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Robin
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A.J. Ayer, Language, Truth and Logic (le Manifeste du Positivisme Logique) Empty A.J. Ayer, Language, Truth and Logic (le Manifeste du Positivisme Logique)

par Robin Dim 29 Juin 2014 - 8:50
Alfred J. Ayer, Language Truth and Logic (Langage, Vérité et Logique), first published by Victor Gollacz, 1936, published in Pelican Boooks, 1971, reprinted 1972

Sir Alfred Jules Ayer, usuellement appelé A. J. Ayer (St. Johns Wood, Londres, 29 octobre 1910 - 27 juin 1989) est un philosophe, logicien et éthicien britannique.

Il est l'auteur du livre Language, Truth and Logic (Langage, Vérité et Logique), paru en 1936, et a enseigné à l'Université de Londres et a l'Université d'Oxford.

A. J. Ayer fut tout d'abord, dans les pays anglo-saxons, le meilleur artisan de cette forme extrême d'empirisme qu'est le positivisme logique. Son premier livre (1936), programmatique et d'emblée classique, en offre un vigoureux exposé, avec un rare mélange de lucidité et d'ardeur. Comme son œuvre est d'un seul tenant, l'orchestration des idées sera plus soutenue avec le temps, leur expression plus prudente, mais les arguments essentiels ne seront jamais invalidés.

En fait, l'originalité de Language, Truth and Logic tient pour beaucoup dans un double mérite, qui donne la clé de son évolution jusqu'à Metaphysics and Common Sense (1964) : souligner une indiscutable connexion historique, réussir une indispensable traduction. Les savants, disciples antimétaphysiciens de Mach, qui entouraient M. Schlick étaient peu soucieux d'histoire de la philosophie ; Ayer inscrivit dans la tradition empiriste de Hume et Berkeley les thèses majeures du Cercle de Vienne, considérées comme son aboutissement logique. De plus, en soulignant les liens évidents qui le rattachent au Russell des Principia et au Wittgenstein de Some Remarks on Logical Form, Ayer opérait la conjonction souvent pertinente du positivisme continental avec la philosophie analytique anglaise. (source : encyclopédia universalis)

Aux élèves :

Œuvre de jeunesse d'Alfred Ayer, "écrit avec plus de passion que la plupart des philosophes ne s'autorisent d'habitude à en montrer", avoue A.J. Ayer dans l'introduction, ce livre controversé conserve tout son intérêt aujourd'hui  en tant que "Manifeste du positivisme logique" et expression de la conjonction de la philosophie continentale (Ryle, Carnap, le cercle de Vienne) avec la philosophie analytique anglaise (Russel, Wittgenstein) et l'héritage historique de Hume et de  Berkeley.

Traduction de la préface à la première édition :


Les conceptions exposées dans ce Traité proviennent des doctrines de Bertrand Russel et de Wittgenstein, qui sont elles-mêmes l'héritage logique de l'empirisme de Berkeley et de David Hume. Comme Hume, j'ai divisé les propositions valides (genuine) en deux catégories : celles qui, selon sa terminologie, portent sur "la relation entre les idées" et celles qui portent sur la "relation entre les faits". Cette dernière catégorie comprend les propositions a priori de la Logique et les mathématiques pures, et je n'admets leur nécessité et leur certitude qu'en raison de leur caractère analytique. C'est pourquoi je maintiens que la raison pour laquelle ces propositions ne peuvent être réfutées par l'expérience est qu'elles ne produisent aucune assertion sur le monde empirique, mais rappellent simplement notre décision d’utiliser des symboles d'une certaine manière. D'un autre côté, je considère comme des hypothèses qui ne pourront probablement jamais devenir des certitudes les propositions portant sur les faits empiriques. En rendant compte de leur méthode de validation, je prétends avoir expliqué en quoi consiste la vérité.

