Voir le sujet précédentAller en basVoir le sujet suivant
wilfried12
Habitué du forum

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par wilfried12 Ven 18 Jan 2019 - 20:29
Nan mais le cas particulier de tes parents ne change rien à l'affaire, il y a factuellement une baisse du pouvoir d'achats des profs, avec des preuves chiffrées, tu penses que ces documents sont faux?



Hélips
Hélips
Prophète

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Hélips Ven 18 Jan 2019 - 20:34
Alors, si Elaïna veut un autre cas particulier qui n'a de valeur qu'un cas particulier : mes parents agrégée et certifié, un peu de sous en héritage d'un côté, une maison de 200m2 dans une banlieue sympa, pas loin de leurs établissements sympas. Au même âge, j'étais agrégée, avec compagnon chargé de recherche, donc équivalent agrégé, un enfant de moins, des sous donnés par PapaMaman moi aussi, même banlieue sympa sauf que... j'ai un appart de 80m2 (et encore, on l'a acheté il y a 20 ans, l'année d'après, on n'aurait pas pu). Et une mère qui n'arrive pas comprendre que nous ne puissions pas acheter une maison.
Alors non, je ne suis pas malheureuse, mais si, il y a eu une bien belle baisse du confort de vie entre mes parents et moi.

_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
Mathador
Mathador
Empereur

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Mathador Ven 18 Jan 2019 - 20:37
Jenny a écrit:Tu ne parles que de loyers, un enseignant devrait pouvoir devenir propriétaire près de son lieu de travail. La région parisienne n'est pas invivable, c'est une question de goût. Rolling Eyes
Les investisseurs immobiliers sont mobiles sur le territoire, donc les loyers et les prix d'achat sont corrélés, à part que le ratio prix d'achat/loyer est plus élevé dans les endroits bien placés (car le marché est liquide et favorise la revente, ce qui attire les investisseurs à rentabilité constante). Mais ce dernier point n'est pas spécifique à l'IDF.

_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
avatar
lisa81
Habitué du forum

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par lisa81 Ven 18 Jan 2019 - 20:57
VicomteDeValmont a écrit:
lisa81 a écrit:
VicomteDeValmont a écrit:Les chiffres sont pourtant là mais il reste des personnes pour contester la triste réalité:
- entre 1981 et 2018, un enseignant a perdu l’equivalent de pratiquement 4 mois de salaire (le point d’indice a décroché de plus de 30% de l’indice des prix)
- entre 1981 et 2018, la part du loyer d’un enseignant débutant par rapport au salaire a été multiplié par trois (et sans doute beaucoup plus en Île de France)
- en 1981, un enseignant commençait à 2 SMIC, aujourd’hui à peine 1,2 (il peut donc toucher l’aide sociale prévue pour les travailleurs précaires: la prime d’activité)

Bonjour,
Le premier et le troisième point sont sans doute vrai mais pas le second...La phrase doit être mal formulée

La phrase est pourtant correcte. Peut-être reformuler pour plus de clarté "la part du salaire d'un enseignant débutant consacrée au loyer est trois fois plus importante"?

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Visuel12

Bizarre....en supposant qu'aujourd'hui un enseignant débutant consacre 42% de son salaire à son logement ( et c'est sûrement moins en moyenne), cela voudrait dire qu'en 1981 il trouvait à se loger pour 14% de son salaire...J'ai des doutes et aurai besoin de précisions sur le graphique.
Laverdure
Laverdure
Empereur

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Laverdure Ven 18 Jan 2019 - 21:00
J'ai les mêmes doutes que toi, Lisa81 et j'ai l'impression que c'est parce que les indices sont mal interprétés.

_________________
Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 2320853811
pseudo-intello
pseudo-intello
Sage

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par pseudo-intello Ven 18 Jan 2019 - 21:19
Il y a une douzaine d'années, dans une ville plutôt grande mais sans non plus exagérer, on était nombreux à payer facile 500 euros pour  se loger, avec nos 2173 euros de stagiaires.
En couple, le ratio baissait, évidemment...

