Suis-je la seule à avoir la peur au ventre ?

Libellune a écrit:

Dinaaa a écrit:

roxanne a écrit:et puis c'est quoi finalement le risque ? tu es fonctionnaire, tu as un statut protégé.Tu fais tes cours, tu évites les cons , et puis basta.Tu dois bien avoir quelques collègues sympas, tu te focalises sur ceux-là.Ne donne pas plus de pouvoir que n'en n'ont les gens .

+1

Ne jamais oublier que la pire chose qu'on risque, en l'absence de faute réelle de notre part, c'est un emploi du temps à trous l'année suivante.
Faut relativiser, hein

J'espère néanmoins que la rentrée et les premiers jours se sont bien passés

Non, ce n'est pas la "seule chose qu'on risque" ; le harcèlement moral sur le lieu de travail rend psychologiquement, puis physiquement malade. Et il est très dur de s'en remettre.

Mehitabel a écrit:Certes Libéllune, mais tu te rends bien compte que ce que tu vis à l'étranger est bien plus grave que tout ce que tu as pu vivre en France, les chefs d'établissements à l'étranger sont souvent des chefaillons qui se croient tout puissants, même si certains le croient aussi en France, il y a du turn over, et il est relativement facile à l'aide d'un syndicat de remettre en place un chef d'établissement qui chercherait à te nuire, je l'ai fait en tant que stagiaire, par contre à l'étranger tu es seule, et le harcèlement moral est très difficile à arrêter, parce que les collègues, et tu t'en rends bien compte, font rarement corps avec celui qui est exclu. Il est plus facile de faire "bande à part" en France qu'à l'étranger. Ce que tu vis à l'étranger prend tout de suite une ampleur démesurée, encore une fois, je pense que tu l'as bien vu, je pense qu'il est souvent plus facile de calmer le jeu en France, en tout cas pour avoir vécu les deux situations, je me sens plus soutenue en France, plus épaulée et entourée des collègues. En tout cas courage à toi

Libellune a écrit:

Mehitabel a écrit:Certes Libéllune, mais tu te rends bien compte que ce que tu vis à l'étranger est bien plus grave que tout ce que tu as pu vivre en France, les chefs d'établissements à l'étranger sont souvent des chefaillons qui se croient tout puissants, même si certains le croient aussi en France, il y a du turn over, et il est relativement facile à l'aide d'un syndicat de remettre en place un chef d'établissement qui chercherait à te nuire, je l'ai fait en tant que stagiaire, par contre à l'étranger tu es seule, et le harcèlement moral est très difficile à arrêter, parce que les collègues, et tu t'en rends bien compte, font rarement corps avec celui qui est exclu. Il est plus facile de faire "bande à part" en France qu'à l'étranger. Ce que tu vis à l'étranger prend tout de suite une ampleur démesurée, encore une fois, je pense que tu l'as bien vu, je pense qu'il est souvent plus facile de calmer le jeu en France, en tout cas pour avoir vécu les deux situations, je me sens plus soutenue en France, plus épaulée et entourée des collègues. En tout cas courage à toi

J'ai vécu le harcèlement aussi en France, en revenant de congé mater'. Aucun soutien en sdp, des syndicats très légers. J'ai demandé une délégation fonctionnelle...

Mais en France, j'avais une vie en dehors du Lycée.

Dans les deux cas, ces sympathiques personages venaient jusque dans ma classe.

Et là, je m'interroge, comment est-ce possible en 8 ans de carrière, de vivre deux ans de tel cauchemars ? Qu'y a-t-il chez moi qui cloche au point d'être LA cible de ce genre de personnage ?

condorcet a écrit:C'est possible car tu es très consciencieuse : cela peut provoquer des jalousies chez ceux qui le sont moins. Cependant, la question se pose plus à l'échelle de la société (comme permet-elle que... et pourquoi...) qu'à celle de l'individu.
Ce n'est pas chez toi que ça cloche mais chez le harceleur.

Mehitabel a écrit:......
Et là, je m'interroge, comment est-ce possible en 8 ans de carrière, de vivre deux ans de tel cauchemars ? Qu'y a-t-il chez moi qui cloche au point d'être LA cible de ce genre de personnage ?