Tribune pédagogiste dans "Libé" : "Refondons l’école"

Igniatius a écrit:En revanche, je suis convaincu que la majorité d'entre nous a été amenée, souvent de force, par l'inertie des réformes, à modifier ses pratiques, dans un sens impulsé par ces pédagos.

Précisément, quand je faisais remarquer sur Twitter à Johan Hufnagel, auteur de l'éditorial de lundi dans "Libé" sur l'école numérique qui appelait à faire entrer le "do it yourself" dans les classes, que les pédagogies constructivistes était déjà bien entrées dans l'école, sa réponse a été : "je n'ai jamais croisé ces méthodes. Bizarre."

En même temps, la ligne éditoriale de "Libé" (où est parue la tribune), comme celle du "Nouvel Observateur" ou du "Monde", est celle de la promotion des "nouvelles" pédagogies (et des nouvelles technologies). C'est, à mes yeux, une vision désolante du journalisme.

Carnyx a écrit:

Igniatius a écrit:
En revanche, je suis convaincu que la majorité d'entre nous a été amenée, souvent de force, par l'inertie des réformes, à modifier ses pratiques, dans un sens impulsé par ces pédagos.
Donc, oui, il faut constater l'échec.

Il est évident qu'en HG, par exemple, le fait d'imposer les études de cas à faire avant les leçons va dans ce sens. Comme le choix des « thèmes » à traiter. Comme le minutage des leçons. Comme le choix des épreuves bidon aux exams.
C'est fait exprès, bien sûr. C'est tout juste s'ils ne ne nous envoient pas la « séquence », comme y disent, par email !

Moi je ne minute rien....pour que mes élèves apprennent plus ! :lol: :lol:

Luigi_B a écrit:

Igniatius a écrit:En revanche, je suis convaincu que la majorité d'entre nous a été amenée, souvent de force, par l'inertie des réformes, à modifier ses pratiques, dans un sens impulsé par ces pédagos.

Précisément, quand je faisais remarquer sur Twitter à Johan Hufnagel, auteur de l'éditorial de lundi dans "Libé" sur l'école numérique qui appelait à faire entrer le "do it yourself" dans les classes, que les pédagogies constructivistes était déjà bien entrées dans l'école, sa réponse a été : "je n'ai jamais croisé ces méthodes. Bizarre."

En même temps, la ligne éditoriale de "Libé" (où est parue la tribune), comme celle du "Nouvel Observateur" ou du "Monde", est celle de la promotion des "nouvelles" pédagogies (et des nouvelles technologies). C'est, à mes yeux, une vision désolante du journalisme.

Mais c'est qui ce type ? Un prof ?

Parce que c'est sûr que les pédagogies, quelles qu'elles soient, ça ne se rencontre pas au coin de la rue...

Les gars, sans rire, vous discutez entre vous, on dirait les deux vieux du Muppet Show :lol: (n'y voyez pas un manque de respect, hein!)

Il a eu par ailleurs des mots très durs sur les sciences de l'éducation, qui à l'époque étaient beaucoup plus développées aux us que chez nous, mais je ne m'attarderai pas là-dessus parce que j'ai bien compris que sur ce sujet, on ne prêche que les convertis . Il semblerait que ce soit un problème de foi plus que de raison...

Les critiques de Feynman portent sur la nature scientifique ou non des études. Rien d'autre. La raison existe ailleurs que dans la science, dieu merci. Quand bien même les sciences humaines ne seraient qu'observation et documentation, cela leur retire-t-elles toute pertinence? Ce débat a eu lieu des dizaines de fois ici, et il ne mène nulle part, sinon à interroger l'étiquette. Je comprends que pour des scientifiques qui défendent leur boutique, l'appellation soit choquante, mais encore une fois, ce n'est pas l'important.

En revanche, je suis convaincu que la majorité d'entre nous a été amenée, souvent de force, par l'inertie des réformes, à modifier ses pratiques, dans un sens impulsé par ces pédagos.

Je me tue à le dire, ce que tu appelles les pédagos, c'est juste un groupe idéologique (avec toutes les limites que l'on peut trouver à une idéologie), rien d'autre. Je suis d'accord sur l'échec de ces reformes successives, je sais que le niveau scolaire baisse. Je défends que les "pédagos" et les chercheurs ne sont pas les mêmes personnes, et je reproche à la théorie qui accuse les réformes d'être à l'origine de tous nos malheurs de faire complètement abstraction des changements hors école en matière de relation au savoir, à l'apprentissage, à l'information (parce qu'avant de devenir savoir, bref...), aux crises de l'attention détruite par les médias (et la société de consommation), aux évolutions sociales et économiques. C'est un système terriblement complexe, et accuser meirieu de tous les mots, c'est quand même terriblement le surestimer

Luigi a écrit:Précisément, quand je faisais remarquer sur Twitter à Johan Hufnagel, auteur de l'éditorial de lundi dans "Libé" sur l'école numérique qui appelait à faire entrer le "do it yourself" dans les classes, que les pédagogies constructivistes était déjà bien entrées dans l'école, sa réponse a été : "je n'ai jamais croisé ces méthodes. Bizarre."

Oui enfin citer les TPE pour illustrer la présence du DIY à l'école, c'est risquer de se faire mal aux tendons.

Ta phrase peut être interprétée de plusieurs façons : il faut que tu explicites. :lol:

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