
Marie Laetitia a écrit:
Quant à Marc, il y a comme un fossé idéologique, apparu je crois au début de ce fil.

entre moi et tous les autres ici ? diable. c'est que c'est un endroit bien particulier.

Marie Laetitia
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par Marie Laetitia Dim 22 Mai 2011 - 22:33
marc44 a écrit:
Marie Laetitia a écrit:
Quant à Marc, il y a comme un fossé idéologique, apparu je crois au début de ce fil.

entre moi et tous les autres ici ? diable. c'est que c'est un endroit bien particulier.


non, entre ton discours et le mien. Cf ma réponse de ce matin.

Sur ce, je vous laisse, pour ce soir.

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Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...


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barèges
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par barèges Dim 22 Mai 2011 - 22:34
Marie Laetitia a écrit:

faudrait déjà que je comprenne ce que je dois pondre comme document pour l'AERES là cette semaine (et ce n'est pas gagné Rolling Eyes )

Il faut surtout éviter de dire ça :

un labo, c'est quoi? Il y a à peine une pièce vide avec deux trois ordinateurs à ce nom et encore... Dans ma fac d'inscription je suis incapable de dire où se trouve le labo, on bosse tous en bibliothèque ou centre d'archive
Je crois que ça ne fait pas partie de leur vision idéale du labo Wink
Ruthven
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Guide spirituel

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par Ruthven Dim 22 Mai 2011 - 22:45
marc44 a écrit:
Ruthven a écrit:

La question de l'orientation est souvent un cheval de Troie pour vider l'enseignement disciplinaire de ses horaires ;

merci de ces infos. Je connais mal la terminale.... donc la proposition est foireuse, mais
tu conclus quand même qu'actuellement, c'est foireux aussi, non ?

J'ai cru oser interpréter de Filâtre :
- se donner le temps de convaincre Marie-Charlotte qu'un BTS, ça serait mieux que la fac pour son profil praticopratique
- aller convaincre de gré ou de force les profs de BTS qu'il vont avoir des élèves un peu moins bon, qu'il faut remettres les viviers en face des formations correspondantes.
- s'arranger pour remettre à fac "standard" un paquet bons élèves qui passent par l'IUT pour ensuite poursuivre....
Tout ça fait un savant jeu de taquin.

C'est foireux car il n'y a pas l'offre qui correspond à la demande ; il faudrait plus de places en BTS/IUT/Licence Pro (mais je ne sais pas si le marché du travail pourrait les absorber). Mais l'éducation à l'orientation reste toujours le moyen de supprimer des cours (un peu comme le projet professionnel en L).

Quant à ton interprétation des propos de Filâtre, je ne suis pas convaincu sur ce qu'il dit :
- le souci n'est pas tant de convaincre Marie-Charlotte que de lui trouver une place en BTS.
- mettre des élèves moins bons en BTS, c'est la logique qui apparaît aujourd'hui : les Bac Pro en BTS et les ST en IUT et Bac+5. Or, j'ai des collègues en BTS indus (qui ne remplissent pas complètement (car là encore, tous les BTS ne sont pas à la même enseigne), qui disent que pour les Bac Pro, c'est extrêmement difficile). Les entreprises ne seront jamais d'accord pour modifier les référentiels afin de les adapter au public (ou alors on aura des BTS garderie qui ne donneront pas d'emploi).
- quant à la proposition 3, il faudrait quand même que la fac communique mieux sur ses filières concours et sur des formations d'ingénieur en Master Pro, ou alors ouvrir des places en IUT (parce que les élèves qui vont en IUT savent très bien qu'ils seront encadré et non livrés à eux-mêmes, qu'ils sont sélectionnés, que s'ils ne brillent pas, ils auront un diplôme monnayable sur le marché de l'emploi, que s'ils brillent, ils pourront poursuivre en école d'ingé).
John
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par John Dim 22 Mai 2011 - 22:48
des formations d'ingénieur en Master Pro
Ca existe, ça ?

C'est plutôt l'inverse : des masters ouverts à des étudiants en école d'ingénieur.

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barèges
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par barèges Dim 22 Mai 2011 - 22:50
John a écrit:
des formations d'ingénieur en Master Pro
Ca existe, ça ?


