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nova32
Niveau 9

Quitter l'éducation nationale : changer de métier. - Page 3 Empty Re: Quitter l'éducation nationale : changer de métier.

par nova32 Sam 1 Fév 2014 - 16:38
républicain debout a écrit:
nova32 a écrit:
elena3 a écrit:

Ah bon pourquoi ? calimero 


Devine !
Tout ce qui nous arrive n'incite franchement pas à rester, et nous sommes plusieurs de ma promo à y songer après seulement 5 ans dans l'EN.

Comment???
Tu renoncerais à tous les privilèges de notre beau métier?
Les classes à double niveau; les élèves agités ou mal élevés; les élèves répartis en cas de non-remplacement; la surveillance des récrés les jours de pluie (et les autres aussi...); les parents anxieux, insatisfaits, agressifs; les IEN tatillons, caporalistes; les nouveautés fumeuses des derniers pédagogistes à la mode; le matériel audio-visuel ou informatique inexistant ou obsolète; les salaires en baisse constante; les déclarations ministérielles négatives à notre encontre...
Tu abandonnerais TOUT CELA???
Je n'ose y croire... Very Happy

Mon collègue me disait l'autre jour que dans une école, tous les instits sont en voie de reconversion (certains dans l'EN). Ça en dit long sur le malaise, non ?
Lefteris
Lefteris
Esprit sacré

Quitter l'éducation nationale : changer de métier. - Page 3 Empty Re: Quitter l'éducation nationale : changer de métier.

par Lefteris Sam 1 Fév 2014 - 17:00
amour a écrit:
Lefteris, sans vouloir être indiscret comment savais-tu quel poste tu aurais avant de t'embarquer dans la préparation d'un concours?
Je ne l'ai pas préparé (j'ai commencé par le Capes, c'était un concours sans programme en LC) je l'ai passé au pied levé et je me suis renseigné. Il y a aussi l'année de détachement pour réfléchir à tout ça ...Je savais donc que je serai automatiquement affecté sur mon lieu de résidence administrative. Restait un point d'interrogation sur l'intra, un peu le loto, mais un poste a ouvert juste à côté de chez moi. Pas le top, mais j'ai assuré le coup, en le mettant en 1er voeu, et avec les points d'ancienneté (j'ai débuté "ancien", au 10ème échelon) il ne m'a pas échappé. Si j'avais joué plus gros , et lâché la proie pour l'ombre dans mes demandes , j'aurais peut-être eu une mauvaise surprise...

_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)

Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
Cathy
Cathy
Fidèle du forum

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par Cathy Sam 1 Fév 2014 - 17:03
Etant en pleine reconversion, je ne peux que te comprendre et te soutenir! De ce que je perçois de ta personnalité, tu vas y arriver! Et à te lire, tu sembles sereine face à ce projet! C'est super!
amour
amour
Expert

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par amour Sam 1 Fév 2014 - 17:04
Lefteris a écrit:
amour a écrit:
Lefteris, sans vouloir être indiscret comment savais-tu quel poste tu aurais avant de t'embarquer dans la préparation d'un concours?
Je ne l'ai pas préparé (j'ai commencé par le Capes, c'était un concours sans programme en LC)   je l'ai passé au pied levé et je me suis renseigné. Il y a aussi l'année de détachement pour réfléchir à tout ça ...Je savais donc que je serai automatiquement affecté sur mon lieu de résidence administrative. Restait un point d'interrogation sur l'intra, un peu le loto, mais un poste a ouvert juste à côté de chez moi. Pas le top, mais j'ai assuré le coup, en le mettant en 1er voeu, et avec les points d'ancienneté (j'ai débuté "ancien", au 10ème échelon) il ne m'a pas échappé. Si j'avais joué plus gros , et lâché la proie pour l'ombre dans mes demandes , j'aurais peut-être eu une mauvaise surprise...

