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HELP Sujet Bac Blanc série techno sur le théâtre... Empty HELP Sujet Bac Blanc série techno sur le théâtre...

par annacamille Jeu 2 Mai 2013 - 20:48
Help! Je suis à la recherche d'un sujet de bac blanc séries techno sur l'objet d'étude Théâtre, pour...la semaine prochaine.

Certains élèves réussissent à tricher en bac blanc, donc je mets de côté les sujets déjà tombés les années précédents car les corrigés sont disponibles en ligne...

J'ai passé en revu pas mal de sujets proposés dans les manuels mais je ne trouve pas mon bonheur.

Mille mercis d'avance à ceux qui pourront peut-être m'aider dans ma quête...
John
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HELP Sujet Bac Blanc série techno sur le théâtre... Empty Re: HELP Sujet Bac Blanc série techno sur le théâtre...

par John Jeu 2 Mai 2013 - 20:50
Tu peux prendre les textes tombés en série techno à Pondichéry et changer les questions :
https://www.neoprofs.org/t59653-sujets-bac-pondichery-2013#1948319

_________________
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
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par annacamille Jeu 2 Mai 2013 - 21:33
Merci John pour cette piste! Je cherchais un sujet plus 100% théâtre, même si je trouve le sujet tombé en série techno fort intéressant dans sa manière d'exploiter l'objet d'étude sur la question de l'homme avec des textes de genres différents...
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par annacamille Dim 5 Mai 2013 - 14:08
Pourriez-vous me dire ce que vous pensez de ce genre de sujet de bac blanc série STI ? Je l'ai bricolé à partir du sujet tombé en série générale à Pondichéry...
Objet d’étude : le théâtre et sa représentation, du XVIIème siècle à nos jours.
Corpus
TEXTE A . Pierre CORNEILLE, Horace, acte IV, scène 5, extrait, 1641
TEXTE B. Alfred de MUSSET, Lorenzaccio, Acte IV, scène 11, 1834
TEXTE C. Jean GIRAUDOUX, Electre, acte II, scène 9, extrait, 1937


TEXTE A . Pierre CORNEILLE, Horace, acte IV, scène 5, extrait, 1641
Deux Romains, Horace et Camille, sont frère et sœur. Par un tragique hasard, Horace doit combattre l’époux de Camille, un guerrier issu de la cité voisine, Albe. N’écoutant que le devoir de sa patrie, il tue cet ennemi et ancien ami, provoquant la colère de sa sœur Camille.

HORACE
Suis moins ta passion, règle mieux tes désirs,
Ne me fais plus rougir d'entendre tes soupirs ;
Tes flammes désormais doivent être étouffées ;
Bannis-les de ton âme, et songe à mes trophées :
Qu'ils soient dorénavant ton unique entretien .

CAMILLE
Donne-moi donc, barbare, un coeur comme le tien ;
Et si tu veux enfin que je t'ouvre mon âme,
Rends-moi mon Curiace , ou laisse agir ma flamme :
Ma joie et mes douleurs dépendaient de son sort ;
Je l'adorais vivant, et je le pleure mort.
Ne cherche plus ta soeur où tu l'avais laissée ;
Tu ne revois en moi qu'une amante offensée,
Qui comme une furie attachée à tes pas,
Te veut incessamment reprocher son trépas .
Tigre altéré de sang, qui me défends les larmes,
Qui veux que dans sa mort je trouve encor des charmes,
Et que jusques au ciel élevant tes exploits,
Moi-même je le tue une seconde fois !
Puissent tant de malheurs accompagner ta vie,
Que tu tombes au point de me porter envie ;
Et toi, bientôt souiller par quelque lâcheté
Cette gloire si chère à ta brutalité !

HORACE
Ô ciel ! Qui vit jamais une pareille rage !
Crois-tu donc que je sois insensible à l'outrage,
Que je souffre en mon sang ce mortel déshonneur ?
Aime, aime cette mort qui fait notre bonheur,
Et préfère du moins au souvenir d'un homme
Ce que doit ta naissance aux intérêts de Rome.

