Marianne lance une pétition contre la réforme du collège

5 fois plus de profs contre ! (si on compare avec la pétition des bénis oui oui).
C'est à peu près la proportion en salle des profs !
Continuez à signer et à faire signer !

Guillaume le Grand a écrit:Très bon texte de Jacques Julliard, qui devrait plaire aux professeurs de lettres (et à ceux qui aiment la littérature en général)

Jacques Julliard a écrit:Les nouveaux programmes retentissent en revanche de leur volonté de faire de l'enseignement du français une priorité absolue. On ne peut que s'en réjouir. Le hic, c'est que les auteurs du galimatias collectif que j'ai dénoncé plus haut sont mal placés et peu convaincants comme défenseurs de la langue française. Ce qu'ils parlent n'est pas du français mais du cheval. Et surtout, je ne vois à aucun moment la littérature française dans ces programmes. Notre littérature est notre bien le plus précieux. Je le dis tout net: si je devais me convaincre que la gauche est, fût-ce à son corps défendant, l'agent de la marginalisation de notre littérature dans la France moderne, je n'hésiterais pas une seconde: ce n'est pas avec la littérature, ma patrie quotidienne, que je romprais: ce serait avec la gauche.

J'imagine quelque chose de bien pénible : la réforme passe, 2017 arrive.. et PS face à FN au 2nd tour....[/quote]

6518 soutiens contre la réforme. 1540 soutiens pour.

https://www.change.org/p/najat-vallaud-belkacem-abandonner-la-reforme-du-coll%C3%A8ge?lang=fr

Sans oublier la pétition du SNES --> 14000 contre la réforme...

Roumégueur Ier a écrit:
Mais puisque tu travailles en LP, parle-nous de la dernière réforme : comment as-tu vécu la suppression d'une année entière de cours (le bac pro 3 ans que je n'ai pas connu car j'ai bifurqué avant) et l'arrivée des CCF (que j'ai très bien connu en enseignement agricole...)? Cette réforme, elle t'a plu?

Je crois que là c'est un HS pour ce fil de discussion.
Pour répondre rapidement ; Non elle ne m'a pas plu ! Mais les raisons de la réforme étaient différentes, motivés politiquement par les réductions de postes (non remplacement d'un sur deux). Je retiens également que les collègues des collèges et LG ne se sont pas particulièrement mobilisés pour s'y opposer

sebiseb a écrit:

Roumégueur Ier a écrit:
Mais puisque tu travailles en LP, parle-nous de la dernière réforme : comment as-tu vécu la suppression d'une année entière de cours (le bac pro 3 ans que je n'ai pas connu car j'ai bifurqué avant) et l'arrivée des CCF (que j'ai très bien connu en enseignement agricole...)? Cette réforme, elle t'a plu?

Je crois que là c'est un HS pour ce fil de discussion.
Pour répondre rapidement ; Non elle ne m'a pas plu ! Mais les raisons de la réforme étaient différentes, motivés politiquement par les réductions de postes (non remplacement d'un sur deux). Je retiens également que les collègues des collèges et LG ne se sont pas particulièrement mobilisés pour s'y opposer

La suppression des options va permettre de créer artificiellement des postes. Les raisons sont comparables : l'économie...

sebiseb a écrit:Mais les raisons de la réforme étaient différentes, motivés politiquement par les réductions de postes (non remplacement d'un sur deux). Je retiens également que les collègues des collèges et LG ne se sont pas particulièrement mobilisés pour s'y opposer

Parce que tu crois vraiment que les motifs sont ici différents ? Ce serait naïf de le penser.

sebiseb a écrit:

Roumégueur Ier a écrit:
Mais puisque tu travailles en LP, parle-nous de la dernière réforme : comment as-tu vécu la suppression d'une année entière de cours (le bac pro 3 ans que je n'ai pas connu car j'ai bifurqué avant) et l'arrivée des CCF (que j'ai très bien connu en enseignement agricole...)? Cette réforme, elle t'a plu?