Merci de ta réponse! Je comprends un peu mieux (mais pas totalement, faut dire, puisque bien que syndiqué depuis toujours, je ne dois pas me renseigner comme il faut: j'ai toujours fait mes demandes de mut' "à l'aveugle" et croyais que tout le monde faisait ainsi!)
Jane
Jane
Monarque

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par Jane Sam 1 Fév 2014 - 17:07
Super DH ! Je te souhaite que ton projet aboutisse !  trefle  trefle  trefle  trefle  fleurs  fleurs  fleurs2 C'est une idée à laquelle je réfléchis. Tarzan, bien plus touché que moi, attend la fin de notre prêt (dans 2 ans) pour se carapater (tu te souviens, j'avais évoqué le fait qu'il ne supporte pas la disparition de la matière qu'il enseignait...). J'embraye juste après. L'objectif premier étant de quitter la France.
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elena3
Fidèle du forum

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par elena3 Sam 1 Fév 2014 - 17:07

Mon collègue me disait l'autre jour que dans une école, tous les instits sont en voie de reconversion (certains dans l'EN). Ça en dit long sur le malaise, non ?
Tous, non. Pas ceux qui peuvent encore compter les années restantes avant la retraite sur les doigts d'une main. Avec les deux mains, le doute s'installe. Après, ben ils ne peuvent plus se gratter ! :lol: 
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retraitée
Doyen

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par retraitée Sam 1 Fév 2014 - 17:08
Ben non, il faut se renseigner avant de demander un poste!
amour
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Expert

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par amour Sam 1 Fév 2014 - 17:09
retraitée a écrit:Ben non, il faut se renseigner avant de demander un poste!

auprès des représentants syndicaux?
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User21714
Expert spécialisé

Quitter l'éducation nationale : changer de métier. - Page 3 Empty Re: Quitter l'éducation nationale : changer de métier.

par User21714 Sam 1 Fév 2014 - 17:10
nova32 a écrit:
républicain debout a écrit:
nova32 a écrit:


Devine !
Tout ce qui nous arrive n'incite franchement pas à rester, et nous sommes plusieurs de ma promo à y songer après seulement 5 ans dans l'EN.

Comment???
Tu renoncerais à tous les privilèges de notre beau métier?
Les classes à double niveau; les élèves agités ou mal élevés; les élèves répartis en cas de non-remplacement; la surveillance des récrés les jours de pluie (et les autres aussi...); les parents anxieux, insatisfaits, agressifs; les IEN tatillons, caporalistes; les nouveautés fumeuses des derniers pédagogistes à la mode; le matériel audio-visuel ou informatique inexistant ou obsolète; les salaires en baisse constante; les déclarations ministérielles négatives à notre encontre...
Tu abandonnerais TOUT CELA???
Je n'ose y croire... Very Happy

Mon collègue me disait l'autre jour que dans une école, tous les instits sont en voie de reconversion (certains dans l'EN). Ça en dit long sur le malaise, non ?


C'est épouvantable, oui!!!
A ce niveau-là, on ne peut plus parler de malaise...
Lefteris
Lefteris
Esprit sacré

Quitter l'éducation nationale : changer de métier. - Page 3 Empty Re: Quitter l'éducation nationale : changer de métier.

par Lefteris Sam 1 Fév 2014 - 17:14
Cipango a écrit:Vas-y DH fonce!
Du moment où j'ai décidé, il y a deux ans, que je ne ferais pas de vieux os jusqu'à 67 ans dans l'EN (j'y suis entrée en 2002 moi aussi), j'ai choisi de passer deux ou trois concours administratifs de catégorie A chaque année (pas au hasard bien sûr, là où mes goûts me portaient) et j'en ai réussi un qui me convient très bien en novembre 2013.
A la différence de la Défense ou du Minéfi, le ministère de la justice n'octroie pas à ses fonctionnaires de primes faramineuses - un peu plus de 500 € mensuels, puis un peu plus de 800 lorsque l'on atteint le premier grade - mais c'est toujours beaucoup mieux que les primes d'un enseignant! La carrière est également plus rapide (échelons parcourus plus vite par une majorité d'agents). Cela ne fait même pas deux mois que je suis greffier en chef, mais le souvenir du métier de prof s'estompe très vite et je n'ai aucun regret.
C'est exactement ce qu'il faut faire , dans la Fonction Publique, beaucoup de concours  ont des points communs, ils ne sont pas ultra-spécialisés (comme les LC, au hasard... Razz ) et  on multiplie ses chances.

