Rapport de l'IGA : la famille Dibrani n'était pas intégrée, et Leonarda avait déjà cumulé 11 jours d'absence au collège en un mois et demi.

http://fr.pratomigranti.it/?act=i&fid=2691&id=20081204134310780#testo-2
La France doit tout de même pouvoir savoir si la mère et les enfants ont ou pas la nationalité italienne

@Olympias : merci pour ce lien. L'inconnue principale reste la nationalité de la mère.

Mais il faudrait peut-être aussi considérer que Leonarda aurait vécu près d'une dizaine d'années en Italie, de sa naissance à son arrivée en France.

VIENDEZ  VIENDEZ ...

AME soyez les bienvenu(e)s.

CMU idem. 

Et j'oublie certainement des situations où les concernés n'ont même pas à payer la "franchise" (pour le doc et médocs)

De toutes façons, moi un petit certifié, je vais continuer à payer de l'impôt +++

Luigi_B a écrit:@Olympias : merci pour ce lien. L'inconnue principale reste la nationalité de la mère.

Mais il faudrait peut-être aussi considérer que Leonarda aurait vécu près d'une dizaine d'années en Italie, de sa naissance à son arrivée en France.

J'ai aussi trouvé ça
http://guidedroitcompare.com/pays/italie.html
Ils devaient bien avoir des papiers.

Léonarda a 15 ans, est en 5e et parle très mal français. Est-ce bien pour la scolarisation des enfants que cette famille veut revenir en France ?

les medias disaient qu'elle était en 3è

À en juger par le décompte des absences fournies par le rapport, elle devait être en 3ème, effectivement.

Olympias a écrit:les medias disaient qu'elle était en 3è

Et même en 3e DP.

Au journal de France 2 on vient de souligner ses nombreuses absences de l'an dernier et déjà de cette année : "on est loin de l'écolière modèle" (ce que j'avais compris moi aussi), et aussi tous les refus des propositions d'embauches faites au père.

On ne parle pas du tout du garçon arménien soutenu par les lycéens parisiens.

Euh.... il faut corriger le titre. C'est pas 11 jours d'absence en un mois et demi mais 21 et demi !

Non : 21,5 demi-journées.

John a écrit:Non : 21,5 demi-journées.

Tu as raison !

Docteur OX a écrit:

John a écrit:Non : 21,5 demi-journées.

Tu as raison !

A raison de 3h de cours en moyenne, ça fait (à la louche) une soixantaine d'heure de cours manquées. J'ai eu l'an dernier des élèves qui étaient hors compétition dans ce domaine

PauvreYorick a écrit:Ça me fait penser que j'ai totalement oublié de revêtir mon prisme avant d'aller acheter le pain. :| 

Du coup, ne risquez-vous pas d'être aussi blanc que lui ? (A moins que vous ne l'ayez déjà mangé )


Bon, OK, famille pas intégrée... Ca exigeait que la fillette fût interpellée comme elle le fut ?

Cripure a écrit:Bon, OK, famille pas intégrée... Ca exigeait que la fillette fût interpellée comme elle le fut ?

La non-intégration ne justifie pas le mode d'interpellation, mais le bien-fondé de la décision d'expulsion.

