Une mère condamnée à 4 mois de prison avec sursis pour l'absentéisme de son fils.

Llaima, on ne met en prison personne. C'est une peine avec sursis qui a valeur d'avertissement et surtout qui permet de faire appel à un "éducateur -justice" pour suivre les enfants.

llaima a écrit:

Bonnie Blue a écrit:

llaima a écrit:

Beaucoup qui vont à l'école ne le sont pas non plus... Après cette mère est sûrement à coté de la plaque mais cette judiciarisation de l'école m'inquiète beaucoup, ça ouvre la porte à des dérives comme on a vu en Angleterre avec des amendes élevées pour de simples absences. Ici on n'est pas dans le même le cas, il y a sûrement un gros défaut d'éducation derrière mais n'entrons pas dans une judiciarisation à outrance : Il y a assez de caïds, de djihadistes pour remplir nos prisons!

Une de mes amies travaillent en prison, il n'y a pas là bas que des caïds et des djihadistes, il y a aussi par exemple des gens qui roulent sans cesse sans permis.
Il y a une notion qu'on appelle la récidive: voilà une mère récidiviste dans le fait ne ne pas répondre à ses obligations parentales !

Si on commence à mettre en prison tous les parents nuls, largués, incapables d'élevés leur enfants correctement il va falloir agrandir les bâtiments!!! En plus qu'elle hypocrisie, alors que la France soutient à fond une politique nataliste qui fait qu'on a la deuxième natalité d'Europe juste derrière l'Irlande (très catho, on reproche aux parents de ne pas être à la hauteur... Mais c'est ce que demandait l'Etat français : Faites des enfants, c'est bon pour la France! C'est ce que ces gens ont fait. Ils ont fait un gosse point : Voilà le résultat! En parallèle la France incite à procréer mais investit peu dans l'éducation! Double hypocrisie! Alors c'est pour ça ce genre de jugement ça ne montre rien que l'échec d'une politique nataliste et éducative!

Oh ben oui, laissons les parents ne pas éduquer leurs enfants, quelle bonne idée !
Il ne s'agit pas que d’absentéisme, il s'agit d'un dame qui pond un enfant et l'inscrit au collège pour l'y envoyer que quand il en a envie et qui ne va pas aux rendez-vous que lui donne le collège parce que ça l'emmerde de s'occuper de son enfant.
On l'a pas envoyée en prison parce qu'elle part en vacances avant la fin de l'année scolaire.

Bonnie Blue a écrit:Soit on s'inscrit dans un établissement, soit on prend des cours par correspondance, mais on ne s'inscrit pas au collège pour ne pas y aller.

Le début de la phrase est inexacte, l'inscription a des cours par correspondance n'est pas obligatoire en cas de déscolarisation. Ni la nécessité de faire "l'école" à la maison. Seule l'obligation d'instruction est contrôlable. Elle l'est d'ailleurs plus souvent que dans le cas d'élèves scolarisés et peut entrainer une obligation de scolarisation (à noter que pour les élèves déjà scolarisés qui auraient le même niveau, il n'y a rien de prévu).

La condamnation dans le cas présent ne repose pas exclusivement sur l'absentéisme scolaire: "La mère a donc été poursuivie pour soustraction « sans motif légitime, à ses obligations légales au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant mineur »." j'avais d'ailleurs les articles retenus pour l'accusation et ils ne concernaient pas directement l'absentéisme scolaire.

Bien-sûr ! C'est un ensemble. La presse focalise sur l'absentéisme mais ce sont les carences éducatives qui ont été jugées.

Je trouve cette condamnation excessive !

the educator a écrit:

Bonnie Blue a écrit:Soit on s'inscrit dans un établissement, soit on prend des cours par correspondance, mais on ne s'inscrit pas au collège pour ne pas y aller.

Le début de la phrase est inexacte, l'inscription a des cours par correspondance n'est pas obligatoire en cas de déscolarisation. Ni la nécessité de faire "l'école" à la maison. Seule l'obligation d'instruction est contrôlable. Elle l'est d'ailleurs plus souvent que dans le cas d'élèves scolarisés et peut entrainer une obligation de scolarisation (à noter que pour les élèves déjà scolarisés qui auraient le même niveau, il n'y a rien de prévu).

La condamnation dans le cas présent ne repose pas exclusivement sur l'absentéisme scolaire: "La mère a donc été poursuivie pour soustraction « sans motif légitime, à ses obligations légales au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant mineur »." j'avais d'ailleurs les articles retenus pour l'accusation et ils ne concernaient pas directement l'absentéisme scolaire.

En tout état de cause, il y a obligation d'instruction avec contrôle de cette instruction. Que des élèves scolarisés aient un mauvais niveau scolaire, c'est un fait, mais du fait de l'assiduité, il y a au moins une tentative d'instruction. Là, pas d'assiduité. Et, oui, de toutes façons, ce n'est pas à cause de l'absentéisme que cette mère a été condamnée, mais l'absentéisme est un élément déclencheur.

Bonnie Blue a écrit:En tout état de cause, il y a obligation d'instruction avec contrôle de cette instruction. Que des élèves scolarisés aient un mauvais niveau scolaire, c'est un fait, mais du fait de l'assiduité, il y a au moins une tentative d'instruction.

Il faut savoir, on contrôle l'instruction, ou la tentative d'instruction? Je trouve l'attitude de l'institution parfois très incohérente. J'ai même tendance à estimer qu'accepter le fait de scolariser "assidument" son enfant soit suffisant pour s’acquitter de l'obligation d'instruction est une manière de déposséder les parents de leurs choix et de leur responsabilité. Et je trouve la pression que l'on met à ceux qui justement font cette démarche de choix et se remontent les manches pour s'attaquer a l'instruction de leurs enfants très disproportionnée au vu des "garanties" de la scolarisation.