Pour vérifier (to test) si une proposition exprime une véritable hypothèse empirique, j'adopte ce que l'on pourrait appeler un principe de vérification modifié. Car j'exige d'une hypothèse empirique, non qu'elle puisse être apodictiquement (conclusively) vérifiable, mais qu'une expérience sensible (sense-experience) puisse déterminer de façon pertinente (relevant) sa vérité ou sa fausseté.

Si une proposition présumée (une phrase que l'on présume être une proposition, a "putative proposition") échoue à satisfaire ce principe, et n'est pas une tautologie, alors, j'affirme qu'il s'agit d'une proposition métaphysique, et qu'étant métaphysique, elle n'est ni vraie ni fausse mais littéralement dénuée de sens (senseless). On découvrira que selon ce critère, une grande partie de ce qui passe pour de la philosophie est (en fait) de la métaphysique, et, en particulier, que des affirmations telles qu'il y a un monde non-empirique de valeurs ou que les hommes ont des âmes immortelles, ou qu'il y a un Dieu transcendant sont vides de sens.

En ce qui concerne les propositions philosophiques proprement dites, elles sont considérées comme linguistiquement nécessaires, et donc analytiques. Et eu égard à la relation entre philosophie et science empirique, étant donné que (shown that) le philosophe n'est pas en position de fournir des vérités spéculatives qui entreraient en compétition avec les hypothèses de la science, sa fonction n'est pas de produire des jugements a priori sur la validité des théories scientifiques, mais de clarifier les propositions de  la science, en mettant en lumière leurs relations logiques et en définissant les symboles utilisés. En conséquence, je maintiens qu'il n'y a rien dans la nature de la philosophie qui justifie l'existence "d'écoles" philosophiques rivales et je tente de justifier (substantiate) cette thèse en proposant une solution définitive aux problèmes qui ont été les sources principales des controverses entre philosophes dans le passé.

La conception selon laquelle la philosophie est une activité analytique est associée en Angleterre aux travaux de G.E. Moore et de ses disciples. Mais alors que j'ai beaucoup appris du professeur Moore, j'ai des raisons de croire que ses disciples et lui-même ne sont pas préparés, à adopter un phénoménalisme aussi radical (thoroughgoing) que le mien. et qu'ils ont une vision assez différente de la nature des analyses philosophiques. Les philosophes avec lesquels je suis le plus en accord (in the closest agreement) sont ceux qui composent le "cercle de Vienne", sous la direction de Moritz Schlick, et sont habituellement connus comme des positivistes logiques, et parmi eux, c'est à Rudolphe Carnap que je dois le plus. En outre, je veux exprimer ma dette envers Gilbert Ryle, mon premier mentor en philosophie, et à Isaiah Berlin, qui a discuté avec moi chacun des arguments de ce Traité, et m'a fait un grand nombre de suggestions valables, bien qu'ils soient (tous deux) en désaccord avec une grande partie de mes thèses. Je dois également remercier J.R. M. Willis pour la correction des épreuves. (A. J. Ayer; 11 Foubert's Place, London, July 1935)

Note : Ayer reprend  la distinction kantienne entre "Jugements analytiques" et "jugement synthétiques" :

Un jugement analytique est un jugement dont le prédicat est tiré du sujet, et qui, de ce fait, n'est qu'une explicitation qui ne nous apprend rien de neuf.

À l'opposé, un jugement synthétique est un jugement dont le prédicat est ajouté au sujet sans qu'il en ait été tiré. Il n'y a de connaissance nouvelle que si le jugement qui l'énonce est synthétique. Kant montre que tous nos jugements synthétiques ne sont pas empiriques : il existe des jugement synthétiques a priori, par exemple dans les propositions des mathématiques et de la physique pure.

Kant donne comme exemple de jugement analytique : "Les corps sont étendus" et comme exemples de jugements synthétiques : "Les corps sont pesants." et "7 + 5 = 12".