Il y a une autre chose dont le rapport de l'IGA ne parle pas, car ce n'est pas son objet, mais qui je trouve a trop peu été évoqué dans ce débat : depuis 1999, l'UE a versé plus de 3 milliards d'aides directes au Kosovo (qui compte 2 millions d'habitants) ; sur la période 2007-2011, elle a dépensé près de 680 millions d'euros pour consolider, ou créer, un Etat de droit dans ce territoire ; en 2011, les subventions diverses ont atteint 126 euros par personne, ce qui a fait du Kosovo le pays le plus aidé de la région balkanique (les Serbes par exemple touchent quatre fois moins) ; et il y a là-bas une force dite "Eulex" comptant plus de 2400 juges, policiers et gendarmes européens. La Cour des comptes européennes a montré dans un rapport cinglant que ces fonds ont été dépensés avec une très faible efficacité, et que le Kosovo ne peut offrir à sa population un cadre de vie conforme aux standards européens classiques. -Par ailleurs je crois comprendre que nous sommes moralement tenus d'accueillir chez nous les ressortissants de ce pays, quand bien même la justice française leur a refusé par trois fois le statut de réfugiés politiques, et de subvenir aux besoins de M. Dibrani et des siens. Pourrait-on dans ce cas espérer récupérer la contribution française aux dépenses faites en faveur de ce territoire dysfonctionnel ? La part de notre pays dans le budget de l'UE est de 17,6 %, nous avons donc versé un peu plus de 500 millions, et je crois que nous aurions l'usage de cet argent. Par exemple pour améliorer la scolarité des enfants étrangers entrés régulièrement sur le territoire.

John a écrit:

Cripure a écrit:Bon, OK, famille pas intégrée... Ca exigeait que la fillette fût interpellée comme elle le fut ?

La non-intégration ne justifie pas le mode d'interpellation, mais le bien-fondé de la décision d'expulsion.

Je n'ai rien écrit sur ce point.
Et je suis d'accord avec Ali Devine.

Si cette famille est italienne, il faudrait aussi au moins faire le geste de lui demander de rembourser les 4 ans d'aides qu'elle a perçues en attendant que son dossier soit examiné par la Cour du droit d'asile : ils ont menti sciemment (cf le père) et bénéficié d'un revenu et d'un appartement (qu'ils ont presque détruit par ailleurs). Cela m'étonne que personne ne dise rien à ce sujet. Ceux qui sont dans la procédure de demande d'asile car ils sont effectivement persécutés vont en souffrir à terme de cette histoire car désormais dans l'opinion publique le demandeur d'asile c'est Monsieur Dibrani.

damanhour, si tu pouvais dire que "le père" a menti sciemment au lieu d'employer ce "ils" qui englobe les enfants.

Précisément les enfants, sur le sol français depuis presque cinq ans, auraient peut-être eu le droit à la nationalité française si le père n'avait pas menti - dans l'intérêt de sa propre obtention du droit d'asile - à propos de leur nationalité. Ces enfants ont vécu toute leur vie dans l'UE et par sa faute ils se retrouvent aujourd'hui hors de l'UE.

L'école, c'est aussi la chance d'accéder à une autre famille, comme le rappelle Régis Debray.

Luigi_B a écrit:damanhour, si tu pouvais dire que "le père" a menti sciemment au lieu d'employer ce "ils" qui englobe les enfants.

Précisément les enfants, sur le sol français depuis presque cinq ans, auraient peut-être eu le droit à la nationalité française si le père n'avait pas menti - dans l'intérêt de sa propre obtention du droit d'asile - à propos de leur nationalité. Ces enfants ont vécu toute leur vie dans l'UE et par sa faute ils se retrouvent aujourd'hui hors de l'UE.

L'école, c'est aussi la chance d'accéder à une autre famille, comme le rappelle Régis Debray.

Le père est sans doute le principal responsable même si à 15-17 ans (les filles aînées de la famille) on devrait être responsable de ce qu'on dit aux médias et aux associations.
Je ne pense pas que le problème ce soit le droit d'asile du père (il aurait pu avoir la nationalité italienne par mariage sans problème) mais plutôt la volonté de bénéficier des aides réservées aux demandeurs d'asile en attente de jugement et de naturalisation : appartement, allocation temporaire d'attente...Je vois la situation désastreuse de certains demandeurs d'asile et savoir qu'il y a des abus comme dans ce cas (le père a détruit les papiers, menti sur les déclarations) et que personne ne semble s'en émouvoir, m'énerve un peu.

