Dyslexie

Tu as raison, j'ai pô pu m'empêcher... C'est mal, je le referai pu....

Ronin, j'ai passé un an dans un service spécialisé pour dyslexiques, la grand chef médecin haïssait les profs (je n'ai jamais dit que je l'avais été), pestait contre le redoublement qui ne sert à rien, niait tout problème de méthodes de lecture...

Ces gens là sont bien des pompiers pyromanes (leurs propres enfants apprennent à lire très bien et de façon plutôt classique, ils les envoient dans les meilleurs établissements parisiens tout en disant aux parents de leurs patients qu'un enfant en fin de CE1 qui ne sait pas lire c'est normal, il a encore le temps!)Il régnait un grand cynisme dans ce service.

Je ne trouve pas le bilan donné par Adelaïdeaugusta si mal parce que tout dépend ce que l'on en fait après. Beaucoup d'orthos ne font pas de bilans étalonnés, là au moins le retard est quantifié.

Mais effectivement beaucoup de médecins n'ont pas du tout idée de la façon dont on apprend à lire à un enfant et vous avouent d'ailleurs qu'ils ne comprennent rien à vos bilans (pourtant j'essaie de faire des bilans clairs sans trop jargonner).

Aliceinwonderland a écrit:Ronin, j'ai passé un an dans un service spécialisé pour dyslexiques, la grand chef médecin haïssait les profs (je n'ai jamais dit que je l'avais été), pestait contre le redoublement qui ne sert à rien, niait tout problème de méthodes de lecture...

Ces gens là sont bien des pompiers pyromanes (leurs propres enfants apprennent à lire très bien et de façon plutôt classique, ils les envoient dans les meilleurs établissements parisiens tout en disant aux parents de leurs patients qu'un enfant en fin de CE1 qui ne sait pas lire c'est normal, il a encore le temps!)Il régnait un grand cynisme dans ce service.

Je ne trouve pas le bilan donné par Adelaïdeaugusta si mal parce que tout dépend ce que l'on en fait après. Beaucoup d'orthos ne font pas de bilans étalonnés, là au moins le retard est quantifié.

Mais effectivement beaucoup de médecins n'ont pas du tout idée de la façon dont on apprend à lire à un enfant et vous avouent d'ailleurs qu'ils ne comprennent rien à vos bilans (pourtant j'essaie de faire des bilans clairs sans trop jargonner).

J'ai constitué un dossier sur la dyslexie, avec de nombreux documents sur les services hospitaliers "référents".
Voici quelques documents : prenez le temps d'écouter cette video.

http://adsr2010.ch/videos/catherine-billard/

Les APEDYS et les CORIDYS sont , je le pense profondément, des lobbies avec des gens pas toujours de bonne foi.
Des personnes comme Frank Ramus, Catherine Billard, sont à la tête d'équipes de recherche (maîtres de recherche au CNRS, à l'INSERM, etc) ce qui leur permet de faire un travail intéressant, certes, mais qui ne fait guère avancer la résolution du problème de la dyslexie, vu les conclusions qu'ils tirent de leur savante recherche.

Adélaïde.

(suite)
(Docteur Revol)

http://www.hypsos.ch/Infos/viewtopic.php?f=14&t=312

"La dépression est également un facteur important d'échec scolaire. Elle frappe 1% des enfants et 5% des adolescents. «Les enfants dépressifs sont mieux repérés. Les plus petits, en maternelle, se montrent notamment agressifs et instables. En primaire, ils répètent qu'ils sont nuls. Et chez l'adolescent, la dépression se manifeste par l'abandon des loisirs et une forte irritabilité à tout moment et avec tout le monde.»

N'est-ce pas l'inverse ?

N'est-ce pas l'échec scolaire qui est la cause de la dépression ? Le petit garçon dont je parlais, diagnostiqué dyslexique, était en grande souffrance, disant : "A quoi ça sert que je vive, je suis si nul ! J'y arriverai jamais!"
Il a fugué, partant sur la route, il a fait des crises de violence, et sa mère a du l'emmener en psychiatrie.

Adélaïde.

(suite)

Je trouve cet article particulièrement intéressant.

http://www.lefigaro.fr/sciences/20070217.FIG000000652_bilan_scientifique_sur_la_dyslexie.html

Adélaïde.

ps : Tiens, tiens, madame Billard serait-elle sur la bonne voie ?

Question : pourquoi ne pas commencer par ce qui s'avère être utile en rééducation ??

(Récemment, Sarkozy, qui a avoué ne rien connaître sur l'enseignement en primaire, a eu ainsi que son ministre un entretien avec Catherine Billard. J'ignore ce qu'il en est sorti.)

Adélaïde.