Stagiaire sur deux établissements dans deux villes et sans voiture : je suis en péril !

Hélips a écrit:Peut-être avant la multiplication des options ? Ben oui, quand on veut offrir toutes les options dans tous les établissements, ça fait des petits bouts de postes, c'est mathématiques.

Mais non, il y a des postes partagés dans toutes les disciplines, même en maths.

*Fifi* a écrit:on revient aux 3 choix possibles :
- soit on ferme les petits établissements
- soit on fait plusieurs matières
- soit on a un service partagé

Bon on peut rajouter le 4e utopique qui est de payer plusieurs profs pour 9h ou guère plus.  

Il me semble que c'est un bon résumé.

kero a écrit:l'on en vient à mettre des stagiaires à 18 heures (problème 1) dans deux bahuts à distance considérable (problème 2), qui sont incapables de s'accorder sur un emploi du temps correct (problème 3). Qu'il faille se les faire en voiture ou en transport en commun, c'est dans tous les cas problématique.

Là aussi, c'est un bon résumé.
Mon grain de sel pour le problème trois : c’est parfois très acrobatique de s'accorder, par exemple quand les partages sont faits en plein milieu du mois d'août. Puis défaits et refaits la semaine précédent la rentrée. Ou communiqués seulement la veille de la rentrée. Pour les stagiaires, normalement les partages étaient connus dans la deuxième quinzaine de juillet, mais quand même, au total, l'exercice de préparation de rentrée est un exercice parfois assez délicat.
Ceci ne justifie absolument pas la situation exposée dans ce topic, c'est juste pour expliquer comment on peut en arriver là.

Celeborn a écrit:Je suis content qu'une solution ait été trouvée, en tous les cas.

Il me semble que la solution sera appliquée "quand quelqu'un aura été trouvé pour le complément de service" : c'est pas encore gagné, même si je suis contente aussi que ce soit en bonne voie.

Gryphe a écrit:c’est parfois très acrobatique de s'accorder, par exemple quand les partages sont faits en plein milieu du mois d'août. Puis défaits et refaits la semaine précédent la rentrée. Ou communiqués seulement la veille de la rentrée. Pour les stagiaires, normalement les partages étaient connus dans la deuxième quinzaine de juillet, mais quand même, au total, l'exercice de préparation de rentrée est un exercice parfois assez délicat.

C'est surtout un problème de hiérarchisation des priorités dans la préparation des emplois du temps. Lorsqu'un stagiaire se retrouve avec un emploi du temps de merde, c'est parce que les équipes de direction ont choisi leurs priorités en fonction d'autres critères: comme faire plaisir à tel ou tel ancien (ou casse-couille), et ainsi de suite.

C'était d'ailleurs plus ou moins compréhensible lorsque les stages étaient à 6 heures (j'ai eu droit aux cours du samedi matin à 8h30: chiant, mais avec un service de 6h, je trouve ça compréhensible que l'on soit moins regardant) mais avec 18h de service, c'est autre chose. Or, encore une fois, il n'est pas obligé que les équipes de direction considèrent les stagiaires comme des bouches trous. Et d'ailleurs, ça ne se produit pas partout: dans certains établissements, ils sont accueillis très correctement.

Celeborn a écrit:

Mila Saint Anne a écrit:Posséder un véhicule et le permis qui va avec n'est pas une obligation.

J'en profite car c'est rare : je suis d'accord avec Mila . Tout le reste est littérature : il n'y a pas d'obligation d'avoir le permis, point barre.

Voiture sans permis: http://www.microcar.fr/voiture-sans-permis
Perso ça fait deux ans que je suis sans permis, sur des bahuts assez éloignés. Il faut juste se débrouiller.

kero a écrit:

Gryphe a écrit:c’est parfois très acrobatique de s'accorder, par exemple quand les partages sont faits en plein milieu du mois d'août. Puis défaits et refaits la semaine précédent la rentrée. Ou communiqués seulement la veille de la rentrée. Pour les stagiaires, normalement les partages étaient connus dans la deuxième quinzaine de juillet, mais quand même, au total, l'exercice de préparation de rentrée est un exercice parfois assez délicat.

C'est surtout un problème de hiérarchisation des priorités dans la préparation des emplois du temps. Lorsqu'un stagiaire se retrouve avec un emploi du temps de merde, c'est parce que les équipes de direction ont choisi leurs priorités en fonction d'autres critères: comme faire plaisir à tel ou tel ancien (ou casse-couille), et ainsi de suite.