Pur le deuxième élément en gras, c'est ce que je dis sans cesse : à grille égale, on fait traîner les enseignants, ce qui revient à les payer moins au total. Le paradoxe, c'est qu'il vaut mieux arriver enseignant par reconversion, on est directement à un indice élevé.

nova32 a écrit: Je n'ai qu'une modeste licence d'AES, je ne sais pas si ce genre de concours serait envisageable. Si une formation à distance est possible (CNED ou autre) pourquoi pas !
Ce n'est pas ce que tu as au départ qui compte, c'est le niveau que tu as à l'arrivée. Il faut bien commencer un jour ( j'ai fait un chemin inverse, mais si je te dis qu'à la base,  je suis autodidacte en grec ancien , et que je n'ai pas bossé les concours à la fac hein...) .
On peut très bien suivre une formation à son rythme. Si vraiment tu veux être guidé, vois du côté des IPAG s'il existe une possibilité de préparer tout en bossant.

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par nova32 Sam 1 Fév 2014 - 17:18
Lefteris a écrit:
Cipango a écrit:Vas-y DH fonce!
Du moment où j'ai décidé, il y a deux ans, que je ne ferais pas de vieux os jusqu'à 67 ans dans l'EN (j'y suis entrée en 2002 moi aussi), j'ai choisi de passer deux ou trois concours administratifs de catégorie A chaque année (pas au hasard bien sûr, là où mes goûts me portaient) et j'en ai réussi un qui me convient très bien en novembre 2013.
A la différence de la Défense ou du Minéfi, le ministère de la justice n'octroie pas à ses fonctionnaires de primes faramineuses - un peu plus de 500 € mensuels, puis un peu plus de 800 lorsque l'on atteint le premier grade - mais c'est toujours beaucoup mieux que les primes d'un enseignant! La carrière est également plus rapide (échelons parcourus plus vite par une majorité d'agents). Cela ne fait même pas deux mois que je suis greffier en chef, mais le souvenir du métier de prof s'estompe très vite et je n'ai aucun regret.
C'est exactement ce qu'il faut faire , dans la Fonction Publique, beaucoup de concours  ont des points communs, ils ne sont pas ultra-spécialisés (comme les LC, au hasard... Razz ) et  on multiplie ses chances.

Pur le deuxième élément en gras, c'est ce que je dis sans cesse : à grille égale, on fait traîner les enseignants, ce qui revient à les payer moins au total. Le paradoxe, c'est qu'il vaut mieux arriver enseignant par reconversion, on est directement à un indice élevé.

nova32 a écrit: Je n'ai qu'une modeste licence d'AES, je ne sais pas si ce genre de concours serait envisageable. Si une formation à distance est possible (CNED ou autre) pourquoi pas !
Ce n'est pas ce que tu as au départ qui compte, c'est le niveau que tu as à l'arrivée. Il faut bien commencer un jour ( j'ai fait un chemin inverse, mais si je te dis qu'à la base,  je suis autodidacte en grec ancien , et que je n'ai pas bossé les concours à la fac hein...) .
On peut très bien suivre une formation à son rythme. Si vraiment tu veux être guidé, vois du côté des IPAG s'il existe une possibilité de préparer tout en bossant.