Je crois que là c'est un HS pour ce fil de discussion.
Pour répondre rapidement ; Non elle ne m'a pas plu ! Mais les raisons de la réforme étaient différentes, motivés politiquement par les réductions de postes (non remplacement d'un sur deux). Je retiens également que les collègues des collèges et LG ne se sont pas particulièrement mobilisés pour s'y opposer

Tu as raison, mais déjà pour essayer de parler de la réforme Chatel du lycée aux collègues depuis des années... Et la réforme du décret sur les ORS, les militants sont de tous les combats, mais on fait le maximum, on ne peut garantir le résultat maximum...

Sachant ce que tu sais, ne devrais-tu pas justement soutenir notre combat, puisque tu es conscient de cela ?

Tangleding a écrit:
Sachant ce que tu sais, ne devrais-tu pas justement soutenir notre combat, puisque tu es conscient de cela ?

Ça rejoint le discours de certains PE que j'ai lus sur EdP
"En tout cas, me voilà ravi de voir que le collège est dorénavant contaminé par la pédagonnerie qui a plombé le primaire.
Au moins ça uniformise la médiocrité."
C'est cynique, ... et sincère.

MUTIS a écrit:5 fois plus de profs contre ! (si on compare avec la pétition des bénis oui oui).
C'est à peu près la proportion en salle des profs !
Continuez à signer et à faire signer !

si un prof n'est pas contre une réforme qui va se mettre en place, pourquoi irait-il signer une pétition? S'il fallait signer une pétition pour chaque chose qui ne nous pose pas problème on aurait pas fini!
En fait les profs qui signent cette pétition pour la réforme sont ceux qui s’inquiètent de la possible action néfaste de ceux qui sont contre...
Et quand on voit  le manque de respect,  dont la citation est l'exemple, pour ceux qui n'ont pas la même opinion que les antireformes, je trouve que c'est effectivement inquiétant et cela les pousse à agir...
D'un autre coté, que quelques milliers de profs signent la pétition contre la réforme sur le presque million que compte l'éducation nationale cela ne va pas non plus pousser grand monde à réagir chez ceux qui ne sont pas contre la réforme...on verra bien la mobilisation pour la gréve....

Espérer que les grévistes soient peu nombreux, c'est beau d'être un jaune !

J'espère que tu n'es pas syndiqué, pas même à l'UNSA ou au SGEN...

philbog a écrit:

MUTIS a écrit:5 fois plus de profs contre ! (si on compare avec la pétition des bénis oui oui).
C'est à peu près la proportion en salle des profs !
Continuez à signer et à faire signer !

si un prof n'est pas contre une réforme qui va se mettre en place, pourquoi irait-il signer une pétition? S'il fallait signer une pétition pour chaque chose qui ne nous pose pas problème on aurait pas fini!
En fait les profs qui signent cette pétition pour la réforme sont ceux qui s’inquiètent de la possible action néfaste de ceux qui sont contre...
Et quand on voit  le manque de respect,  dont la citation est l'exemple, pour ceux qui n'ont pas la même opinion que les antireformes, je trouve que c'est effectivement inquiétant et cela les pousse à agir...
D'un autre coté, que quelques milliers de profs signent la pétition contre la réforme sur le presque million que compte l'éducation nationale cela ne va pas non plus pousser grand monde à réagir chez ceux qui ne sont pas contre la réforme...on verra bien la mobilisation pour la gréve....

J'adore la condescendance affichée à l'égard de ceux qui sont favorables à la réforme. Les bénis Oui Oui sont plutôt ceux qui n'ont pas d'avis, ou qui se rangent à la majorité sans vraiment trop savoir pourquoi ! Pas ceux qui sont "pro" ou "anti" - Vous donnez raison à celles et ceux qui accusent régulièrement les profs d'endoctriner les élèves.
Je ne signerais aucune des deux pétitions, pour toutes les raisons que j'ai déjà donnée. Mais j'aimerais que l'on cesse le mépris dès lors que l'on émet un avis divergent à celles et ceux qui sont farouchement opposés à cette réforme.