CAMILLE
Rome, l'unique objet de mon ressentiment !
Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant !
Rome qui t'a vu naître, et que ton coeur adore !
Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore !
Puissent tous ses voisins ensemble conjurés
Saper ses fondements encor mal assurés !
Et si ce n'est assez de toute l'Italie,
Que l'orient contre elle à l'occident s'allie ;
Que cent peuples unis des bouts de l'univers
Passent pour la détruire et les monts et les mers !
Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles,
Et de ses propres mains déchire ses entrailles !
Que le courroux du ciel allumé par mes voeux
Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux !
Puissé-je de mes yeux y voir tomber ce foudre,
Voir ses maisons en cendre, et tes lauriers en poudre,
Voir le dernier Romain à son dernier soupir,
Moi seule en être cause, et mourir de plaisir !

HORACE
C'est trop, ma patience à la raison fait place ;
Va dedans les enfers plaindre ton Curiace.

CAMILLE, blessée derrière le théâtre .
Ah ! Traître !

HORACE, revenant sur le théâtre .
Ainsi reçoive un châtiment soudain
Quiconque ose pleurer un ennemi romain !

TEXTE B. Alfred de MUSSET, Lorenzaccio, Acte IV, scène 11, 1834
Le Duc de Florence, un débauché tyrannique, est détesté par tous les habitants de la ville. Lorenzo, surnommé Lorenzaccio, a gagné la confiance du Duc pour l’assassiner. Il lui a donné rendez-vous dans sa chambre, lui faisant croire que sa tante Catherine est prête à passer la nuit avec lui. Il est accompagné de son valet Scoronconcolo.

Scène 11
La chambre de Lorenzo. Entrent LE DUC et LORENZO.
LE DUC. — Je suis transi, - il fait vraiment froid. (Il ôte son épée). Eh bien, mignon, qu'est-ce que tu fais donc ?
LORENZO. — Je roule votre baudrier autour de votre épée, et je la mets sous votre chevet. Il est bon d'avoir toujours une arme sous la main. (Il entortille le baudrier de manière à empêcher l'épée de sortir du fourreau.)
LE DUC. — Tu sais que je n'aime pas les bavardages, et il m'est revenu que la Catherine était une belle parleuse. Pour éviter les conversations, je vais me mettre au lit. - A propos, pourquoi donc as-tu fait demander des chevaux de poste à l'évêque de Marzi ?
LORENZO. — Pour aller voir mon frère, qui est très malade, à ce qu'il m'écrit.
LE DUC. — Va donc chercher ta tante.
LORENZO. — Dans un instant. (Il sort.)
LE DUC, seul. — Faire la cour à une femme qui vous répond « oui » lorsqu'on lui demande « oui ou non » cela m'a toujours paru très sot, et tout à fait digne d'un Français. Aujourd'hui, surtout que j'ai soupé comme trois moines, je serais incapable de dire seulement : « Mon cœur, ou mes chères entrailles », à l'infante d'Espagne . Je veux faire semblant de dormir ; ce sera peut-être cavalier , mais ce sera commode. (Il se couche. - Lorenzo rentre l'épée à la main.)
LORENZO. — Dormez-vous, seigneur ? (Il le frappe.)
LE DUC. — C'est toi, Renzo ?
LORENZO. — Seigneur, n'en doutez pas. (Il le frappe de nouveau. - Entre Scoronconcolo).
SCORONCONCOLO. — Est-ce fait ?
LORENZO. — Regarde, il m’a mordu au doigt. Je garderai jusqu'à la mort cette bague sanglante, inestimable diamant.
SCORONCONCOLO. — Ah ! mon Dieu ! c'est le duc de Florence !
LORENZO, s'asseyant sur le bord de la fenêtre. — Que la nuit est belle ! Que l'air du ciel est pur ! Respire, respire, cœur navré de joie !
SCORONCONCOLO. — Viens, Maître, nous en avons trop fait ; sauvons-nous.
LORENZO. — Que le vent du soir est doux et embaumé ! Comme les fleurs des prairies s'entrouvrent ! O nature magnifique, ô éternel repos !
SCORONCONCOLO. — Le vent va glacer sur votre visage la sueur qui en découle. Venez, seigneur.
LORENZO. — Ah ! Dieu de bonté ! quel moment !
SCORONCONCOLO, à part. — Son âme se dilate singulièrement. Quant à moi, je prendrai les devants.
LORENZO. — Attends ! Tire ces rideaux. Maintenant, donne-moi la clef de cette chambre.
SCORONCONCOLO. — Pourvu que les voisins n'aient rien entendu !
LORENZO. — Ne te souviens-tu pas qu'ils sont habitués à notre tapage ? Viens, partons. (Ils sortent.)
TEXTE C. Jean GIRAUDOUX, Electre, acte II, scène 9, extrait, 1937