Mais Ayer conteste le fait que "Les corps sont étendus." constitue un jugement analytique. Il écrit (p. 105) : "Je pense que nous pouvons conserver la contribution à la Logique de la distinction que fait Kant entre propositions analytiques et propositions synthétiques, tout en évitant les confusions qui gâtent (mar) la manière dont il rend compte de cette distinction, si nous disons qu'une proposition est analytique lorsque sa validité dépend uniquement (solely) des définitions des symboles qu'il contient et synthétique quand sa validité est déterminé par des faits d'expérience. Ainsi, la proposition : "Il y a des fourmis qui ont établi un système d'esclavage." (There are ants which have established a systeme of slavery.")  est une proposition synthétique. Car nous ne pouvons pas affirmer si elle est vraie ou fausse uniquement en considérant la définition des symboles qui la constituent. Nous sommes obligés d'avoir recours (to ressort to) à une observation réelle du comportement des fourmis. D'un autre côté, la proposition "Soit certaines fourmis sont parasites, soit aucune ne l'est." (Either some ants are parasitic or none are) est une proposition analytique. Car nul n'a besoin d'avoir recours (to ressort to) à l'observation pour découvrir qu'il y a ou qu'il n'y a pas de fourmis parasites. Si l'on connaît la fonction des mots "soit" (either), "ou" (or), et "pas" (not), alors on peut voir que n'importe quelle proposition sous la forme "Soit p est vrai ou p est faux" est valide, indépendamment de l'expérience. En conséquence, toutes les propositions de ce genre sont analytiques.

Traduction de la Table des matières comportant les principaux arguments de l'ouvrage :

Introduction

Préface

1/ L'élimination de la métaphysique


p. 45 : Quel est l'objet et quelle est la méthode de la philosophie ? Récusation de la thèse métaphysique selon laquelle la philosophie nous procure la connaissance d'une réalité transcendantale. 46 : Kant récusa lui aussi cette conception de la métaphysique, mais alors qu'il fait grief aux métaphysiciens d'ignorer les limites de l'entendement humain, nous les accusons (pour notre part) de désobéir aux règles qui gouvernent l'usage signifiant du langage. 48 : Adoption de la vérifiabilité comme critère pour tester la signification de présumés jugements de réalité, 48. Distinction entre vérification décisive et vérification partielle. Aucune proposition ne peut être vérifiée de façon décisive. 51 : Ni réfutée de façon décisive. 52 : L'authenticité d'un jugement de réalité suppose la possibilité de formuler des observations pertinentes quant à la détermination de sa vérité ou de sa fausseté. 53 : Exemples d'affirmations habituelles chez les philosophes, qui sont exclues par nos critères. 56 : Les propositions métaphysiques sont définies comme des propositions qui n'expriment ni des tautologies, ni des hypothèses empiriques. 56 : Les confusions linguistiques (sur le sens des mots) sont à la source de la métaphysique. 59 : Métaphysique et Poésie.

2/ La fonction de la philosophie

p. 62 : La philosophie n'est pas la recherche des premiers principes. 62 : Stérilité de la méthode cartésienne. 65 : La fonction de la philosophie est entièrement critique. Mais cela ne signifie pas qu'elle ne peut pas donner une justification a priori de nos assertions scientifiques ou de bon sens. 66 : Il n'y a pas de véritable problème de l'induction, telle qu'on l'entend ordinairement. 68 : Philosopher est une activité analytique. 69 : La plupart de ceux que l'on considère comme de grands philosophes le furent dans le sens où nous l'entendons et non des métaphysiciens. 70 : Locke, Berkeley, Hume étaient des analystes. 71 : Nous adoptons le phénoménalisme de Berkeley sans son théisme. 72 : Et nous adoptons également le point de vue de Hume sur la causalité. 75 : La philosophie, dans le sens où nous la prenons, est entièrement indépendante de la métaphysique. Nous n'adhérons à aucune doctrine ayant un lien avec l'atomisme. 76 : En tant qu'analyste, le philosophe n'est pas concerné par les propriétés physiques des choses, mais seulement avec la manière dont nous en parlons. 77 : Propositions linguistiques (faits de langage) déguisées en terminologie factuelle. 78 : La philosophie produit des définitions.