J'ai un ami qui en a fait un. Il est ingénieur, embauché sur la même grille salariale que ceux qui sortent d'école. Il a un cursus purement universitaire, licence puis master pro.
John
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par John Dim 22 Mai 2011 - 22:51
C'est quoi comme master pro ?

Et il a vraiment le titre d'ingénieur ?

Il n'aurait pas fait un IUP ?

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par Ruthven Dim 22 Mai 2011 - 22:54
John a écrit:
des formations d'ingénieur en Master Pro
Ca existe, ça ?

C'est plutôt l'inverse : des masters ouverts à des étudiants en école d'ingénieur.

Il y a des Masters d'ingéniérie [dans le Tertiaire, pédagogique :lol: ] mais aussi scientifique ; par ex. : http://www.univ-bpclermont.fr/FORMATIONS/Master/meca/
En revanche, je doute qu'ils donnent le titre d'ingénieur diplômé.
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marc44
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projet PS pour l'enseignement supérieur (et la recherche) - Page 6 Empty Re: projet PS pour l'enseignement supérieur (et la recherche)

par marc44 Dim 22 Mai 2011 - 22:54
John a écrit:
des formations d'ingénieur en Master Pro
Ca existe, ça ?
C'est plutôt l'inverse : des masters ouverts à des étudiants en école d'ingénieur.

Ca existe de fait. Ces formations ne donnent pas le diplôme d'ingénieur, mais
un master d'ingénierie en XXXX. Très généralement, l'emploi et et la formation sont appréciés.
Ces diplômes ont le plus souvent été construits à partir des IUP (formation univ un peu sélective et de qualité
mais bancale car à BAC+4). Typiquement le genre de truc bien à la fac dont on ne parle jamais, parce que c'est une affaire qui tourne.

Ensuite, il y a eu une récente bagarre sur la possibilité d'utilise le terme "master d'ingénierie", entre l'AERES et la CTI, mais c'est anecdotique.

@Ruthven : oui, ouvrir plus de places en BTS, c'est ça qui est dans le tuyau.
Effectivement, ensuite il faut que le marché absorbe, mais entre ça et "niveau L1 histoire loupé", mieux vaut ça.



Dernière édition par marc44 le Dim 22 Mai 2011 - 23:00, édité 1 fois
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barèges
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par barèges Dim 22 Mai 2011 - 22:55
Je ne connais pas l'intitulé. C'est de la mécanique.
Il a vraiment le titre d'ingénieur ("ingénieur-calcul"). Il a trouvé très facilement, au premier ou second entretien. Apparemment il est un peu "référence technique" dans ses équipes.
Le master 2 comprenait un gros stage en entreprise en fin d'année.
Ce n'est pas un IUP, mais un master pro, anciennement DESS.
Ruthven, j'édite : je crois bien qu'il s'agit précisément de celui que tu donnes en lien!!


Dernière édition par barèges le Dim 22 Mai 2011 - 22:56, édité 1 fois
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marc44
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par marc44 Dim 22 Mai 2011 - 22:55
on est vraiment bien synchronisé....
Condorcet
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par Condorcet Lun 23 Mai 2011 - 0:16
Marie Laetitia a écrit:
Ruthven a écrit:
Marie Laetitia a écrit:bon, he bien, discutez entre vous, je ne voudrais pas vous déranger...

Ah si Marc: votre commisération à l'égard des moniteurs et des ATER, elle tombe à plat. Parce que l'on préfère encore avoir un poste précaire dans le sup pour faire une thèse que pas de thèse parce qu'aucun contrat possible dans le sup.

Tu personnalises trop les choses ! Et tu fais comme si l'université fonctionnait parfaitement bien : or il est manifeste qu'il y a des soucis 1) d'encadrement insuffisant (encore plus criant avec les disciplines littéraires), 2) pédagogique, 3) de recrutement des étudiants.

jamais dit que l'université fonctionnait parfaitement bien ! Mais toute cette discussion part de biais avec des intervenants qui ne sont pas dans le supérieur (ou alors l'ont été ponctuellement) mais sont convaincus que les facs fonctionnent qu'avec un public dont personne ne veut ailleurs (c'est faux), que les MCF sont de gros planqués qui en font le moins possible, que proposer des enseignants-chercheurs en Licence ça ne sert à rien (je n'ai eu aucune réponse aux arguments que j'ai proposés), etc etc.

