Nathalie Kosciusko-Morizet propose d'augmenter les enseignants de 20 à 30% en augmentant leur temps de service.

Il fut un temps, pas forcément si lointain, où quand on pointait les bavardages des élèves, on leur reprochait leurs chuchotements. Maintenant, beaucoup d'élèves discutent à voix haute.

Paddy a écrit:Et encore, je suis sûr que c'est cher payé...

Ma bonté est coupablement infinie :acf: :acd: :acd:

Trinity a écrit:Il fut un temps, pas forcément si lointain, où quand on pointait les bavardages des élèves, on leur reprochait leurs chuchotements. Maintenant, beaucoup d'élèves discutent à voix haute.

Non, aujourd'hui on s'excuse de les interrompre...

Gérer 40 élèves qui écoutent le cours (il s'agissait de cours magistraux)

Je ne suis pas d'accord avec cette phrase. Mes cours ont, à quelques exceptions près, toujours été des cours dialogués. Pas question de parler pendant que les élèves notent. Cela, c'était à la fac.
Ne confonds pas cours magistral ( fait par le magister) et cours ex-cathedra. La confusion est volontairement entretenue dans les esprits.
En revanche, pendant que je parlais, ou que des élèves prenaient la parole, la classe écoutait. Une remarque suffisait à faire taire les bavards.

merci pour la précision Retraitée. Je voulais parler tout simplement du cours où le prof dicte plus ou moins aux élèves, genre de cours que j'ai tout simplement vécu au lycée. Il y avait les heures de demi-groupe où nous étions plus actifs (mais ces heures ont quasiment toutes disparues aujourd'hui), et les heures en classe entière où nous notions ce que le prof disait, les seules interruptions étaient pour les questions quand quelque chose était mal compris.
Mais comme tu le dis, dans ces cas-là, les autres élèves écoutaient la question et la réponse...

Une passante a écrit:merci pour la précision Retraitée. Je voulais parler tout simplement du cours où le prof dicte plus ou moins aux élèves, genre de cours que j'ai tout simplement vécu au lycée. Il y avait les heures de demi-groupe où nous étions plus actifs (mais ces heures ont quasiment toutes disparues aujourd'hui), et les heures en classe entière où nous notions ce que le prof disait, les seules interruptions étaient pour les questions quand quelque chose était mal compris.
Mais comme tu le dis, dans ces cas-là, les autres élèves écoutaient la question et la réponse...

Je crains fort que cet heureux temps ne revienne jamais

retraitée a écrit:Les horaires, les programmes, la réunionnite, le comportement des élèves et des parents, l'absence de travail des Z'apprenants, le harcèlement par bien des CDE, la paye, la considération dans l'opinion.

J'ai été, en terminale philo (63/64) dans une classe qui comptait 45 élèves; Mais si le cours ne nous intéressait pas, on s'occupait tranquillement, sans em... der le monde.
J'ai eu à mes débuts comme stagiaire des cours dans des classes de 39 garçons, ça roulait tout seul.

Et moi en Terminale A à 49 élèves, parce qu'à 50 le dédoublement était obligatoire. Il y avait deux terminales A à 49 filles dans le lycée, oui parce que c'était un lycée de filles.
Les professeurs avaient certes des copies à corriger mais on entendait une mouche voler en cours.
C'est une époque où on n'hésitait pas à virer tout élève pénible, voire à le virer en lui interdisant un redoublement si on estimait qu'il n'avait pas fourni les efforts minimum.
Et où il n'y avait pas de parents d'élèves.......

Il n'y a pas si longtemps que cela que les parents et les élèves participent à la totalité du conseil de classe.Le résultat est que ces conseils ne sont plus que langue de bois et qu'on ne fait plus jamais le vrai bilan du travail des élèves.
C'est sans doute ce qui était voulu mais pas sûr que ce soit un profit pour les élèves .
C'est depuis que l'on a vu augmenter terriblement les "potentiels" qui jamais ne débouchent sur du réel, les "de bonnes volontés" quand les moyens sont limités et les "bonne participation orale" pour les gentils qui répondent volontiers mais de travers.

iphigénie a écrit:Il n'y a pas si longtemps que cela que les parents et les élèves participent à la totalité du conseil de classe.Le résultat est que ces conseils ne sont plus que langue de bois et qu'on ne fait plus jamais le vrai bilan du travail des élèves.
C'est sans doute ce qui était voulu mais pas sûr que ce soit un profit pour les élèves .
C'est depuis que l'on a vu augmenter terriblement les "potentiels" qui jamais ne débouchent sur du réel, les "de bonnes volontés" quand les moyens sont limités et les "bonne participation orale" pour les gentils qui répondent volontiers mais de travers.

Tout à fait !

stanleymilgram a écrit:

iphigénie a écrit:Il n'y a pas si longtemps que cela que les parents et les élèves participent à la totalité du conseil de classe.Le résultat est que ces conseils ne sont plus que langue de bois et qu'on ne fait plus jamais le vrai bilan du travail des élèves.
C'est sans doute ce qui était voulu mais pas sûr que ce soit un profit pour les élèves .
C'est depuis que l'on a vu augmenter terriblement les "potentiels" qui jamais ne débouchent sur du réel, les "de bonnes volontés" quand les moyens sont limités et les "bonne participation orale" pour les gentils qui répondent volontiers mais de travers.

Tout à fait !

On peut tout à fait supprimer les conseils puisque nous n'y servons à rien !
Tout est décidé d'après les consignes du rectorat...
Beaucoup de pays ignorent cette pratique d'ailleurs.

Oui, mais à force de supprimer.....