Mais je ne pense pas que les enfants aient la nationalité italienne (sauf si la mère est italienne) : 
http://fr.pratomigranti.it/?act=i&fid=2691&id=20081204134310780

damanhour a écrit:

Luigi_B a écrit:damanhour, si tu pouvais dire que "le père" a menti sciemment au lieu d'employer ce "ils" qui englobe les enfants.

Précisément les enfants, sur le sol français depuis presque cinq ans, auraient peut-être eu le droit à la nationalité française si le père n'avait pas menti - dans l'intérêt de sa propre obtention du droit d'asile - à propos de leur nationalité. Ces enfants ont vécu toute leur vie dans l'UE et par sa faute ils se retrouvent aujourd'hui hors de l'UE.

L'école, c'est aussi la chance d'accéder à une autre famille, comme le rappelle Régis Debray.

Le père est sans doute le principal responsable même si à 15-17 ans (les filles aînées de la famille) on devrait être responsable de ce qu'on dit aux médias et aux associations.
Je ne pense pas que le problème ce soit le droit d'asile du père (il aurait pu avoir la nationalité italienne par mariage sans problème) mais plutôt la volonté de bénéficier des aides réservées aux demandeurs d'asile en attente de jugement et de naturalisation : appartement, allocation temporaire d'attente...Je vois la situation désastreuse de certains demandeurs d'asile et savoir qu'il y a des abus comme dans ce cas (le père a détruit les papiers, menti sur les déclarations) et que personne ne semble s'en émouvoir, m'énerve un peu.

Euh, à 15 ans,on a des paroles impeccables? Surtout en présence intimidante des médias? Pas évident!

On peut bien sûr se scandaliser parce que le père a bénéficié des aides mais davantage encore parce qu'il a instrumentalisé sa famille à cet effet et que ses enfants sont les premières victimes de son odieux mensonge. Quand Leonarda est arrivée en France elle avait dix ans et sans doute pas l'intention de bénéficier d'aides sociales.

Ilse a écrit:Mais je ne pense pas que les enfants aient la nationalité italienne (sauf si la mère est italienne) : 
http://fr.pratomigranti.it/?act=i&fid=2691&id=20081204134310780

C'est l'inconnue. Elle ne serait pas en mesure de prouver qu'elle serait bien née en Italie.

Luigi_B a écrit:On peut bien sûr se scandaliser parce que le père a bénéficié des aides mais davantage encore parce qu'il a instrumentalisé sa famille à cet effet et que ses enfants sont les premières victimes de son odieux mensonge. Quand Leonarda est arrivée en France elle avait dix ans et sans doute pas l'intention de bénéficier d'aides sociales.

+1

Ilse a écrit:Mais je ne pense pas que les enfants aient la nationalité italienne (sauf si la mère est italienne) : 
http://fr.pratomigranti.it/?act=i&fid=2691&id=20081204134310780

La mère serait née en Sicile je crois. Je n'ai pas trouvé d'infos sur les journaux italiens en revanche. Le père a déclaré qu'ils allaient se marier en Italie pour bénéficier de Schengen et rentrer en France ensuite. Donc, les enfants et leurs mère devraient être italiens.

Luigi_B a écrit:On peut bien sûr se scandaliser parce que le père a bénéficié des aides mais davantage encore parce qu'il a instrumentalisé sa famille à cet effet et que ses enfants sont les premières victimes de son odieux mensonge. Quand Leonarda est arrivée en France elle avait dix ans et sans doute pas l'intention de bénéficier d'aides sociales.

En effet. Leonarda est victime des circonstances. Mais je ne pense pas que la proposition de la séparer de sa famille soit acceptable en revanche. Soit on accepte la famille entière (art 8 CEDH droit des étrangers à une vie familiale) soit personne. Elle n'est pas une mineure isolée dont on ne connaît pas les parents.

On en revient au problème fondamental: 4 ans pour la procédure d'examen de l'asile c'est trop long , surtout si des enfants sont concernés