Mes copains fils de prof n'étaient pas des gosses de riches, mais ils partaient un peu plus en vacances, avaient un peu plus de latitude dans le budget, n'avaient pas besoin de tout calculer comme mes (non profs de) parents.

Quand je vais chez des profs retraités aujourd’hui, ils ne sont pas "riches" non plus, mais on voit que les meubles (achetés depuis longtemps, hein, pas à leur totu fin de carrière), l'emplacement de leur maison en ville, et une foultitude de petits détails marquent une différence conséquente entre eux et moi.


Dernière édition par pseudo-intello le Ven 18 Jan 2019 - 23:03, édité 1 fois
ycombe
ycombe
Monarque

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par ycombe Ven 18 Jan 2019 - 21:27
lisa81 a écrit:
VicomteDeValmont a écrit:
lisa81 a écrit:
VicomteDeValmont a écrit:Les chiffres sont pourtant là mais il reste des personnes pour contester la triste réalité:
- entre 1981 et 2018, un enseignant a perdu l’equivalent de pratiquement 4 mois de salaire (le point d’indice a décroché de plus de 30% de l’indice des prix)
- entre 1981 et 2018, la part du loyer d’un enseignant débutant par rapport au salaire a été multiplié par trois (et sans doute beaucoup plus en Île de France)
- en 1981, un enseignant commençait à 2 SMIC, aujourd’hui à peine 1,2 (il peut donc toucher l’aide sociale prévue pour les travailleurs précaires: la prime d’activité)

Bonjour,
Le premier et le troisième point sont sans doute vrai mais pas le second...La phrase doit être mal formulée

La phrase est pourtant correcte. Peut-être reformuler pour plus de clarté "la part du salaire d'un enseignant débutant consacrée au loyer est trois fois plus importante"?

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Visuel12

Bizarre....en supposant qu'aujourd'hui un enseignant débutant consacre 42% de son salaire à son logement ( et c'est sûrement moins en moyenne), cela voudrait dire qu'en 1981 il trouvait à se loger pour 14% de son salaire...J'ai des doutes et aurai besoin de précisions sur le graphique.
En 1981 le salaire d'un enseignant débutant était deux fois le SMIC, aujourd'hui 120%. À supposer qu'on trouve, à l'époque comme aujourd'hui des loyers au tiers du SMIC, cela aurait représenté à l'époque 16,6..% du salaire de l'enseignant débutant contre 27,5% aujourd'hui.

Les loyers en 1981 devait être un peu moins que cela (mais à peine), d'où les 14%. Et ils sont nettement au-dessus du tiers de SMIC maintenant, d'où les 42%.


Dernière édition par ycombe le Ven 18 Jan 2019 - 21:40, édité 1 fois

_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".

Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
Elaïna
Elaïna
Enchanteur

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Elaïna Ven 18 Jan 2019 - 21:35
lisa81 a écrit:
VicomteDeValmont a écrit:
lisa81 a écrit:
VicomteDeValmont a écrit:Les chiffres sont pourtant là mais il reste des personnes pour contester la triste réalité:
- entre 1981 et 2018, un enseignant a perdu l’equivalent de pratiquement 4 mois de salaire (le point d’indice a décroché de plus de 30% de l’indice des prix)
- entre 1981 et 2018, la part du loyer d’un enseignant débutant par rapport au salaire a été multiplié par trois (et sans doute beaucoup plus en Île de France)
- en 1981, un enseignant commençait à 2 SMIC, aujourd’hui à peine 1,2 (il peut donc toucher l’aide sociale prévue pour les travailleurs précaires: la prime d’activité)

Bonjour,
Le premier et le troisième point sont sans doute vrai mais pas le second...La phrase doit être mal formulée

La phrase est pourtant correcte. Peut-être reformuler pour plus de clarté "la part du salaire d'un enseignant débutant consacrée au loyer est trois fois plus importante"?

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Visuel12

Bizarre....en supposant qu'aujourd'hui un enseignant débutant consacre 42% de son salaire à son logement ( et c'est sûrement moins en moyenne), cela voudrait dire qu'en 1981 il trouvait à se loger pour 14% de son salaire...J'ai des doutes et aurai besoin de précisions sur le graphique.