Je n'endoctrine pas les élèves dans la mesure où je ne leur ai pas dit un mot sur la réforme, et si je le faisais j'essaierais de rester assez neutre.

Botchan a écrit:Je n'endoctrine pas les élèves dans la mesure où je ne leur ai pas dit un mot sur la réforme, et si je le faisais j'essaierais de rester assez neutre.

Je n'ai pas dit que vous le faisiez, je dis que beaucoup de gens à droite le pensent (à commencer par tous les députés de droite vent debout contre la réforme) et que votre manière de répondre me fait penser ça - dans la mesure où vous semblez mépriser celles et ceux qui ne sont pas d'accord avec vous !

sebiseb a écrit:
J'adore la condescendance affichée à l'égard de ceux qui sont favorables à la réforme. Les bénis Oui Oui sont plutôt ceux qui n'ont pas d'avis, ou qui se rangent à la majorité sans vraiment trop savoir pourquoi ! Pas ceux qui sont "pro" ou "anti" - Vous donnez raison à celles et ceux qui accusent régulièrement les profs d'endoctriner les élèves.
Je ne signerais aucune des deux pétitions, pour toutes les raisons que j'ai déjà donnée. Mais j'aimerais que l'on cesse le mépris dès lors que l'on émet un avis divergent à celles et ceux qui sont farouchement opposés à cette réforme.

de la condescendance c'est le moins qu'on puisse dire....

voici un tweet de réponse à la BD sur la réforme...
@gouvernementFR @Louison_A Qu'elle propagande odieuse digne de #Goebbels !

édifiant...  Peut être même condamnable en justice...

Je viens de me faire traiter parce que je ne suis pas pour faire une gréve inutile qui nous discréditera une fois plus auprès des français... Faire grève contre une  réforme à l'état de projet  sur lequel on est en train de consulter les enseignants est-ce le bon moment?  Si la ministre n'utilise pas ces arguments pour discréditer ceux qui sont contre sa réforme vous aurez de la chance!!!
Comment voulez-vous ensuite être crédibles et entendus en faisant gréve sur des revendications qui me paraissent importantes comme les salaires et le nombre de poste?...

Nous sommes consultés sur la réforme du collège, philblog ? Il fallait nous le dire, je n'étais pas au courant, le mail de la ministre n'a pas dû me parvenir. Tu m'en envoies une copie, s'il-te-plaît ?

Si la grève était inutile, pourquoi souhaiter qu'elle échoue ???

Le combat pour le salaire, c'est important, bien sûr, mais j'ai la naïveté de penser que l'avenir de tous ces jeunes est plus important encore à sauver que quelques euros sur mon salaire (qui, au regard des finances du pays, a de toute façon bien peu de chance de bouger significativement, même en faisant grève longtemps). Là, c'est l'essence même de notre métier qui est attaqué, mais aussi les chances de nos élèves d'avoir un niveau acceptable, alors que c'est l'objectif affiché de la réforme.

Serge a écrit:Le combat pour le salaire, c'est important, bien sûr, mais j'ai la naïveté de penser que l'avenir de tous ces jeunes est plus important encore à sauver que quelques euros sur mon salaire (qui, au regard des finances du pays, a de toute façon bien peu de chance de bouger significativement, même en faisant grève longtemps). Là, c'est l'essence même de notre métier qui est attaqué, mais aussi les chances de nos élèves d'avoir un niveau acceptable, alors que c'est l'objectif affiché de la réforme.

+1

sebiseb a écrit:

Botchan a écrit:Je n'endoctrine pas les élèves dans la mesure où je ne leur ai pas dit un mot sur la réforme, et si je le faisais j'essaierais de rester assez neutre.

Je n'ai pas dit que vous le faisiez, je dis que beaucoup de gens à droite le pensent (à commencer par tous les députés de droite vent debout contre la réforme) et que votre manière de répondre me fait penser ça - dans la mesure où vous semblez mépriser celles et ceux qui ne sont pas d'accord avec vous !

