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Monarque

Echec scolaire et inégalités : l’école française, un plutôt bon élève en Europe Empty Echec scolaire et inégalités : l’école française, un plutôt bon élève en Europe

par ycombe Lun 23 Nov 2015 - 16:22

L’école française, royaume des inégalités et du décrochage ? L’Observatoire des inégalités a publié les données de l’enquête Pisa de l’OCDE qui montrent l’influence du milieu social sur les résultats scolaires à l’âge de 15 ans et pour le niveau en mathématiques. Dès l’enfance, des écarts existent.
De nouvelles données, plus complètes, montrent qu’au niveau européen, notre modèle d’éducation et de formation est surtout mal classé en matière de formation professionnelle des adultes [1]. Dans le domaine de l’échec et des inégalités scolaires, la France n’est pas en si mauvaise position [2].

Line la suite: http://www.inegalites.fr/spip.php?page=analyse&id_article=2092&id_groupe=10&id_rubrique=28&id_mot=31

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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".

Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
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Bouboule
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Echec scolaire et inégalités : l’école française, un plutôt bon élève en Europe Empty Re: Echec scolaire et inégalités : l’école française, un plutôt bon élève en Europe

par Bouboule Lun 23 Nov 2015 - 16:26
C'est subtil :

L’école française « n’augmente » pas les inégalités. Pour le comprendre, il suffit d’imaginer le niveau des inégalités sans école publique. Les catégories populaires resteraient quasi illettrées faute d’avoir les moyens de se payer une formation. La plupart des autres systèmes éducatifs - hormis des pays du Nord de l’Europe - ne font pas vraiment mieux en termes de réduction des inégalités et de lutte contre l’échec scolaire. L’argument de la comparaison internationale, le plus utilisé [5]., n’est donc pas toujours le bon.
Cela n’empêche que l’école française peut mieux faire. Les inégalités ont tendance à y augmenter. Notre système repose sur un fonctionnement rigide, qui laisse une grande place à l’apprentissage par cœur et à la compétition entre des élèves poussés par la peur de l’échec. Ce qui distingue surtout notre système, c’est qu’il est parmi les plus anxiogènes [6]. Au fil de leur scolarité, les jeunes français apprennent à vivre avec un système désuet, qui cherche à mettre en évidence leurs erreurs, plutôt que de leur donner confiance. Au bout du chemin, les filières les plus sélectives (les « grandes écoles » de haut niveau) sont réservées à une poignée d’élèves socialement triés.
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