[DGESCO] Démission de Jean-Paul Delahaye, Directeur général de l'enseignement scolaire

Celeborn a écrit: Delahaye était un excellent professionnel, très à l'écoute et doté d'un grand sens moral.

Daphné a écrit:Cela ne changera rien dans les établissements scolaires, on est bien d'accord.
L'année ira à son terme avec les professionnels de terrain que nous sommes, les CDE, IPR etc.....
Par contre au niveau de la DGESCO il manque clairement un directeur, et on a des groupes de travail et de reflexion prévus dès lundi et pendant la semaine + les semaines à venir, sur différents thèmes : c'est là que la question se pose : qui pour piloter et arbitrer ?

Will.T a écrit:

Daphné a écrit:Cela ne changera rien dans les établissements scolaires, on est bien d'accord.
L'année ira à son terme avec les professionnels de terrain que nous sommes, les CDE, IPR etc.....
Par contre au niveau de la DGESCO il manque clairement un directeur, et on a des groupes de travail et de reflexion prévus dès lundi et pendant la semaine + les semaines à venir, sur différents thèmes : c'est là que la question se pose : qui pour piloter et arbitrer ?

On n'a pas de ministre ?

Daphné a écrit:

Will.T a écrit:

Daphné a écrit:Cela ne changera rien dans les établissements scolaires, on est bien d'accord.
L'année ira à son terme avec les professionnels de terrain que nous sommes, les CDE, IPR etc.....
Par contre au niveau de la DGESCO il manque clairement un directeur, et on a des groupes de travail et de reflexion prévus dès lundi et pendant la semaine + les semaines à venir, sur différents thèmes : c'est là que la question se pose : qui pour piloter et arbitrer ?

On n'a pas de ministre ?

Ce n'est pas le ministre qui préside les réunions à la DGESCO. qui supervise la rédaction des textes et leur mouture finale après consultation avec les syndicats et autres partenaires de l'Ecole : chacun son job.

Will.T a écrit:

Daphné a écrit:

Will.T a écrit:

On n'a pas de ministre ?

Ce n'est pas le ministre qui préside les réunions à la DGESCO. qui supervise la rédaction des textes et leur mouture finale après consultation avec les syndicats et autres partenaires de l'Ecole : chacun son job.

Oui, en temps normal.
Là, il peut assurer l'intérim en attendant de nommer un successeur.

Will.T a écrit:

Sinon, il y a son adjoint : http://www.education.gouv.fr/cid978/la-direction-generale-de-l-enseignement-scolaire.html

Will.T a écrit:On n'a pas de ministre ?

John a écrit:Et si le nouveau Dgesco était Christian Forestier ou Jean-Pierre Obin ?  :gratte: 

Gryphe a écrit:

Will.T a écrit:On n'a pas de ministre ?

L'éducation, il découvre...
C'est quand même bien d'avoir en face des gens qui s'y connaissent, même s'il peut y avoir des désaccords sur tel ou tel point.
La DGESCO, c'est la direction du ministère la plus directement connectée à l'enseignement.
http://www.education.gouv.fr/cid978/la-direction-generale-de-l-enseignement-scolaire.html
Personnellement, c'est le poste de Xavier Turion que je trouve le plus intéressant : "chef du service de l’instruction publique et de l'action pédagogique".   
Pour ceux qui pensent que ça ne sert à rien... c'est de cette division que proviennent toutes les directives pour la passation du DNB, par exemple (et j'imagine que c'est pareil pour le bac) ; c'est donc pour le coup assez directement connecté avec la vie des établissements, même si ça peut en avoir l'air loin.

(Daphné, si je dis des bêtises, n'hésite pas à rectifier !   )

Spoiler:

Gryphe a écrit:

Will.T a écrit:On n'a pas de ministre ?

L'éducation, il découvre...
C'est quand même bien d'avoir en face des gens qui s'y connaissent, même s'il peut y avoir des désaccords sur tel ou tel point.
La DGESCO, c'est la direction du ministère la plus directement connectée à l'enseignement.
http://www.education.gouv.fr/cid978/la-direction-generale-de-l-enseignement-scolaire.html
Personnellement, c'est le poste de Xavier Turion que je trouve le plus intéressant : "chef du service de l’instruction publique et de l'action pédagogique".   
Pour ceux qui pensent que ça ne sert à rien... c'est de cette division que proviennent toutes les directives pour la passation du DNB, par exemple (et j'imagine que c'est pareil pour le bac) ; c'est donc pour le coup assez directement connecté avec la vie des établissements, même si ça peut en avoir l'air loin.

(Daphné, si je dis des bêtises, n'hésite pas à rectifier !   )

Daphné a écrit: le directeur de la DGESCO est un professionnel de l'Education de par son parcours : il a été professeur, IA/DASEN, recteur, etc.....
Un ministre n'est pas forcément cela : on a eu des ministres agrégés de quelque chose qui connaissent un peu le métier...

Gryphe a écrit:Pour ceux qui pensent que ça ne sert à rien... c'est de cette division que proviennent toutes les directives pour la passation du DNB, par exemple (et j'imagine que c'est pareil pour le bac)

arguin a écrit:

Daphné a écrit: le directeur de la DGESCO est un professionnel de l'Education de par son parcours : il a été professeur, IA/DASEN, recteur, etc.....
Un ministre n'est pas forcément cela : on a eu des ministres agrégés de quelque chose qui connaissent un peu le métier...