Merci pour ces conseils. C'est vrai que ce que j'ai appris à la fac est déjà bien loin... (ça me sera utile surement au niveau méthodologique).
Y a-t-il un organisme où on peut se renseigner sur les démarches et formations possibles ?
Lefteris
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Quitter l'éducation nationale : changer de métier. - Page 3 Empty Re: Quitter l'éducation nationale : changer de métier.

par Lefteris Sam 1 Fév 2014 - 17:19
amour a écrit:
Lefteris a écrit:
amour a écrit:
Lefteris, sans vouloir être indiscret comment savais-tu quel poste tu aurais avant de t'embarquer dans la préparation d'un concours?
Je ne l'ai pas préparé (j'ai commencé par le Capes, c'était un concours sans programme en LC)   je l'ai passé au pied levé et je me suis renseigné. Il y a aussi l'année de détachement pour réfléchir à tout ça ...Je savais donc que je serai automatiquement affecté sur mon lieu de résidence administrative. Restait un point d'interrogation sur l'intra, un peu le loto, mais un poste a ouvert juste à côté de chez moi. Pas le top, mais j'ai assuré le coup, en le mettant en 1er voeu, et avec les points d'ancienneté (j'ai débuté "ancien", au 10ème échelon) il ne m'a pas échappé. Si j'avais joué plus gros , et lâché la proie pour l'ombre dans mes demandes , j'aurais peut-être eu une mauvaise surprise...

Merci de ta réponse! Je comprends un peu mieux (mais pas totalement, faut dire, puisque bien que syndiqué depuis toujours, je ne dois pas me renseigner comme il faut: j'ai toujours fait mes demandes de mut' "à l'aveugle" et croyais que tout le monde faisait ainsi!)

Pour l'inter, c'était joué. Pour l'intra, il y a une part d'aveugle. Mais en misant sur un poste non prestigieux, pas encore connu (l'étblissement ouvrait ses portes) je limitais le hasard, car j'avais quand même pas mal de points d'intra. Ceux qui en avaient plus n'auraient pas visé ça. Je l'analyse à peu près maintenant, sur le moment, j'étais un peu perdu dans les méandres de ce système...

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Lefteris
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Quitter l'éducation nationale : changer de métier. - Page 3 Empty Re: Quitter l'éducation nationale : changer de métier.

par Lefteris Sam 1 Fév 2014 - 17:22
nova32 a écrit:
Lefteris a écrit:
Cipango a écrit:Vas-y DH fonce!
Du moment où j'ai décidé, il y a deux ans, que je ne ferais pas de vieux os jusqu'à 67 ans dans l'EN (j'y suis entrée en 2002 moi aussi), j'ai choisi de passer deux ou trois concours administratifs de catégorie A chaque année (pas au hasard bien sûr, là où mes goûts me portaient) et j'en ai réussi un qui me convient très bien en novembre 2013.
A la différence de la Défense ou du Minéfi, le ministère de la justice n'octroie pas à ses fonctionnaires de primes faramineuses - un peu plus de 500 € mensuels, puis un peu plus de 800 lorsque l'on atteint le premier grade - mais c'est toujours beaucoup mieux que les primes d'un enseignant! La carrière est également plus rapide (échelons parcourus plus vite par une majorité d'agents). Cela ne fait même pas deux mois que je suis greffier en chef, mais le souvenir du métier de prof s'estompe très vite et je n'ai aucun regret.
C'est exactement ce qu'il faut faire , dans la Fonction Publique, beaucoup de concours  ont des points communs, ils ne sont pas ultra-spécialisés (comme les LC, au hasard... Razz ) et  on multiplie ses chances.

Pur le deuxième élément en gras, c'est ce que je dis sans cesse : à grille égale, on fait traîner les enseignants, ce qui revient à les payer moins au total. Le paradoxe, c'est qu'il vaut mieux arriver enseignant par reconversion, on est directement à un indice élevé.

nova32 a écrit: Je n'ai qu'une modeste licence d'AES, je ne sais pas si ce genre de concours serait envisageable. Si une formation à distance est possible (CNED ou autre) pourquoi pas !
Ce n'est pas ce que tu as au départ qui compte, c'est le niveau que tu as à l'arrivée. Il faut bien commencer un jour ( j'ai fait un chemin inverse, mais si je te dis qu'à la base,  je suis autodidacte en grec ancien , et que je n'ai pas bossé les concours à la fac hein...) .
On peut très bien suivre une formation à son rythme. Si vraiment tu veux être guidé, vois du côté des IPAG s'il existe une possibilité de préparer tout en bossant.

