Qui est déjà allé en justice pour se défendre contre des parents d'élèves ?

Visiblement la mère accusatrice manipule d'autres enfants pour leur faire dire ce qu'elle veut entendre. Je l'ai vue interroger sa fille devant moi. Si elle interroge d'autres enfants de la même façon, elle finira par faire croire aux élèves les plus fragiles que je les ai frappés.

Hier, une petite fille, enfant du voyage, qui faisait exprès de faire du bruit et qui refusait de s'asseoir à sa place, faisait semblant d'avoir mal alors que je la tenais par le bras sans la serrer pour l'emmener se calmer dans une autre classe. Finalement elle a reconnu devant les autres que ce n'était pas vrai. J'ai profité de l'occasion pour une nouvelle mise au point avec les élèves.

Il y a d'autres précédents dans l'histoire de la justice. Manipuler les enfants c'est facile, et on sait où cela peut mener quelquefois.

je suis ! ça me rappelle d'ailleurs ce qu'une mère d'élève a fait subir il y a peu à une collègue de travail.
Bon courage et surtout ne te laisse pas faire

Bon courage (je ne peux dire que ça); ça fait frémir ce genre d'histoires; et ça n'est pas facile à vivre du tout.

Si c'en est à ce point, n'attends pas et demande à l'Autonome d'écrire cette lettre très rapidement.
Bon courage.

lilypims a écrit:Si c'en est à ce point, n'attends pas et demande à l'Autonome d'écrire cette lettre très rapidement.
Bon courage.

Entièrement d'accord. Plus le temps passe et plus elle va semer le doute dans l'esprit des enfants (et même de certains de leurs parents).
J'espère que l'Autonome (et l'IEN) vont agir très vite.

Bon courage !

En principe, cela va vite avec l'Autonome. Une fois que tu les as contactés, surtout si tu as des éléments de preuve, ils transmettent ton dossier à leur avocat qui te conseille sur la conduite à tenir. C'est lui qui te dira s'il y a matière à poursuivre. En revanche, il faut que le dossier soit suffisamment solide : témoignages et écrits.

Lysimaque a écrit:Visiblement la mère accusatrice manipule d'autres enfants pour leur faire dire ce qu'elle veut entendre. Je l'ai vue interroger sa fille devant moi. Si elle interroge d'autres enfants de la même façon, elle finira par faire croire aux élèves les plus fragiles que je les ai frappés.

Hier, une petite fille, enfant du voyage, qui faisait exprès de faire du bruit et qui refusait de s'asseoir à sa place, faisait semblant d'avoir mal alors que je la tenais par le bras sans la serrer pour l'emmener se calmer dans une autre classe. Finalement elle a reconnu devant les autres que ce n'était pas vrai. J'ai profité de l'occasion pour une nouvelle mise au point avec les élèves.

Il y a d'autres précédents dans l'histoire de la justice. Manipuler les enfants c'est facile, et on sait où cela peut mener quelquefois.

Ca fait peur !

C'est le problème avec les rumeurs. Tout est à l'oral. J'ai des témoins, mais pas d'écrits.
J'aimerais avoir l'avis de l'IEN, mais il ne sera pas joignable avant lundi.

Si tu as des témoins c'est déjà bien.

Oui, mais il vaut mieux des traces écrites. C'est ce que j'essaie de réunir maintenant.

Tu as raison : l'écrit c'est le mieux. Mais si tu veux aller en justice, il faudra que l'écrit lui-même soit explicite. C'est ce que m'a expliqué l'avocat de l'Autonome. Il s'agissait de dénonciation calomnieuse : comme aucune accusation n'était réellement portée dans la lettre que j'avais récupérée, il n'a pu porter l'affaire en justice. En revanche, il m'a dit qu'il l'avait fait pour une collègue diffamée par un parent : la chère maman distribuait des tracts aux élèves déplorant la piètre qualité de ses cours et l'accusant de s'endormir alors qu'elle aurait dû faire cours. Je sais que de telles affabulations sont hallucinantes mais certains parents survivent au ridicule.

Lysimaque

Paradoxalement, la personne qui m'accuse ne remet pas en cause la qualité de mon enseignement et se dit satisfaite du travail accompli. Elle croit juste sa fille qui dit m'avoir vu frapper d'autres élèves, elle estime que mes élèves sont en danger avec moi et prétend qu'ils sont "morts de peur" en classe.

eliam a écrit:l'accusant de s'endormir alors qu'elle aurait dû faire cours.

J'ai connu deux cas dans ma carrière de collègues qui "s'assoupissaient" en classe (alcoolisme et abus médicamenteux).