Pareil.
Je ne pense pas que les documents soient "faux". Comme n'importe quel document, ils sont les produits d'un choix (de présenter telle ou telle statistique, de telle ou telle façon).
Mais j'émets quand même des doutes sur la richesse qu'on semble imaginée ici pour les enseignants "d'avant" (c'est quoi, avant, d'ailleurs ?). J'ai aussi peine à croire, en faisant le même calcul, que les enseignants des années 80 trouvaient à se loger pour 14 % de leur salaire. Il y a des indicateurs qui manquent là.

Un exemple : si on se concentre sur la question du loyer, il faudrait aussi poser la question des politiques de logements. Si dans les années 80 on trouvait du logement pas cher, c'était grâce à la joyeuse bétonnisation des campagnes (accompagnées d'une politique du tout-voiture). Aujourd'hui, on commence tout juste à en revenir, notamment pour des raisons environnementales (et c'est heureux), les logements pas chers à la campagne ça commence à se terminer. Pas très étonnant que les prix des logements augmentent. Le logement pas cher c'est fini. Et niveau écologie, c'est pas plus mal.

On pourrait aussi étendre le raisonnement et évoquer la question de la bouffe par exemple. La bouffe pas chère des années 80, c'était pour manger de la merde industrielle, en particulier la viande. Alors oui, on ne dépensait pas cher en bouffe, on avait des sous pour se payer d'autres trucs. On est en train de se rendre compte que si on veut manger de la qualité, il faut arrêter de lésiner sur la qualité (et donc payer plus cher). Fatalement, nous dépensons plus en bouffe, et il nous reste moins à la fin du mois. Raisonnement qui vaut aussi pour les cosmétiques, les fringues etc.

Nous avons eu un temps où bien des choses n'étaient pas chères. Avec une catastrophe écologique (et humaine) à côté. Aujourd'hui encore, on peut se fringuer grâce à internet à des prix dérisoires (sites du style Wish, etc). Si on n'a aucun problème avec l'éthique, l'écologie, etc, pas de souci. Sinon, se fringuer coûte cher. Se loger coûte cher. Manger coûte cher. Etc.

Bref, tout ça pour dire que oui, j'ai un peu de mal avec l'idée de ne prendre que des indicateurs bruts sans regarder d'autres facteurs autour. Peut-être que si nos parents avaient une vie facile et des thunes à dépenser, c'est que les dépenses de base (logement, nourriture), étaient basses pour tout le monde à l'époque. Mais ce n'était pas un modèle durable. Aujourd'hui par exemple, je ne ferais pas le choix de mes parents. Ecologiquement, je ne souhaite pas vivre une vie de mère de famille qui fait le taxi en continu, des dizaines de km pour aller bosser, dans un coin sans transports en commun. Je préfère dépenser plus en logement et faire tout ce que je peux, notamment, pour éviter de prendre ma voiture.

Oui, il y a des failles dans le raisonnement sur "les profs sont pauvres". Bah il est possible qu'ils n'aient pas été tellement riches avant, en fait. Ou alors, qu'ils ont eu un pouvoir d'achat plus conséquent grâce à des politiques que tout le monde s'accorde à ne plus considérer comme durables aujourd'hui. Peut-être plus riches, certes, mais il est possible que le gap ne soit pas si monstrueux. Et il est possible, je dis bien possible, que nous ne soyons pas les plus miséreux de France.

Mais après tout si vous préférez répéter en boucle que si je dis ça c'est que je suis une privilégiée qui se roule dans la thune depuis son enfance (tout en me disant paradoxalement que si, si, je suis pauvre en fait) (faudrait savoir, parce que là je suis à la limite du dédoublement de personnalité, heureusement que grâce au pognon de mon mari, sur lequel il a été aussi beaucoup insisté, je vais grassement me payer un psy), c'est pas très intéressant.

_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.

Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered

Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
Kimberlite
Kimberlite
Expert

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Kimberlite Ven 18 Jan 2019 - 21:35
VinZT a écrit:Le propos est idéologique : le capital immobilier c'est mal et c'est bien pour ça que l'ISF s'est transformé en IFI.
Faut que l'argent circule voyons.
Et ça marche, tous les riches sont revenus.
Hein ?
Comment ça, non ?
En tout cas quelques uns.
Un ou deux, quoi …
Et pendant ce temps, beaucoup des riches encore sur place (ceux qui prétendent ne pas posséder beaucoup) utilisent des combines du style SCPI pour posséder sans trop payer d'impôts...

_________________
Spoiler:
Leclochard
Leclochard
Empereur

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Leclochard Ven 18 Jan 2019 - 21:53
Luigi_B a écrit:
«Je ne vis pas dans un château», tient à faire savoir Benjamin Griveaux sur le sujet, précisant gagner 7.900 euros par mois. «Moi, je suis locataire. Je ne suis pas propriétaire à Paris parce que le prix du mètre carré est trop cher. Moi, je n'ai pas hérité, je n'ai pas d'argent caché», précise alors l'ancien député de Paris.

Mais co-propriétaire de 3 maisons (dont deux par succession) et 2 locaux commerciaux en dehors de Paris. Bref...

https://www.hatvp.fr/fiche-nominative/?declarant=griveaux-benjamin

J'aurais été surpris que son patrimoine fût privé d'immobilier car il bossait chez Unibail: une société cotée qui gère des grands centres commerciaux un peu partout en France.
En tout cas, son discours se nourrit d'un préjugé: ce n'est pas parce qu'on loue sa résidence principale qu'on est pauvre ! C'est plutôt, parfois, un signe d'intelligence financière (quand on habite une ville trop chère ou qu'on bouge souvent par ex).


Dernière édition par Leclochard le Ven 18 Jan 2019 - 21:55, édité 1 fois

_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
Jenny
Jenny
Médiateur

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Jenny Ven 18 Jan 2019 - 21:54
Elaina : j’ai pas mal de collègues, plus âgés que moi, qui ont acheté dans Paris y compris dans des quartiers inaccessibles aujourd’hui. Les prix d’il y’a 15-20 ans n’avaient rien à voir. Nos salaires n’ont pas suivi.
avatar
User26836
Niveau 9

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par User26836 Ven 18 Jan 2019 - 21:55
Je viens de me rendre compte : j'ai reçu au moins 5000 euros de la part de ma famille en 2018 ; cela m'a permis de payer mes impôts, ma TH, de partir en vacances (durant une semaine, en Europe et en air BnB, bref pas dans ma famille quoi mais pas non plus aux Seychelles en hôtel 4 *) et de vivre plus que correctement le reste du temps (quelques sorties, un peu de shopping par ci par là), de changer les 2-3 trucs qui devaient être changés à mon domicile. D'ailleurs avant les derniers "cadeaux" financiers de ma famille, comme les impôts, la TH et un gros paiement pour mes soucis de santé sont arrivés plus ou moins en même temps, j'ai dû toucher à mon (très modeste) héritage. Je ne me plains absolument pas, au contraire, je trouve que cela serait indécent car j'ai l'immense chance que ma famille puisse m'aider (attention on parle de qqs milliers d'euros par an, qui permettent de mettre du beurre dans les épinards,  rien qui puisse aider à accéder à la propriété !). Et malgré tout cela, je dois encore faire attention, tous les mois, dès que j'ai payé mon loyer (le 5 du mois), et je scrute les promotions pour tout ; enfin pas pour manger mais pour acheter quoique ce soit et sortir. Donc en gros j'ai bac + 5 + concours + année de tit' (en gros un an de période d'essai) et malgré l'aide versée par ma famille (et le fait que mes amis tous très bien payés pour un même niveau d'études me paient souvent des verres à boire ou m'invitent également assez régulièrement à manger au restau) je fais gaffe à mon argent, pour tout. Je ne sais pas comment vivent les collègues au même échelon que moi, qui n'ont pas la chance de pouvoir être aidés par leur famille... Mais je suis misérabiliste, oui...
EDIT @Elaïna : désolée, je sais que j'avais dit que je ne te citerai plus sur ce fil mais je préfère être honnête... Je n'ai rien contre toi personnellement bien sûr, mais je dois dire que ce terme "misérabiliste" que tu as employé à mon égard m'apparaît toujours totalement inacceotable, voire insultant, et ça j'ai franchement du mal à l'accepter... On ne sera toujours pas d'accord sur le sujet de ce post, ce qui n'est pas grave en soi, mais je continue d'être très gênée par certains posts lus ici (pas que les tiens évidemment) et je bous... Si tu souhaites que je te décite, pas de problème, je le ferai !