3/ La nature de l'analyse philosophique


p. 80 : La philosophie ne procure pas de définitions explicites, celles que l'on trouve dans les dictionnaires, mais des définitions d'usage. explication de cette distinction. 81 : La "théorie de la description" de Russel en tant qu'exemple d'analyse philosophique. 84 : Définition d'un symbole ambigu. 85 : Définition  d'une construction logique. 86 : Les choses matérielles sont des constructions logiques sans contenus de sens. 86 : En définissant la notion de choses matérielles en termes de contenus de sens, nous résolvons le prétendu problème de la perception. 87 : Une solution à ce problème exposée comme un exemple ultérieur d'analyse philosophique. 91 : Le danger d'affirmer que la philosophie traite de la signification (meaning). 93 : Les propositions de la philosophie ne sont pas des propositions empiriques portant sur la manière dont les gens utilisent les mots; Elles traitent des conséquences logiques des conventions linguistiques. 95 : Réfutation de la thèse selon laquelle "chaque langage possède une structure qui lui est propre et en vertu de laquelle il ne peut être utilisé pour s'analyser lui-même".

4/ L'a priori

p. 96 : en tant qu'empiristes, nous devons récuser l'idée qu'une proposition générale portant sur un état de fait puisse être reconnue valide avec certitude. 96 : Mais alors, qu'en est-il des propositions de la logique formelle et des mathématiques ? 99 : Réfutation de la conception de J. Stuart Mill selon laquelle ces propositions sont des généralisations inductives. 103 : Elles sont nécessairement vraies car elles sont analytiques. 103 : Les définitions kantiennes des jugements analytiques et des jugements synthétiques. 105. Correction (emendation) des définitions kantiennes. 106 : Les propositions analytiques sont tautologiques ; elles ne disent rien des états de fait 106 : Mais elles nous procurent un savoir nouveau, dans la mesure où elles mettent au jour les implications de nos usages linguistiques. 108 : La Logique ne décrit pas les "lois de la pensée" (the laws of thought). 109 : La géométrie ne décrit pas les propriétés de l'espace physique. 112 : Notre prise en compte d'une vérité a priori sape les fondements (undermines) du système de Kant (l'idéalisme transcendental) 113 : Dans la mesure où les mathématiques et la Logique sont tautologiques, comment peuvent-ils être des instruments d'invention et de découverte ?

5/ Vérité et probabilité

p. 116 : qu'est-ce que la vérité ? 117 : Définition d'une proposition. 117 : Les mots "vrai" et "faux" fonctionnent dans la phrase comme des signes d'affirmation et de négation. 119 : Le "problème de la vérité" réduit à la question : comment les propositions sont-elles validées ? 120 : Le critère de validité des propositions empiriques (portant sur des faits) n'est pas purement formel. 121 : Aucune proposition empirique n'est certaine, même celles qui se rapportent à l'expérience immédiate. 125 : L'observation ne confirme ou n'invalide pas uniquement une hypothèse isolée, mais un système d'hypothèses. 126 : Les "faits expérimentaux" ne peuvent jamais nous obliger à abandonner une hypothèse 128 : Le danger de confondre les propositions synthétiques et les propositions analytiques. 129 : Les hypothèses sont des règles (rules) qui gouvernent notre attente portant sur une expérience future. 133 : Définition de la rationalité. 134 : Définition de la probabilité en termes de rationalité. 134 : Les propositions qui se réfèrent au passé.