Merci pour ces conseils. C'est vrai que ce que j'ai appris à la fac est déjà bien loin... (ça me sera utile surement au niveau méthodologique).
Y a-t-il un organisme où on peut se renseigner sur les démarches et formations possibles ?
Sur les sites des administrations, sinon il existait et existe peut-être encore "carrières et métiers"  ou une revue de ce genre.
Jette aussi un oeil là-dessus (je n'y ai pas eu affaire, mais je connais des gens étant passés par là ...)
http://www.ipagdeparis.org/


Dernière édition par Lefteris le Mar 4 Fév 2014 - 2:35, édité 1 fois

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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
nova32
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Quitter l'éducation nationale : changer de métier. - Page 3 Empty Re: Quitter l'éducation nationale : changer de métier.

par nova32 Sam 1 Fév 2014 - 17:30
Merci !
En tout cas, je crois qu'il faut savoir prendre son temps. Se préparer à son rythme et si ce n'est pas bon une année, persévérer.
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User21714
Expert spécialisé

Quitter l'éducation nationale : changer de métier. - Page 3 Empty Re: Quitter l'éducation nationale : changer de métier.

par User21714 Sam 1 Fév 2014 - 17:32
Si cela intéresse quelqu'un:

http://www.lautoentrepreneur.fr/questions_reponses.htm#QuestionsG2
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hobbit
Niveau 7

Quitter l'éducation nationale : changer de métier. - Page 3 Empty Re: Quitter l'éducation nationale : changer de métier.

par hobbit Sam 1 Fév 2014 - 19:59
Je suis moi aussi en tentative de reconversion (alors que je ne suis que stagiaire...), je viens de passer les écrits d'un concours, plus qu'à attendre les résultats.

Je n'ai pas envie de faire un an de plus dans l'EN...
Lefteris
Lefteris
Esprit sacré

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par Lefteris Sam 1 Fév 2014 - 20:25
nova32 a écrit:Merci !
En tout cas, je crois qu'il faut savoir prendre son temps. Se préparer à son rythme et si ce n'est pas bon une année, persévérer.
Les formations généralistes -comprenant du droit, mais du droit dans l'optique des métiers de la FP - permettent de persévérer car elles s'adaptent à divers concours. En bref, on ne perd pas son temps même quand on échoue (Pas comme l'agreg, tu échoues = tu recommences tout ou presque...) . Un de mes anciens collègues faisait comme Cipango, il en passait plusieurs avec la même formation, la 3ème année il a eu les IRA. Si j'étais enseignant et plus jeune , c'est ce que je ferais sans doute. Bon là, aux 2/3 de la carrière, au dernier échelon, il ne peut plus m'arriver grand chose, mais si j'avais 30 ou 40 ans devant moi, j'aurais le vertige comme les divers intervenants ici, vu la dégradation accélérée ...

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Marphise
Marphise
Niveau 6

Quitter l'éducation nationale : changer de métier. - Page 3 Empty Re: Quitter l'éducation nationale : changer de métier.

par Marphise Sam 1 Fév 2014 - 20:53
Je confirme sur les formations généralistes. Les amis qui ont fait du droit ont passé plein de concours de la fonction publique différents, jusqu'à en avoir un qui leur convenait (du moins, ceux qui voulaient aller dans la fonction publique). En fait, si j'ai bien compris, la culture générale est un des critères principaux de sélection, du moins pour les concours de catégorie A.