Je suis docteur qualifié en histoire contemporaine (section CNU n°22).


Dernière édition par condorcet le Lun 23 Mai 2011 - 14:23, édité 1 fois
Marie Laetitia
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par Marie Laetitia Lun 23 Mai 2011 - 9:14
John a écrit:
Jamais dit cela. Je trouve qu'un MCF est plutôt mal payé, mais vu l'investissement pédagogique nécessaire en L1 et L2 (notamment en terme de devoirs réguliers) si on veut pouvoir redresser la barre, je me demande s'il ne vaudrait mieux pas concentrer leurs interventions en M (ou L3) et D pour leur permettre de réellement faire de la recherche.
Mais ça va réduire le nombre de postes de MdC, Ruthven... Tu ne veux tout de même pas que les ATER actuel(le)s finissent Prag, Prce ou prof du secondaire, non ?

et cette pauvre tentative après avoir joué le type qui veut bien discuter, loyalement... Rolling Eyes

non mais c'est à peine pas cohérent, hein, j'ai tellement de mépris (selon toi) pour les profs du secondaire que je viens leur causer. C'est donc que je suis maso. Cherchez l'erreur. Suspect

Je commence à être fatiguée de tes interprétations douteuses, John.

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Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...


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par Ruthven Mer 25 Mai 2011 - 10:30
Deux liens :

- l'un sur le devenir post-bac : http://orientation.blog.lemonde.fr/2011/05/25/apres-le-bac-qui-reussit-et-ou/

- l'autre (pour faire râler Marie Laetitia) de mise en garde sur les doctorats en LSH :
http://sites.google.com/site/antidoctorat/
Marie Laetitia
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Bon génie

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par Marie Laetitia Mer 25 Mai 2011 - 13:24
le 2e ne met fait même pas râler, je ne suis pas d'accord avec le ton acide (bon, dans cinq ans, thèse bouclée, publiée peut-être et tjrs à la recherche d'une titularisation, je parlerai peut-être de la même manière) mais je le suis en revanche avec le fond. On ne fait pas une thèse à l'aveugle, sans assurer ses arrières, sans cultiver d'excellentes relations avec son directeur. Et on prend tout ce qui arrive de bien en se disant que l'on a de la chance. Mais qu'il ne faut ni rêver (de trop) ni se croire des droits et des dus.

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Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...


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barèges
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par barèges Lun 30 Mai 2011 - 22:52
Un article sur la précarité dans l'Université :

Une loi sur la résorption de la précarité dans la fonction publique devrait être présentée à l’été 2011 devant l’Assemblée nationale. Reste à savoir quels seront ses effets sur les administratifs, les enseignants et les chercheurs contractuels, qui composent aujourd’hui une bonne partie des équipes des établissements du supérieur. ATER, contractuels, post-docs, vacataires : état des lieux de ces précaires du supérieur et de ce qu'ils traduisent de son fonctionnement.

Un an après la promesse de Nicolas Sarkozy de faire disparaître progressivement tous les contractuels de la fonction publique, l’accord signé le 31 mars 2011 par le ministre François Baroin, l’ancien secrétaire d’État Georges Tron et six organisations syndicales fait naître beaucoup d’attentes dans l’enseignement supérieur.

Il devrait déboucher sur la présentation d’une loi cet été qui définira les contours du dispositif : “Nous attendons de ce nouveau cadre qu’il stabilise la situation de nombreux personnels contractuels, reconnaît Sophie Béjean, présidente de l’université Bourgogne-Dijon et présidente de la commission des moyens et des personnels de la CPU. Mais pour cela, il faut aussi que l’État s’engage financièrement et compense les charges supplémentaires que ces ‘CDIsations’ vont entraîner pour les établissements.” Le sujet est d’autant plus sensible que les universités autonomes crient déjà à la disette et à la sous-dotation de moyens.

Précaires : combien de bataillons ?

Dans ce contexte, combien de personnes seront concernées sur l’ensemble des précaires du supérieur ? Bien difficile de faire des paris. Leur nombre est déjà en soi sujet à caution. Alors que l’enquête réalisée en février 2009 par l’intersyndicale avançait la fourchette de 45.000 à 50.000 précaires (soit environ 20 % des effectifs), le ministère tablait plutôt sur 37.000. Et malgré l’obligation faite désormais aux universités autonomes de produire des bilans sociaux, la photographie sur le plan national reste floue.