Dernière édition par Lisak35 le Ven 18 Jan 2019 - 22:14, édité 3 fois
Elaïna
Elaïna
Enchanteur

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Elaïna Ven 18 Jan 2019 - 21:58
Jenny a écrit:Elaina : j’ai pas mal de collègues, plus âgés que moi, qui ont acheté dans Paris y compris dans des quartiers inaccessibles aujourd’hui. Les prix d’il y’a 15-20 ans n’avaient rien à voir. Nos salaires n’ont pas suivi.

Oui mais ces quartiers à l'époque, peu de monde voulait y vivre : la Goutte d'Or, Marx Dormoy, etc. Et soyons honnêtes, ça ne vendait pas du rêve (à titre personnel, je trouve toujours ces coins sinistres mais bon).
Acheter à Aix en Provence dans les années 80, par exemple, pour une jeune prof, c'était tout à fait illusoire. Ou alors vraiment un petit appart minable. Les jeunes profs allaient déjà dans les villages autour où fleurissait l'habitat pavillonnaire (qui a explosé aussi à certains endroits cela dit : mes parents ne pourraient plus se payer la baraque qu'ils ont achetée en 84).


Dernière édition par Elaïna le Ven 18 Jan 2019 - 21:59, édité 1 fois

_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.

Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered

Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
Mathador
Mathador
Empereur

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Mathador Ven 18 Jan 2019 - 21:59
Elaïna a écrit:Si dans les années 80 on trouvait du logement pas cher, c'était grâce à la joyeuse bétonnisation des campagnes (accompagnées d'une politique du tout-voiture). Aujourd'hui, on commence tout juste à en revenir, notamment pour des raisons environnementales (et c'est heureux), les logements pas chers à la campagne ça commence à se terminer. Pas très étonnant que les prix des logements augmentent. Le logement pas cher c'est fini. Et niveau écologie, c'est pas plus mal.

Cela dépend des régions. Même dans les villes, si l'on s'éloigne des métropoles, on trouve des appartements pas chers (2 pièces à moins de 40K, voire moins de 30K) comme par exemple à Nevers, Saint-Étienne ou encore Carcassonne. Il y a sans doute des choses à revoir au niveau de l'aménagement du territoire au niveau national…

_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
Jenny
Jenny
Médiateur

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Jenny Ven 18 Jan 2019 - 21:59
Je pensais par exemple au Marais, au 5e arrondissement, au 14e en fait. Razz
Vraiment inaccessibles...
avatar
lisa81
Habitué du forum

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par lisa81 Ven 18 Jan 2019 - 22:01
ycombe a écrit:
lisa81 a écrit:
Bizarre....en supposant qu'aujourd'hui un enseignant débutant consacre 42% de son salaire à son logement ( et c'est sûrement moins en moyenne), cela voudrait dire qu'en 1981 il trouvait à se loger pour 14% de son salaire...J'ai des doutes et aurai besoin de précisions sur le graphique.
En 1981 le salaire d'un enseignant débutant était deux fois le SMIC, aujourd'hui 120%. À supposer qu'on trouve, à l'époque comme aujourd'hui des loyers au tiers du SMIC, cela aurait représenté à l'époque 16,6..% du salaire de l'enseignant débutant contre 27,5% aujourd'hui.

Les loyers en 1981 devait être un peu moins que cela (mais à peine), d'où les 14%. Et ils sont nettement au-dessus du tiers de SMIC maintenant, d'où les 42%.