Clytemnestre, aidée de son amant Egisthe, a assassiné le roi Agamemnon. Un tel crime, commis à l’insu de tous, leur a permis de prendre le pouvoir. Vers la fin de la pièce, le Mendiant dévoile aux personnages présents les circonstances de ce meurtre encore impuni.

LE MENDIANT

Alors le roi des rois donna de grands coups dans le dos de Clytemnestre, à chacun elle sursautait toute, la tête muette sursautait et se crispait et il cria, et alors pour couvrir la voix Egisthe poussait de grands éclats de rire, d’un visage rigide. Et il plongea l’épée. Et le roi des rois n’était pas ce bloc d’airain et de fer qu’il imaginait, c’était une douce chair, facile à transpercer comme l’agneau ; et il y alla trop fort, l’épée entailla la dalle. Les assassins ont tort de blesser le marbre, il a sa rancune : c’est à cette entaille que moi j’ai deviné le crime. Alors il cessa de lutter ; entre cette femme de plus en plus laide et cet homme de plus en plus beau, il se laissa aller ; la mort a ceci de bon qu’on peut se confier à elle ; c’était sa seule amie dans ce guet-apens, la mort : elle avait d’ailleurs un air de famille, un air qu’il reconnaissait, et il appela ses enfants, le garçon d’abord, Oreste, pour le remercier de le venger un jour, puis la fille, Electre, pour la remercier de prêter ainsi, pour une minute son visage et ses mains à la mort. Et Clytemnestre ne le lâchait pas, une mousse à ses lèvres, et Agamemnon voulait bien mourir, mais pas que cette femme crachât sur son visage, sur sa barbe. Et elle ne cracha pas, tout occupée à tourner autour du corps, à cause du sang qu’elle évitait aux sandales, elle tournait dans sa robe rouge, et lui déjà agonisait, et il croyait voir tourner autour de lui le soleil. Puis vint l’ombre. C’est que soudain, chacun d’eux par un bras l’avait retourné contre le sol. A la main droite quatre doigts déjà ne bougeaient plus. Et puis, comme Egisthe avait retiré l’épée sans y penser, ils le retournèrent à nouveau, et lui la remit bien doucement, bien posément dans la plaie.

ECRITURE

Vous répondrez d’abord aux deux questions suivantes

1) Pour quelles raisons les meurtriers commettent-ils leurs crimes ? (3 points)
2) Comment les trois extraits du corpus parviennent-ils à évoquer ou représenter des actes violents ? (3 points)

Vous traiterez ensuite l’un des trois sujets suivants (14 points) :

COMMENTAIRE
Vous ferez le commentaire du texte C (Giraudoux), en vous aidant du parcours de lecture suivant :
- Vous exploiterez la narration et ses procédés pour raconter la mort d’Agamemnon.
- Vous montrerez ensuite la dimension tragique et pathétique de l’extrait.

DISSERTATION
La représentation de la violence peut provoquer une certaine fascination chez le spectateur. Vous montrerez que le théâtre peut être le reflet d’une telle fascination, mais aussi que cet art peut exploiter la violence à des fins plus profondes. Vous développerez votre argumentation en vous appuyant sur des textes du corpus, mais aussi sur votre culture personnelle.

INVENTION
Dans un dialogue de théâtre, deux personnes délibèrent : la violence sur scène peut-elle constituer un spectacle acceptable ? Ce dialogue argumenté entre les deux personnes qui s’affrontent sur cette question s’enrichira de votre connaissance du corpus et d’autres références au genre théâtral.
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par annacamille Dim 5 Mai 2013 - 15:22
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Demi-dieu

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par User5899 Dim 5 Mai 2013 - 21:48
Je ne comprends pas bien le premier "axe" du commentaire.
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