A droite ? Tiens donc. L'opposition serait donc politique ? Moi, j'ai entendu de grandes figures de la gauche. Mais bon, elles ne représentent pas la quintessence de la gauche PS actuelle, et en plus ce sont de pseudo zintellos, alors...
Mais à part ça, je suis d'accord avec votre appel à cesser le mépris. Je l'ai d'ailleurs demandé de nombreuses fois à la ministre via Twitter, pour l'instant sans grand résultat.

Serge a écrit:Le combat pour le salaire, c'est important, bien sûr, mais j'ai la naïveté de penser que l'avenir de tous ces jeunes est plus important encore à sauver que quelques euros sur mon salaire (qui, au regard des finances du pays, a de toute façon bien peu de chance de bouger significativement, même en faisant grève longtemps). Là, c'est l'essence même de notre métier qui est attaqué, mais aussi les chances de nos élèves d'avoir un niveau acceptable, alors que c'est l'objectif affiché de la réforme.

T'es gentil Serge, mais tu évites de crier ça trop fort, au risque d'arriver aux oreilles de la ministre. Même si elle considère justement que les profs français ne sont pas correctement payés (cf. "On n'est pas couché") mais qu'elle n'a pas les moyens d'améliorer cela - et ça ne dépend pas que d'elle d'ailleurs (indice fonction publique).

Serge a écrit:Le combat pour le salaire, c'est important, bien sûr, mais j'ai la naïveté de penser que l'avenir de tous ces jeunes est plus important encore à sauver que quelques euros sur mon salaire (qui, au regard des finances du pays, a de toute façon bien peu de chance de bouger significativement, même en faisant grève longtemps). Là, c'est l'essence même de notre métier qui est attaqué, mais aussi les chances de nos élèves d'avoir un niveau acceptable, alors que c'est l'objectif affiché de la réforme.

Presque un million de profs. Rien qu'avec le montant de la fraude fiscale française, nous pourrions être augmentés, chacun de nous, de 3.300€ mensuels. Juste pour donner une idée, hein. Et ça générerait, bien sûr, des recettes fiscales bien plus importantes que les actuelles.

On va un jour manifester pour demander aux Français de ne plus frauder, je suis sûr qu'ils comprendront. :lol:

ah mais on ne quémande pas cet argent issu de la fraude, on va le chercher (avec les dents?) et on fait, en plus, casquer ces fraudeurs

Je comprendrais peut-être mieux demain, mon esprit et mes yeux clignotent comme des arbres de Noël :lol:

sebiseb a écrit:

Serge a écrit:Le combat pour le salaire, c'est important, bien sûr, mais j'ai la naïveté de penser que l'avenir de tous ces jeunes est plus important encore à sauver que quelques euros sur mon salaire (qui, au regard des finances du pays, a de toute façon bien peu de chance de bouger significativement, même en faisant grève longtemps). Là, c'est l'essence même de notre métier qui est attaqué, mais aussi les chances de nos élèves d'avoir un niveau acceptable, alors que c'est l'objectif affiché de la réforme.

T'es gentil Serge, mais tu évites de crier ça trop fort, au risque d'arriver aux oreilles de la ministre. Même si elle considère justement que les profs français ne sont pas correctement payés (cf. "On n'est pas couché") mais qu'elle n'a pas les moyens d'améliorer cela - et ça ne dépend pas que d'elle d'ailleurs (indice fonction publique).

@ Serge : Augmenter les salaires permet de rendre le métier plus attractif, donc d'attirer les meilleurs, et aussi de motiver un peu plus les profs à rester très motivés, donc ce n'est pas contradictoire avec le fait de penser à "l'avenir de tous ces jeunes".