Cette difficulté tient aussi au fait que les visages de la précarité sont multiples : “Il y a d’un côté des situations que l’on pourrait qualifier de naturelles, celles de l’entrée dans le monde de la recherche à travers le contrat doctoral ou un poste d’ATER, et puis il y a les situations plus complexes où des postes administratifs sont occupés par des contractuels à défaut de l’être par des fonctionnaires, poursuit Sophie Béjean. Même si dans le cadre de la loi sur l’autonomie, les universités ont développé une vraie politique RH en direction de ces contractuels, à la fois en tenant compte de l’évolution des carrières et en leur garantissant l’octroi de primes.”

Là encore, c’est la question cruciale de la répartition de l’enveloppe budgétaire qui est posée, avec, au cas par cas, des choix stratégiques d’externalisation de tâches comme le nettoyage, le gardiennage, la restauration, etc. Ces évolutions se sont d’ailleurs traduites sur le terrain par de fortes mobilisations syndicales, à l’UMPC, à l’ENS ou ailleurs.
Une recherche avec de plus en plus de contractuels

Dans un même mouvement, les syndicats et les collectifs comme SLU ou SLR dénoncent un financement de la recherche de plus en plus arrimé à une logique de “projets”. Sont visés notamment les projets ANR, qui multiplient les équipes hybrides formées autour d’un cœur de titulaires entourés de contractuels, recrutés (pour le projet) sur divers métiers de la recherche : “Ce sont des CDD, voire des activités rémunérées à la tâche, qui sont ainsi multipliés”, écrit le collectif PECRES, qui signe un livre récent “Recherche précarisée, recherche atomisée”, ajoutant que si l’ANR “ne communique pas le nombre précis de CDD qu’elle crée chaque année”, son bilan social indique pour 2008 que les dépenses de rémunération constituaient la première destination de ses financements (à hauteur de 49,1 %). Les derniers chiffres officiels (2006) sont ceux publiés par l’OST (Observatoire des sciences et techniques). Celui-ci estime que les enseignants-chercheurs contractuels représentent 23 % de l’ensemble des effectifs des universités (et que trois quarts d’entre eux sont des doctorants).

Mais tout porte à croire que ces cinq dernières années, la recherche contractuelle s’est développée tant à l’université que dans les organismes de recherche. Avec, à la clé, une forte instabilité des débuts de carrière. À l’image du parcours chaotique de Julien H. (alias “Antonin”, cofondateur du collectif PAPERA). À 36 ans, il est de ces jeunes chercheurs qui, après avoir obtenu un doctorat en neurosciences, s’est retrouvé à enchaîner les contrats de post-docs dans un institut de recherche. Jusqu’au jour où il a claqué la porte, fatigué qu’on ne lui propose aucune perspective de carrière. Aujourd’hui, il est au chômage et s’oriente plutôt vers la recherche dans le privé en France et surtout à l’international : “Un post-doc ne peut pas espérer construire une carrière française en enchaînant les contrats sur plus de quatre ans, car sa candidature est alors immédiatement retoquée aux comités de sélection ou aux commissions de qualification. Le problème est de se retrouver trop isolé et de ne pas publier assez.”

Les vacataires en roue de secours

Dernier chaînon du système : les vacataires, ces “enseignants” (doctorants, professeurs du primaire ou secondaire, journaliste, etc.) appelés à la rescousse pour prendre en charge quelques heures de cours. “Le LMD a introduit une forte élasticité des parcours universitaires, les étudiants pouvant construire leur année à la carte. Voyant que leur cours est très demandé, les maîtres de conférences doivent souvent recruter à la va-vite un vacataire en renfort”, soutient Emmanuel Saint-James, président de Sauvons la recherche.

La plupart du temps, le recrutement se fait par le bouche à oreille ou bien en passant par les réseaux sociaux ou des sites de diffusion – comme la mailing-list de l’Association nationale des candidats aux métiers de la science politique (ANCMSP) – et dans des temps records, parfois une ou deux semaines avant le début du cours. Les syndicats dénoncent régulièrement des conditions de recrutement tout à fait illégales : système de prête-nom pour pouvoir recruter une personne au-delà de 28 ans n’ayant pas d’emploi principal (ce qui est pourtant la règle) ; multiplication des vacations dans différents établissements (ce qui est là aussi interdit) ; sous-traitance à un vacataire d’heures complémentaires facturées à l’enseignant-chercheur en charge du cours et reversées de la main à la main.