C'était d'ailleurs plus ou moins compréhensible lorsque les stages étaient à 6 heures (j'ai eu droit aux cours du samedi matin à 8h30: chiant, mais avec un service de 6h, je trouve ça compréhensible que l'on soit moins regardant) mais avec 18h de service, c'est autre chose. Or, encore une fois, il n'est pas obligé que les équipes de direction considèrent les stagiaires comme des bouches trous. Et d'ailleurs, ça ne se produit pas partout: dans certains établissements, ils sont accueillis très correctement.

Je ne suis pas du tout d'accord avec ta généralisation : avec la meilleure volonté, quand on t'annonce initialement un stagiaire 12 heures et que le vendredi avant la rentrée tu apprends que finalement ce sera un stagiaire 18 heures, ceci impactera inévitablement et les répartitions de services des titulaires (et donc leurs EDT) et l'EDT du stagiaire : même si initialement tu avais prévu un EDT "cool" pour lui, tout va forcément être cassé.
Il ne faut pas croire, parce que certains fonctionnent comme tu le décris, que ce soit l'unique explication à des EDT mauvais pour des stagiaires ou tels ou tels collègues.
Et il ne faut pas croire que les changements de dernière minute annoncés par le rectorat, et impactant considérablement les répartitions et les EDT, soient rarissimes, bien au contraire.

kero a écrit:C'est surtout un problème de hiérarchisation des priorités dans la préparation des emplois du temps. Lorsqu'un stagiaire se retrouve avec un emploi du temps de merde, c'est parce que les équipes de direction ont choisi leurs priorités en fonction d'autres critères: comme faire plaisir à tel ou tel ancien

Anciens qui ont des exigences importantes (il n'y a qu'à lire les fils sur les EDT) et qui, par ailleurs, acceptent d'être PP de classes difficiles, ceci compensant cela. C'est juste un exemple.
Je trouve, et cela n'engage que moi, que c'est un peu facile de râler après les EDT des stagiaires après avoir fait des demandes hyper précises pour le sien propre (constat général, je ne pense à personne de précis en écrivant cela). A un moment, les PA ne sont pas des magiciens... Tu as raison kero, c'est en partie un problème de hiérarchisation des priorités, mais pas seulement.
En tout cas, tant mieux si le problème soulevé au début du topic est en passe de s'arranger, ce sera mieux quand même pour la collègue.

henriette a écrit:Et il ne faut pas croire que les changements de dernière minute annoncés par le rectorat, et impactant considérablement les répartitions et les EDT, soient rarissimes, bien au contraire.

Merci Henriette. C'est exactement ça.

Gryphe a écrit:

kero a écrit:C'est surtout un problème de hiérarchisation des priorités dans la préparation des emplois du temps. Lorsqu'un stagiaire se retrouve avec un emploi du temps de merde, c'est parce que les équipes de direction ont choisi leurs priorités en fonction d'autres critères: comme faire plaisir à tel ou tel ancien

Anciens qui ont des exigences importantes (il n'y a qu'à lire les fils sur les EDT) et qui, par ailleurs, acceptent d'être PP de classes difficiles, ceci compensant cela. C'est juste un exemple.
Je trouve, et cela n'engage que moi, que c'est un peu facile de râler après les EDT des stagiaires après avoir fait des demandes hyper précises pour le sien propre (constat général, je ne pense à personne de précis en écrivant cela). A un moment, les PA ne sont pas des magiciens... Tu as raison kero, c'est en partie un problème de hiérarchisation des priorités, mais pas seulement.
En tout cas, tant mieux si le problème soulevé au début du topic est en passe de s'arranger, ce sera mieux quand même pour la collègue.

J'appelle cela la prime aux emmerdeurs. Et qui au final défendent tout le monde mais veulent surtout leurs conditions.

Gryphe a écrit:

henriette a écrit:Et il ne faut pas croire que les changements de dernière minute annoncés par le rectorat, et impactant considérablement les répartitions et les EDT, soient rarissimes, bien au contraire.

Merci Henriette. C'est exactement ça.

Les rectorats, une source d'économie...

Je n'ai pas dit que les CDE sont les seuls responsables. Bien sûr qu'il y a aussi d'autres aspects. J'ai d'ailleurs bien mis en avant que dans certains établissements, les équipes de direction intègrent dans leur choix le fait de fournir des conditions décentes aux stagiaires.

Et je suis aussi d'accord sur le fait qu'accueillir décemment les stagiaires ne devrait pas amener à négliger les demandes de ceux qui sont déjà installés et qui souvent aident bien à faire tourner la boutique.

Je dis juste que trop souvent - je le vois ici sur ce forum, j'ai pu le constater chez des amis - les besoins des stagiaires ne sont pas suffisamment pris en compte dans les choix et ce fil en est une illustration.

kero a écrit:Je n'ai pas dit que les CDE sont les seuls responsables. Bien sûr qu'il y a aussi d'autres aspects.