Parmi les gens qui ont été titularisés en même temps que moi, il y avait une proportion non négligeable d'anciens enseignants (surtout parmi les lauréats du concours interne). Sinon, en majorité, des gens qui ont fait des études de lettres / d'histoire / Sciences-Po.
Le grincheux
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Sage

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par Le grincheux Sam 1 Fév 2014 - 20:58
républicain debout a écrit:Si cela intéresse quelqu'un:

http://www.lautoentrepreneur.fr/questions_reponses.htm#QuestionsG2
Aïe aïe aïe aïe aïe... Seulement en cas d'activité secondaire et encore, pas n'importe laquelle. Pour une activité principale (sans avoir besoin d'investissement), IE. Sinon SàRL à associé unique. Surtout pas le statut à la noix d'autoentrepreneur qui n'a été fait que pour doper les créations d'entreprise d'autant que des jours sombres arrivent sur ce statut tellement il y a eu d'abus (la majorité des contrôles fiscaux ont été l'an passé sur le CIR et sur les autoentrepreneurs). Par ailleurs, l'autoentrepreneur est comme l'IE, responsable sur ses biens propres, et solidairement, de la qualité de ses travaux.

_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
Lefteris
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par Lefteris Sam 1 Fév 2014 - 21:10
Marphise a écrit:Je confirme sur les formations généralistes. Les amis qui ont fait du droit ont passé plein de concours de la fonction publique différents, jusqu'à en avoir un qui leur convenait (du moins, ceux qui voulaient aller dans la fonction publique). En fait, si j'ai bien compris, la culture générale est un des critères principaux de sélection, du moins pour les concours de catégorie A.

Parmi les gens qui ont été titularisés en même temps que moi, il y avait une proportion non négligeable d'anciens enseignants (surtout parmi les lauréats du concours interne). Sinon, en majorité, des gens qui ont fait des études de lettres / d'histoire / Sciences-Po.
Ca devrait en rassurer beaucoup . De plus, passer un concours apprend à prendre du recul : on continue à faire son boulot, mais on sait dire "non" aux diverses sollicitations pour des "extras" , qui sont incessantes (projets, sorties , etc.) .
Et mine de rien, on gagne un temps fou dans la vie, et surtout, on se désencombre l'esprit.
A ça, il faut ajouter le rejet total et définitif de la télé. Rien qu'avec ça, on dégage du temps pour bosser.

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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

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Pseudo
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Demi-dieu

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par Pseudo Sam 1 Fév 2014 - 21:15
Le grincheux a écrit:
républicain debout a écrit:Si cela intéresse quelqu'un:

http://www.lautoentrepreneur.fr/questions_reponses.htm#QuestionsG2
Aïe aïe aïe aïe aïe... Seulement en cas d'activité secondaire et encore, pas n'importe laquelle. Pour une activité principale (sans avoir besoin d'investissement), IE. Sinon SàRL à associé unique. Surtout pas le statut à la noix d'autoentrepreneur qui n'a été fait que pour doper les créations d'entreprise d'autant que des jours sombres arrivent sur ce statut tellement il y a eu d'abus (la majorité des contrôles fiscaux ont été l'an passé sur le CIR et sur les autoentrepreneurs). Par ailleurs, l'autoentrepreneur est comme l'IE, responsable sur ses biens propres, et solidairement, de la qualité de ses travaux.

Mais pour tester une activité, n'est-ce pas une bonne solution ?
Parce que si j'ai tout compris (m'étonnerait pas que des choses m'aient échappé tant la complexité des choses est phénoménale pour mon esprit), dans les autres statuts il faut payer des cotisations avant d'avoir ne serait-ce que facturé un centime à un éventuel client. Ce qui me semble tout bonnement inenvisageable pour une petite activité en plus de son job de prof.