C'est bien là que le bât blesse avec cette catastrophe annoncée des rythmes scolaires, ces ex professeurs du secondaire n'ayant pas la moindre idée des réalités de l'enseignement primaire.

arguin a écrit:

Daphné a écrit: le directeur de la DGESCO est un professionnel de l'Education de par son parcours : il a été professeur, IA/DASEN, recteur, etc.....
Un ministre n'est pas forcément cela : on a eu des ministres agrégés de quelque chose qui connaissent un peu le métier...

C'est bien là que le bât blesse avec cette catastrophe annoncée des rythmes scolaires, ces ex professeurs du secondaire n'ayant pas la moindre idée des réalités de l'enseignement primaire.

Pour Benoît Hamon, les ennuis commencent. Son directeur de l'enseignement scolaire, Jean-Paul Delahaye a rangé ses affaires et est définitivement parti ce vendredi 30 avril sans que le ministre n'ait de solution de rechange. Du jamais vu rue de Grenelle. Cette vacance est une catastrophe du point de vue du fonctionnement du ministère et un vrai problème politique.
[...]
Benoît Hamon a proposé ce poste qui nécessité charisme et force de travail à l'actuelle directrice de l'évaluation et de la prospective, Catherine Moisan, qui a décliné. Les noms de Florence Robine, rectrice de Créteil et de Béatrice Gille, rectrice de Nancy-Metz, circulent à leur tour; mais la première a le handicap d'avoir été nommée rectrice sous la droite, et d'âtre critiquée par quelques-uns de ses collègues; la deuxième de n'avoir pas le parcours classique d'une rectrice. Officiellement, l'entourage de Benoit Hamon fait savoir que M. Delahaye "sera remplacé dans les jours à venir". Officieusement, la gauche n'a toujours pas reconstitué de vivier de cadres supérieurs capable de tenir les postes clés. La minceur du vivier potentiel qui a été un handicap pour M. Peillon risque d'affaiblir aussi M. Hamon.

«Jean-Paul Delahaye n'a rien personnellement contre Hamon. Il en veut surtout à François Hollande, qui ne s'est jamais intéressé à l'Éducation nationale. Ce dernier considère qu'à partir du moment où il a mis 60.000 postes d'enseignants sur la table, il n'est plus question d'entendre parler d'éducation pour le reste du quinquennat. Hollande veut bien telle ou telle réforme à condition qu'elle ne fasse aucune vague», affirme l'historien Claude Lelièvre, qui a lui-même participé à l'élaboration du programme éducatif du Parti socialiste lors de l'élection présidentielle de 2012.

Aux yeux de François Hollande, la réforme des rythmes scolaire a suscité trop de critiques pendant les municipales. Avec le remaniement, Jean-Paul Delahaye suspectait - à raison - un retour en arrière plus important que ce qu'il était prêt à accepter.

Les relations s'étaient par ailleurs tendues depuis quelques mois entre le ministère de l'Éducation et Bercy, où l'on considère que l'Éducation devrait davantage contribuer à la réduction des dépenses publiques. Le fait que, d'une façon ou d'une autre, l'Éducation aurait «à payer» lors de la deuxième partie du quinquennat aurait inquiété cet ancien boursier, issu d'une famille très modeste. La récente évocation par le gouvernement d'un plan de modération des bourses étudiantes «l'a particulièrement agacé. Il n'avait pas envie de vivre ça», explique-t-on.

aloe a écrit:Et un article plus complet : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/05/01/01016-20140501ARTFIG00164-rythmes-scolaires-le-bras-droit-du-ministre-claque-la-porte.php

Enfin, il était «très éprouvé» par les tensions au sein du cabinet de Vincent Peillon, ces derniers mois. Il était à couteaux tirés avec Alexandre Siné, le jeune chef de cabinet du ministre, habitué à humilier verbalement les services du directeur de l'enseignement scolaire et à les dénigrer professionnellement. Des mails d'une violence rare ont filtré dans la presse, démontrant les relations tendues entre les deux hommes.

Les syndicalistes et autres spécialistes de l'éducation, tous unanimes sur les capacités d'écoute et le professionnalisme de Delahaye, s'inquiètent désormais de la difficulté à remplacer dans l'urgence ce fin politique. Et ce alors même que le cabinet de Benoît Hamon vient de poser ses valises rue de Grenelle. Y a-t-il péril en la demeure? «N'exagérons pas. Les proches de Vincent Peillon voudraient le laisser croire. Mais personne n'est irremplaçable», commente-t-on dans l'entourage de Hamon. Les noms de Florence Robine et de Béatrice Gille, deux rectrices, circulent parmi d'autres.

Bouboule a écrit:

Dans tout son réseau de hauts fonctionnaires, le PS n'a donc aucun candidat permettant d'éviter la vacance. Encore un symbole qui montre combien le PS s'intéresse à l'Education Nationale.

"La minceur du vivier potentiel"... et c'est Maryline Baumard qui le dit, c'est donc que ça se voit ou qu'on lui a soufflé.

philann a écrit:

Bouboule a écrit:

Dans tout son réseau de hauts fonctionnaires, le PS n'a donc aucun candidat permettant d'éviter la vacance. Encore un symbole qui montre combien le PS s'intéresse à l'Education Nationale.

"La minceur du vivier potentiel"... et c'est Maryline Baumard qui le dit, c'est donc que ça se voit ou qu'on lui a soufflé.

Tous les anciens de la promotion Voltaire et tous les anciens de la MNEF sont DEJA recasés!  Y en a plus de dispo...