Oui justement, je t'ai cité parce que tu as évoqué plusieurs aspects, c'était intéressant. Et j'ai réagi sur l'aspect que je connais et que je maîtrise le mieux pour développer un peu.
Mais ton analyse en problème 1 / problème 2 / problème 3 était, je crois, très pertinente.

DerMax a écrit:

Celeborn a écrit:

Mila Saint Anne a écrit:Posséder un véhicule et le permis qui va avec n'est pas une obligation.

J'en profite car c'est rare : je suis d'accord avec Mila . Tout le reste est littérature : il n'y a pas d'obligation d'avoir le permis, point barre.

Voiture sans permis: http://www.microcar.fr/voiture-sans-permis
Perso ça fait deux ans que je suis sans permis, sur des bahuts assez éloignés. Il faut juste se débrouiller.

Ces voitures sont des hontes!!!!

Cela ne devrait pas exister... Etre un usager de la route et ne pas avoir le permis... Ridicule

Oh, tu dois bien aimer les cyclistes, toi...

Nita a écrit:Oh, tu dois bien aimer les cyclistes, toi...

Les vélos ça va on peut les doubler

Mila Saint Anne a écrit:

linotte a écrit:

Posséder un véhicule et le permis qui va avec n'est pas une obligation.
Voire, en ce moment, je trouve même que ce serait une preuve d'intelligence.
Point.

Te voila bien catégorique...

Oui, je sais. Mais plus nous seront nombreux à ne plus avoir de véhicule, moins cela sera considéré comme une norme. Et plus cela permettra de développer l'auto-partage, des transports en commun agréables et adaptés...
Aujourd'hui, 90% des gens qui ont une voiture n'en ont pas de réel besoin.
Dans ma ville, à l'occasion de l'incendie d'un pont majeur de traversée de l'agglomération, de nombreuses personnes se sont rendues compte que le vélo, le métro et le bus, c'est plus rapide et moins cher que la voiture.
Espérons que tous ne seront pas comme celui que j'ai entendu dire "chouette, le pont a ré ouvert, je vais pouvoir reprendre ma voiture".

Ce que je veux dire c'est que si nous ne vivions pas dans une société où tout est fait pour la bagnole, le fait de ne plus en avoir ne serait plus un problème, voire deviendrait la norme. Un peu comme les clops. Il y a trente ans, les non fumeurs étaient des extra-terrestres !

+1000

Je fais partie des 10%.

Je me souviens d'un séjour d'un an en Allemagne où les voitures sont quasiment bannies des centres villes et effectivement j'ai eu envie de prendre les transports en communs.
Sauf que là bas ils coutent plus du double des transports français car non subventionnés enfin j'imagine...

On a un vrai besoin d'infrastructure, reste à savoir comment les financer. une des priorités doit aussi être de ne pas compliquer la vie du smicard banlieusard (ou quasi-smicard) qui travaille à 20 minute en voiture et n'a pas de ligne directe ou simple en métro/bus/tramway ou autre ni de route praticable facilement à vélo.

Mila Saint Anne a écrit:Posséder un véhicule et le permis qui va avec n'est pas une obligation.
Voire, en ce moment, je trouve même que ce serait une preuve d'intelligence.



Aujourd'hui, 90% des gens qui ont une voiture n'en ont pas de réel besoin.

Euh?
Tu es dans une ville bien desservie, proche de tout ce que tu as besoin et tu n en as jamais bougé ?


D'après tes propos tu consideres que 90% des gens ne font pas preuve d intelligence.

Sinon en dehors de ton petit cocon il y a des gens qui doivent transporter du matériel du domicile au travail, il y a des gens qui travaillent avant 7h et/ou après 23h, il y a des gens qui habitent a la campagne...
Je te passe les multiples cas a cheval entre la nécessité et le confort (trimballer les enfants en poussette sous la pluie, doubler son temps de transport, les courses, les vacances).

Quit a balancer un chiffre comme ça, j'apporte une petite correction : "aujourd'hui 90% des gens qui utilise une voiture en ont un réel besoin"

Gryphe a écrit:

kero a écrit:Je n'ai pas dit que les CDE sont les seuls responsables. Bien sûr qu'il y a aussi d'autres aspects.

Oui justement, je t'ai cité parce que tu as évoqué plusieurs aspects, c'était intéressant. Et j'ai réagi sur l'aspect que je connais et que je maîtrise le mieux pour développer un peu.
Mais ton analyse en problème 1 / problème 2 / problème 3 était, je crois, très pertinente.

Oui d'ailleurs, j'en profite pour préciser que, contrairement à ce que ma réponse pouvait maladroitement donner à croire, elle ne mettait pas en cause les idées que tu avançais par ailleurs, avec lesquelles je suis d'accord.