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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
Le grincheux
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par Le grincheux Sam 1 Fév 2014 - 21:50
Pseudo a écrit:
Le grincheux a écrit:
républicain debout a écrit:Si cela intéresse quelqu'un:

http://www.lautoentrepreneur.fr/questions_reponses.htm#QuestionsG2
Aïe aïe aïe aïe aïe... Seulement en cas d'activité secondaire et encore, pas n'importe laquelle. Pour une activité principale (sans avoir besoin d'investissement), IE. Sinon SàRL à associé unique. Surtout pas le statut à la noix d'autoentrepreneur qui n'a été fait que pour doper les créations d'entreprise d'autant que des jours sombres arrivent sur ce statut tellement il y a eu d'abus (la majorité des contrôles fiscaux ont été l'an passé sur le CIR et sur les autoentrepreneurs). Par ailleurs, l'autoentrepreneur est comme l'IE, responsable sur ses biens propres, et solidairement, de la qualité de ses travaux.

Mais pour tester une activité, n'est-ce pas une bonne solution ?
En règle générale, non.

Parce que si j'ai tout compris (m'étonnerait pas que des choses m'aient échappé tant la complexité des choses est phénoménale pour mon esprit), dans les autres statuts il faut payer des cotisations avant d'avoir ne serait-ce que facturé un centime à un éventuel client. Ce qui me semble tout bonnement inenvisageable pour une petite activité en plus de son job de prof.
Pour une activité complémentaire, tu ne paies pas deux fois les cotisations, une fois en salarié et une autre en tant qu'entrepreneur. De toute façon, même à taux plein, la première année est symbolique. L'AE est un régime à la noix sur lequel tu ne récupères pas la TVA. Donc tu vas payer ton comptable avec la TVA, tu vas payer ton matériel avec la TVA. En fait, tu ne pourras récupérer aucune TVA, même pas celle de ton téléphone (qui peut passer en fourniture professionnelle) ni ton accès internet, bref, rien. La seule différence est le prélèvement trimestriel des cotisations et des impôts sous forme d'un prélèvement libératoire de 22% (quel que soit ce que tu as déjà payé par ailleurs) et la responsabilité civile professionnelle. En AE, c'est pour ta pomme parce que la personne physique et la personne morale sont solidaires (même après clôture de la personne morale).

En conclusion : l'AE, c'est un régime qui est surtout intéressant pour l'état, pas pour l'entrepreneur.


Dernière édition par Le grincheux le Sam 1 Fév 2014 - 22:00, édité 1 fois (Raison : ant)

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par amour Sam 1 Fév 2014 - 23:22
Lefteris a écrit:
Marphise a écrit:Je confirme sur les formations généralistes. Les amis qui ont fait du droit ont passé plein de concours de la fonction publique différents, jusqu'à en avoir un qui leur convenait (du moins, ceux qui voulaient aller dans la fonction publique). En fait, si j'ai bien compris, la culture générale est un des critères principaux de sélection, du moins pour les concours de catégorie A.

Parmi les gens qui ont été titularisés en même temps que moi, il y avait une proportion non négligeable d'anciens enseignants (surtout parmi les lauréats du concours interne). Sinon, en majorité, des gens qui ont fait des études de lettres / d'histoire / Sciences-Po.
Ca devrait en rassurer beaucoup . De plus, passer un concours apprend à prendre du recul : on continue à faire son boulot, mais on sait dire "non" aux diverses sollicitations pour des "extras" , qui sont incessantes (projets, sorties , etc.) .
Et mine de rien, on gagne un temps fou dans la vie, et surtout, on se désencombre l'esprit.
A ça, il faut ajouter le rejet total et définitif de la télé. Rien qu'avec ça, on dégage du temps pour bosser.

Est-il vrai que pour passer d'un ministère à un autre par concours interne, l'agrégation puisse être un frein?
Lefteris
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Esprit sacré

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par Lefteris Sam 1 Fév 2014 - 23:39
amour a écrit:
Lefteris a écrit:
Marphise a écrit:Je confirme sur les formations généralistes. Les amis qui ont fait du droit ont passé plein de concours de la fonction publique différents, jusqu'à en avoir un qui leur convenait (du moins, ceux qui voulaient aller dans la fonction publique). En fait, si j'ai bien compris, la culture générale est un des critères principaux de sélection, du moins pour les concours de catégorie A.