Pour tous ces cas, bien sûr, pas de contrat et aucun moyen de se défendre. “Les vacations, c’est à la débrouille, résume Julien H. Souvent les vacataires sont très isolés parce que leur seul contact, c’est le MCF qui les a recrutés. Ils viennent juste faire leurs cours et ne connaissent personne.” Et même quand il y a contrat de travail, celui-ci indique le nombre d’heures de présence devant élèves mais pas les heures de réunion ou de jury avec l’équipe pédagogique ni le temps des corrections de copies.

Parfois les situations deviennent à la limite de l’ubuesque, comme dans cette grande université parisienne : “Quand j’ai commencé, mon contrat stipulait 60 heures annuelles de cours, comprenant 50 heures de cours et 10 heures pour tous les à-côtés, payées 36,40 euros nets de l’heure. Puis, à la rentrée 2009, mon service est tombé à 50 heures ! Or si on fait le total entre la préparation des cours, les corrections, les réunions et les cours proprement dits, j’arrivais facilement à 180 heures de travail, ce qui revient à un taux horaire de 13 euros nets ! Le tout payé avec plus de six mois de retard”, explique Ory Lipkowicz, professeur de philosophie titulaire dans le secondaire depuis 17 ans, qui effectuait des vacations jusqu’en février 2011, date où il a démissionné pour protester contre ses conditions de travail.

Autre inégalité de traitement : la rémunération. Alors que le décret statutaire d’avril 2009 des enseignants-chercheurs établit une égalité de rémunération entre les TD et les TP, ce n’est pas le cas pour les vacataires (pour les TD : 40,91 euros brut de l’heure/TP : 27,26 euros brut). Une situation régulièrement dénoncée par la CJC (Confédération des jeunes chercheurs), qui craint que ce déséquilibre ne conduise les équipes dirigeantes des universités à mobiliser en priorité les vacataires sur les TP pour des raisons économiques : “Le ministère estime que grâce aux RCE [responsabilités et compétences élargies], les établissements peuvent, sur la base du volontariat, appliquer de leur propre chef l’équivalence de traitement pour les vacataires. Mais faute de moyens, seules quelques universités l’ont fait. La situation reste donc en général très discriminatoire”, précise-t-on à la CJC. Preuve que la lutte contre la précarité doit être un objectif partagé tant par l’État que par des établissements autonomes et responsables.
http://www.educpros.fr/detail-article/h/754e94aadc/a/qui-sont-les-precaires-du-superieurnbsp.html

J'ai vu des retours d'expérience, même si tout cela reste récent, sur les effets pervers des "projets ANR", véritables usines à précarité. L'ANR accepte un projet et daigne le financer, mais en précisant bien que tel ou tel pan du travail est "externalisé" aux bons soins de la fac ou du labo présentant le projet : à lui, par exemple, de financer le contrat bien évidemment précaire d'informaticien, ou d'archiviste, etc, reconnu indispensable par l'ANR, mais absolument pas pris en considération dans le budget qu'elle alloue. Sans ANR, pas de sous, avec ANR, quelques sous mais pas pour tout le monde, et certainement pas pour les non-titulaires.
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par Condorcet Lun 30 Mai 2011 - 23:14
Sur la précarité à l'université et autres lieux : http://www.collectif-papera.org/
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par Condorcet Lun 30 Mai 2011 - 23:28
Marie Laetitia a écrit:le 2e ne met fait même pas râler, je ne suis pas d'accord avec le ton acide (bon, dans cinq ans, thèse bouclée, publiée peut-être et tjrs à la recherche d'une titularisation, je parlerai peut-être de la même manière) mais je le suis en revanche avec le fond. On ne fait pas une thèse à l'aveugle, sans assurer ses arrières, sans cultiver d'excellentes relations avec son directeur. Et on prend tout ce qui arrive de bien en se disant que l'on a de la chance. Mais qu'il ne faut ni rêver (de trop) ni se croire des droits et des dus.

Il y a beaucoup de vérité dans l'article cité par Ruthven (sur les concours du CNRS et les recrutements aux postes de maître de conférences).
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