Des loyers au tiers du SMIC on en trouve....mais pas en RP. Et c'était la même chose en 1981. Sauf qu' à cette époque les débutants n'étaient pas massivement nommés à Créteil-Versailles mais dans des régions où les loyers étaient ( et sont ) plus abordables. Ceci explique peut être cela. Pour ceux qui en doutent faites un tour sur le Bon Coin et regardez le prix d'une location en Picardie, dans les Ardennes...etc
Leclochard
Leclochard
Empereur

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Leclochard Ven 18 Jan 2019 - 22:08
Kimberlite a écrit:
VinZT a écrit:Le propos est idéologique : le capital immobilier c'est mal et c'est bien pour ça que l'ISF s'est transformé en IFI.
Faut que l'argent circule voyons.
Et ça marche, tous les riches sont revenus.
Hein ?
Comment ça, non ?
En tout cas quelques uns.
Un ou deux, quoi …
Et pendant ce temps, beaucoup des riches encore sur place (ceux qui prétendent ne pas posséder beaucoup) utilisent des combines du style SCPI pour posséder sans trop payer d'impôts...

C'est pas une combine: la SCPI n'empêche pas de payer l'IFI.
Le moyen le plus efficace d'y échapper, c'est de sous-évaluer. Un copain qui travaille aux impôts m'a raconté qu'un jour, il a redressé un type qui avait menti sur sa feuille de déclaration d'ISF -à l'époque. Officiellement, il possédait un grand appart dans le 7ème et l'avait déclaré à la valeur de 3000 euros/m2. Mon ami le reçoit dans son bureau et en guise de plaisanterie, lui demande s'il connaît d'autres logements comme le sien car il s'apprête à acheter à Gennevilliers (banlieue populaire pour ceux qui ne connaissent pas) au même prix. L'autre rétorque qu'il y a beaucoup de travaux, que l'appart est très dégradé. Au final, il a été obligé de remonter sa valeur presque au triple de son estimation de départ.

_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
Pourquoi 3,14159
Pourquoi 3,14159
Érudit

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Pourquoi 3,14159 Ven 18 Jan 2019 - 22:13
Concernant les loyers, le hasard veut que j'aie un exemple concret. Un jeune collègue loue actuellement l'appartement de ma jeunesse. En 1991 le loyer était de 1800 francs (275€) soit un quart de mon salaire, aujourd'hui il paie 850€ soit la moitié de son salaire. C'est donc x3 en 30 ans pas 40 dans ce cas.


Dernière édition par Pourquoi 3,14159 le Ven 18 Jan 2019 - 22:21, édité 1 fois

_________________
"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
Leclochard
Leclochard
Empereur

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Leclochard Ven 18 Jan 2019 - 22:20
Pourquoi 3,14159 a écrit:Concernant les loyers, le hasard veut que j'aie un exemple concret. Un jeune collègue loue actuellement l'appartement de ma jeunesse. En 1991 le loyer était de 1800 francs (275€) soit un quart de mon salaire, aujourd'hui il paie 850€ soit la moitié de son salaire.

Autre témoignage: l'an dernier, le stagiaire de maths de mon collège (92), a été hébergé par des amis, puis s'est retrouvé chez son cousin. Il a passé des annonces dans le bahut auprès de tous les collègues. C'était mission impossible de trouver un logement avec son revenu de débutant. Je ne sais pas ce qu'il est devenu. Je sais qu'il ambitionnait de descendre dans la région de Lyon.

_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
VicomteDeValmont
VicomteDeValmont
Grand sage

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par VicomteDeValmont Ven 18 Jan 2019 - 22:21
Elaïna, au lieu de raconter des salades, sors des chiffres! Les profs après 10 ans d'ancienneté sont tout juste au dessus des salaires du Costa Rica et du Chili et tu trouves encore à dire qu'il n'y a pas de problème? Que rien n'a bougé?

Franchement, te lire me fait comprendre bien des choses sur certains collègues qui sont là pour servir la soupe au système et casser les mouvements sociaux des enseignants.

_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.

J'aime le Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Logo_s11, je m'y syndique !
Pourquoi 3,14159
Pourquoi 3,14159
Érudit

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Pourquoi 3,14159 Ven 18 Jan 2019 - 22:25
A l'époque j'étais 100% autonome. Mon jeune collègue a eu besoin de ses parents en tant que caution. Si ce n'est pas du déclassement.