Parmi les gens qui ont été titularisés en même temps que moi, il y avait une proportion non négligeable d'anciens enseignants (surtout parmi les lauréats du concours interne). Sinon, en majorité, des gens qui ont fait des études de lettres / d'histoire / Sciences-Po.
Ca devrait en rassurer beaucoup . De plus, passer un concours apprend à prendre du recul : on continue à faire son boulot, mais on sait dire "non" aux diverses sollicitations pour des "extras" , qui sont incessantes (projets, sorties , etc.) .
Et mine de rien, on gagne un temps fou dans la vie, et surtout, on se désencombre l'esprit.
A ça, il faut ajouter le rejet total et définitif de la télé. Rien qu'avec ça, on dégage du temps pour bosser.

Est-il vrai que pour passer d'un ministère à un autre par concours interne, l'agrégation puisse être un frein?
Je n'ai jamais vu le cas , je ne pense pas , pourquoi ? La seule chose, c'est que les concours internes sont en principe dédiés à la promotion interne, et les corps sont hiérarchisés par leur bornes indiciaires (les primes n'entrent pas dans le calcul) . L'agrégation étant un concours de catégorie A+ , on passe en principe un concours au moins de la même catégorie (conservateur, administrateur, etc.) . Mais un jeune agrégé en bas de la grille peut passer un concours de catégorie A , il lui restera encore des échelons à parcourir , et il gagnera même plus avec les indemnités, primes etc.
(Je gagnais plus qu'un agrégé classe normale, dans un corps moins élevé, niveau certifié)

_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)

Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
nova32
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par nova32 Sam 1 Fév 2014 - 23:46
Lefteris a écrit:
amour a écrit:
Lefteris a écrit:
Ca devrait en rassurer beaucoup . De plus, passer un concours apprend à prendre du recul : on continue à faire son boulot, mais on sait dire "non" aux diverses sollicitations pour des "extras" , qui sont incessantes (projets, sorties , etc.) .
Et mine de rien, on gagne un temps fou dans la vie, et surtout, on se désencombre l'esprit.
A ça, il faut ajouter le rejet total et définitif de la télé. Rien qu'avec ça, on dégage du temps pour bosser.

Est-il vrai que pour passer d'un ministère à un autre par concours interne, l'agrégation puisse être un frein?
Je n'ai jamais vu le cas , je ne pense pas , pourquoi ? La seule chose, c'est que les concours internes  sont en principe  dédiés à la promotion interne, et les corps sont hiérarchisés par leur bornes indiciaires (les primes n'entrent pas dans le calcul) . L'agrégation étant un concours de catégorie A+ , on passe en  principe  un concours au moins de la même catégorie (conservateur, administrateur, etc.) .  Mais un jeune agrégé en bas de la grille peut passer un concours de catégorie A , il lui restera encore des échelons à parcourir , et il gagnera même plus avec les indemnités, primes etc.
(Je gagnais plus qu'un agrégé classe normale, dans un corps moins élevé, niveau certifié)

Ce qui veut dire qu'en étant catégorie A, on ne peut pas passer un concours interne de catégorie B ?
Modulo
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Quitter l'éducation nationale : changer de métier. - Page 3 Empty Re: Quitter l'éducation nationale : changer de métier.

par Modulo Sam 1 Fév 2014 - 23:51
nova32 a écrit:

Ce qui veut dire qu'en étant catégorie A, on ne peut pas passer un concours interne de catégorie B ?

Techniquement, si (l'exemple de Lorica, une ancienne membre de ce forum, le prouve). Cependant, on risque de te poser la question à l'entretien de motivation de "Pourquoi vous dégrader en passant un concours de catégorie plus faible ?"

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