Je voudrais passer de lettres classiques à lettres modernes.

Sans compter que quand les femmes sont au gynécée, les petits sentiers de chèvres sont propices aux rencontres à l'ombre des oliviers.

Comme l'expliquait Socrate à Alcibiade   

Suis pas sûre que la vénérable dame pensait à ça quand elle parlait des dits-sentiers (et nous montrait ses photos de vacances...)   

Ils sont quand même bizarres, les profs de khâgne  . Difficile de "juger" une civilisation hors de son contexte, et encore , quelle civilisation, sur une telle durée ? La Rome de Cincinnatus est elle la même que celle de Cicéron ? de Dioclétien ?
La seule chose qu'on puisse affirmer, c'est le poids immense de ces civilisations, d'ailleurs liées, dans l'histoire de la pensée et dans l'Histoire tout court. Aussi fascinantes l'une que l'autre...

Question de caractère... Moi je préfère les Romains carrés, sans être un spécialiste, car devinez quoi? Je m'incruste à nouveau.   

Ben moi, j'aime autant le grec que le latin... je prends plaisir à la souplesse, à la créativité, à la subtilité grecques, et au pragmatisme, à la franchise, à la rigueur des Romains...j'aime à la fois les envolées et la rudesse, l'exception et la régularité, le jardin anglais et le jardin à la française.
 

Sphinx a écrit:Comme l'expliquait Socrate à Alcibiade        

En tournant le dos à Théétète. Qui était plus grand que s'il l'avait été moins

Caspar Goodwood a écrit:Question de caractère... Moi je préfère les Romains carrés, sans être un spécialiste, car devinez quoi? Je m'incruste à nouveau.

Oui, s'incruster dans un triangle, ça peut en effet donner un carré. Mais je préfère les nombres impairs :diable:
Bon, je n'ai pas dit que je n'aime pas le latin, hein ! Je dis que j'aime les langues bien plus que les habitants.

henriette a écrit:Suis pas sûre que la vénérable dame pensait à ça quand elle parlait des dits-sentiers

On voit par là qu'elle ne connaissait rien à la garrigue méditerranéenne

Merci à ceux qui ont su expliquer mes propos à Audrey (Propos qui pourtant me paraissaient clairs...).
La vision que nous avons des LC dépend aussi des conditions dans lesquelles elles sont enseignées dans chaque établissement. Chez nous, de petits effectifs (10, 12, 15 tout au plus). Des élèves triés. Des cours souvent aux heures de demi-pension, donc pas systématiquement en fin de journée.
Restent les élèves, toujours à motiver, et en nombre décroissant au fil des années.

Je te comprends très bien, moi aussi il m'arrive d'avoir envie de devenir professeur de lettres classiques ou modernes, sans avoir du tout le niveau requis dans aucune des matières concernées (et il m'arrive aussi de rêver de gagner au loto, d'ouvrir des yourtes d'hôte en Mongolie...) Certains professeurs de LC sont peut-être un peu à cran à cause des assauts que doit subir leur matière.

Je remonte ce fil, plus pour une amie que pour moi.
Quand (et surtout si) le changement de discipline est accepté, que se passe-t-il ? La personne reste-t-elle sur son poste ou bien doit-elle participer au mouvement intra à partir du moment où elle change de discipline (la logique voudrait que la personne participe à l'intra pour qu'un professeur de lettres classiques soit recruté à sa place, puisque ladite personne ne souhaite plus enseigner les langues anciennes) ?

Cripure a écrit:cette civilisation de tâcherons militaristes.

Certains considèrent que tout le génie romain est là. Comment des tâcherons militaristes ont ils pu dominer le bassin méditerranéen si longtemps, en éclatant la tronche des Grecs, ces parleurs vantards presque aussi prétentieux que les Français?