@ Sebiseb : Quel bel euphémisme ! Dans mon lexique et ma syntaxe, cela donne : "NVB considère que les profs français sont des clowns et des abrutis de travailler pour un salaire aussi nul." Mais peut-être que je surinterprète un peu.

sebiseb a écrit:

philbog a écrit:

MUTIS a écrit:5 fois plus de profs contre ! (si on compare avec la pétition des bénis oui oui).
C'est à peu près la proportion en salle des profs !
Continuez à signer et à faire signer !

si un prof n'est pas contre une réforme qui va se mettre en place, pourquoi irait-il signer une pétition? S'il fallait signer une pétition pour chaque chose qui ne nous pose pas problème on aurait pas fini!
En fait les profs qui signent cette pétition pour la réforme sont ceux qui s’inquiètent de la possible action néfaste de ceux qui sont contre...
Et quand on voit  le manque de respect,  dont la citation est l'exemple, pour ceux qui n'ont pas la même opinion que les antireformes, je trouve que c'est effectivement inquiétant et cela les pousse à agir...
D'un autre coté, que quelques milliers de profs signent la pétition contre la réforme sur le presque million que compte l'éducation nationale cela ne va pas non plus pousser grand monde à réagir chez ceux qui ne sont pas contre la réforme...on verra bien la mobilisation pour la gréve....

J'adore la condescendance affichée à l'égard de ceux qui sont favorables à la réforme. Les bénis Oui Oui sont plutôt ceux qui n'ont pas d'avis, ou qui se rangent à la majorité sans vraiment trop savoir pourquoi ! Pas ceux qui sont "pro" ou "anti" - Vous donnez raison à celles et ceux qui accusent régulièrement les profs d'endoctriner les élèves.
Je ne signerais aucune des deux pétitions, pour toutes les raisons que j'ai déjà donnée. Mais j'aimerais que l'on cesse le mépris dès lors que l'on émet un avis divergent à celles et ceux qui sont farouchement opposés à cette réforme.

Quand on voit les conséquences de cette réforme pour certaines matières et les effets sur les apprentissages des fondamentaux, quand on voit la propagande dont nous avons été abreuvés, quand on voit le contenu de cette réforme, je pense qu'effectivement on ne peut qu'être contre ( ne serait-ce que par solidarité pour les profs de lettres classiques et les profs de classes européennes). Mais beaucoup préfèrent la solidarité avec le discours du chef et du pouvoir. Comme souvent dans l'EN où les comportements immatures et enfantins sont légions. On a peur de décevoir papa et de le contredire. Alors tout ce qu'il dit est vraiment super !
Alors oui, je le répète, après avoir lu les analyses des pro- réforme et avoir lu le programme en français de près, pour soutenir cette réforme il faut vraiment être un sacré béni oui-oui. Et je n'ai rien lu aucune analyse d'intellectuel d'envergure en faveur de  cette réforme... Ce n'est pas un hasard. Rien de la trempe par exemple de la lettre d'Alain Morvan ou de l'éditorial de Jacques Juillard, rien de la trempe des entretiens avec Le Goff ou Fumaroli.
Quand on voit que la pétition pour la réforme est initiée par ceux qui l'ont écrite ( comme Zakhartchouk) on se dit que vraiment ils sont prêts à utiliser tous les moyens. Et rassurez-vous, tous les inspecteurs, les cadres, les CDE sont du côté de la réforme et ceux qui ne le sont pas sont condamnés au silence ! Tout est fait pour susciter l'approbation et décourager la pensée divergente.
D'un côté une machine de guerre et de propagande, l'obéissance, la récompense, de l'autre la dissidence, la pensée divergente. Chacun choisit son camp car il n'y a pas eu de débat et de consultation vraiment démocratiques. La réforme est écrite et imposée par le quarteron de réformistes habituels qui nous ont conduits à l'échec grace à leur pédagogie de l'enfant roi et au démantèlement progressif des disciplines fondamentales. Et oui: quand on fait moins de français et de maths, on maîtrise moins le français et les maths ! C'est le coeur et l'interdisciplinarité ne résout rien sans les fondamentaux.