6/ Crique de l'éthique et de la théologie

p. 136 : Comment un empiriste traite-t-il des jugements de valeur (assertions of value) ? 137 : Distinction entre plusieurs types d'interrogations portant sur l'éthique, 138 : les théories utilitaires et subjectivistes de l'éthique compatibles avec l'empirisme; 138 : Mais inacceptable sur d'autres terrains. 140 : Distinction entre symboles éthiques normatifs et descriptifs. 141 : Réfutation de l'intuitionnisme. 142 : Les jugements de valeur ne sont pas scientifiques, mais "émotifs". 142 : Ils ne sont par conséquent ni vrais, ni faux. 143 : Ce sont en partie l'expression de sentiments et en partie des commandements. 145 : Distinction entre expression et assertions de sentiments. 145 : Que penser de) l'objection selon laquelle cette distinction rend impossible toute discussion sur les questions de valeur. 146 : En réalité, nous ne discutons jamais de questions de valeur, mais toujours de questions de fait. 148 : L'éthique en tant que branche du savoir compris dans les sciences sociales. 150 : La même chose s'applique à l'esthétique. 151 : Impossibilité de démontrer l'existence d'un Dieu transcendant. 152 : Ou même d'en prouver la probabilité. 152 : En tant qu'affirmation métaphysique, l'existence d'un Dieu transcendant n'a littéralement pas de signification. Le fait de dire cela ne fait pas de nous des athées ou des agnostiques au sens ordinaire de ces termes. 154 : La croyance en l'immortalité de l'âme humaine est également une croyance métaphysique. 155 : Il n'y a pas de terrain logique pour un conflit entre la religion et la science. 156 : Notre conception est appuyée par les dires des théistes eux-mêmes. 157 : Réfutation des arguments issus de l'expérience religieuse.

7/ Le monde personnel et le monde commun

p. 159 : Les bases de la connaissance. 161 : Les données sensibles (sense-contents) en tant que parties plutôt qu'objets d'expérience sensibles (sense-experiences). 162 : Les contenus sensibles ne sont ni mentaux, ni physiques. 162 : La distinction entre le mental et le physique ne s'applique qu'aux constructions logiques. 164 : L'existence de connections épistémologiques et causales entre les esprits (minds) et les choses matérielles ne prêtent à aucune objection a priori.  165 : Analyse du moi (the self) en termes d'expérience sensible. 165 : Une expérience sensible ne peut appartenir qu'à l'histoire d'un seul "moi" (A sense-experience cannot belong to the sense-history of more than one self). 166 : L'ego, en tant que substantif, est une entité métaphysique fictive. 167 : La définition humienne du moi. 168 : Que le moi empirique survive à la dissolution du corps est une proposition contradictoire. 168 : Notre phénoménalisme implique-t-il le solipsisme ? 170 : Notre connaissance d'autrui. 173 : Comment une compréhension mutuelle est-elle possible ?

8/ Solutions aux désaccords philosophiques persistants (solutions of outstanding philosophical disputes)

p. 176 : La nature de la philosophie ne justifie pas l'existence d'écoles philosophiques rivales (conflicting philosophical "parties"). 177 : Le conflit entre rationalistes et empiristes. 179 : Notre propre empirisme logique doit être distingué du positivisme. 180 : Nous rejetons la doctrine psychologique de Hume en tant qu'elle est opposée à sa doctrine logique. 182 : Réalisme et Idéalisme. 183 : Dire qu'une chose existe ne veut pas dire qu'elle est  actuellement perçue. 186 : Les choses comme possibilités permanentes de sensation. 187 : Ce qui est perçu n'est pas nécessairement mental 190 : Ce qui existe n'a pas nécessairement besoin qu'on y pense/n'a pas nécessairement besoin d'être pensé (What exists need not necessarly to be thought of). 190 : Ce à quoi l'on pense n'a pas nécessairement besoin d'exister (Nor what is thought of exist). 191 : Bases empiriques (empirical grounds) pour supposer que les choses peuvent exister sans être perçues.193 : Monisme et Pluralisme. 193 : Le monisme se trompe en affirmant que toutes les propriétés d'une chose sont constitutives de sa nature (Monistic fallacy thar all a thing's properties are constitutive of his (?) - it's (?) nature). 196 : Illustre le danger d'exprimer des propositions linguistiques dans une terminologie factuelle. 197 : La causalité n'est pas une relation logique. 199 : Évidence empirique contre la conception moniste selon laquelle chaque événement est connecté à tous les autres par un lien de causalité (Empirical evidence against the monist's view that every event is causally connected with every other). 200 : L'unité de la science. 200 : La philosophie comme "Logique de la science".
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