Je vais répondre à la place de Mila:
1/ Non, elle n'habite pas un endroit très bien desservi
2/ elle ne dit pas que les gens sont bêtes, juste que beaucoup pourraient se passer de la voiture, ce qui n'est pas vrai partout, mais qui n'est pas complètement faux non plus.
Le reste de ton propos ne colle pas à ce qu'elle a voulu dire.

Je ne vois pas trop comment je pourrais me passer de ma voiture pour me rendre à mon collège, non desservi par les transports en commun. Ah si, en habitant dans le village où est construit le collège. Mais, du coup, comment mon mari ira travailler à Paris ? Ah oui, en allant vivre à Paris ou dans une ville desservi par les transports en commun.

Bon, on ne vivra plus ensemble mais tant pis, c'est sans doute un détail.

Pour en revenir au topic, je suis contente pour notre collègue stagiaire de voir que sa situation s'améliore mais je trouve honteux qu'on fasse faire des stages sur deux établissements.

holderfar a écrit:Je vais répondre à la place de Mila:
1/ Non, elle n'habite pas un endroit très bien desservi
2/ elle ne dit pas que les gens sont bêtes, juste que beaucoup pourraient se passer de la voiture, ce qui n'est pas vrai partout, mais qui n'est pas complètement faux non plus.
Le reste de ton propos ne colle pas à ce qu'elle a voulu dire.

donc correctement desservi... Il existe bcp, bcp de villages qui ne sont pas desservis, hormis le bus scolaire...

Malaga a écrit:Je ne vois pas trop comment je pourrais me passer de ma voiture pour me rendre à mon collège, non desservi par les transports en commun.   Ah si, en habitant dans le village où est construit le collège.   Mais, du coup, comment mon mari ira travailler à Paris ?    Ah oui, en allant vivre à Paris ou dans une ville desservi par les transports en commun.

Bon, on ne vivra plus ensemble mais tant pis, c'est sans doute un détail.

Pour en revenir au topic, je suis contente pour notre collègue stagiaire de voir que sa situation s'améliore mais je trouve honteux qu'on fasse faire des stages sur deux établissements.

Ne cherche pas à réfléchir, vous faites partie des 90% épicétou!!!

ysabel a écrit:

holderfar a écrit:Je vais répondre à la place de Mila:
1/ Non, elle n'habite pas un endroit très bien desservi
2/ elle ne dit pas que les gens sont bêtes, juste que beaucoup pourraient se passer de la voiture, ce qui n'est pas vrai partout, mais qui n'est pas complètement faux non plus.
Le reste de ton propos ne colle pas à ce qu'elle a voulu dire.

donc correctement desservi... Il existe bcp, bcp de villages qui ne sont pas desservis, hormis le bus scolaire...

Je n'ai pas dit correctement desservi non plus, mais je ne vais quand même pas donner son adresse ni donner trop de détails

holderfar a écrit:mais je ne vais quand même pas donner son adresse ni donner trop de détails

Ben elle a tout dit elle-même : juste après le pont, tu prends ton vélo et tu pédales un peu, et après, tu tournes à gauche, et c'est là.

Spoiler:

Si elle m'avait dit ça, j'y serais encore! :lol:

holderfar a écrit:

ysabel a écrit:

holderfar a écrit:Je vais répondre à la place de Mila:
1/ Non, elle n'habite pas un endroit très bien desservi
2/ elle ne dit pas que les gens sont bêtes, juste que beaucoup pourraient se passer de la voiture, ce qui n'est pas vrai partout, mais qui n'est pas complètement faux non plus.
Le reste de ton propos ne colle pas à ce qu'elle a voulu dire.

donc correctement desservi... Il existe bcp, bcp de villages qui ne sont pas desservis, hormis le bus scolaire...

Je n'ai pas dit correctement desservi non plus, mais je ne vais quand même pas donner son adresse ni donner trop de détails

C'est marrant comme tout le monde se sent agressé dès qu'on parle de bagnoles....

C'est un sujet sensible au même titre que les couches lavables, le thermomix etc

Mila Saint Anne a écrit:

holderfar a écrit:

ysabel a écrit:

donc correctement desservi... Il existe bcp, bcp de villages qui ne sont pas desservis, hormis le bus scolaire...

Je n'ai pas dit correctement desservi non plus, mais je ne vais quand même pas donner son adresse ni donner trop de détails

C'est marrant comme tout le monde se sent agressé dès qu'on parle de bagnoles....

Agressé, non. Mais c'est usant d'expliquer qu'il existe de nombreux lieux en France où il est impossible de vivre sans voiture ; surtout si on a des gosses.