Dernière édition par Pourquoi 3,14159 le Ven 18 Jan 2019 - 22:27, édité 1 fois

_________________
"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
Elaïna
Elaïna
Enchanteur

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Elaïna Ven 18 Jan 2019 - 22:27
Jenny a écrit:Je pensais par exemple au Marais, au 5e arrondissement, au 14e en fait. Razz
Vraiment inaccessibles...

Ah oui quand même. Ils ne devaient pas être tellement nombreux non plus, si ? Je me rappelle de mes profs de l'Ecole, certains habitaient dans des trucs très très huppés, mais il y avait eu des héritages à la clef...
De fait, c'est un autre facteur. On ne reçoit pas un héritage au même âge aujourd'hui qu'à la génération de nos parents...

Cher Vicomte, vous trouvez vraiment que votre niveau de vie est comparable à celui de quelqu'un qui vit au Costa Rica ? Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 1665347707 Vous trouvez vraiment pertinent de comparer les deux ?

Pour le reste, vous ne savez rien de mon engagement syndical alors si vous me permettez, les insultes, vous vous les gardez.

Pourquoi 3,14, ce n'est pas spécifique aux jeunes profs. J'ai été en coloc avec des jeunes salariés du privé qui débutaient, tous avaient besoin de la caution de leurs parents.

_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.

Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered

Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
JaneB
JaneB
Neoprof expérimenté

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par JaneB Ven 18 Jan 2019 - 22:35
Après avoir passé 7 ans en région parisienne ( où je payais sur la fin plus de 700 euros pour un simple studio … c'était Byzance!), j'ai voulu acheter en revenant dans ma région pour éviter de payer des loyers à perte. Ma capacité d'emprunt était de 110 000 euros. Difficile de trouver un logement à moins en fait ...
donc oui, je m'estime mal payée! Surtout quand je regarde " Recherche maison ou appartement " : on a l'impression que tout le monde gagne super bien sa vie et en comparaison, on se sent bien pauvre!
VicomteDeValmont
VicomteDeValmont
Grand sage

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par VicomteDeValmont Ven 18 Jan 2019 - 22:38
Elaïna a écrit:
Jenny a écrit:Je pensais par exemple au Marais, au 5e arrondissement, au 14e en fait. Razz
Vraiment inaccessibles...

Ah oui quand même. Ils ne devaient pas être tellement nombreux non plus, si ? Je me rappelle de mes profs de l'Ecole, certains habitaient dans des trucs très très huppés, mais il y avait eu des héritages à la clef...
De fait, c'est un autre facteur. On ne reçoit pas un héritage au même âge aujourd'hui qu'à la génération de nos parents...

Cher Vicomte, vous trouvez vraiment que votre niveau de vie est comparable à celui de quelqu'un qui vit au Costa Rica ? Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 1665347707 Vous trouvez vraiment pertinent de comparer les deux ?

Pour le reste, vous ne savez rien de mon engagement syndical alors si vous me permettez, les insultes, vous vous les gardez.

Pourquoi 3,14, ce n'est pas spécifique aux jeunes profs. J'ai été en coloc avec des jeunes salariés du privé qui débutaient, tous avaient besoin de la caution de leurs parents.

T'insulter?

Mais c'est toi qui insultes tes collègues en t'appuyant sur des impressions et en refusant la réalité des nombres.

Mais quel exemple donnes-tu à dénigrer des réalités chiffrées? Toi qui, de mémoire, as été élève fonctionnaire et qui as donc été payée très tôt, qui travailleras donc moins longtemps que tes collègues qui n'ont pas cotisés pendant leurs études?

Franchement...

_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.

J'aime le Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Logo_s11, je m'y syndique !
Jenny
Jenny
Médiateur

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Jenny Ven 18 Jan 2019 - 22:41
Si j’exclus les jeunes collègues, la plupart de mes collègues habitent à Paris ou en très proche banlieue.

JaneB : ça me déprime cette émission. Razz
avatar
Aliceinwonderland
Neoprof expérimenté

Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat - Page 10 Empty Re: Enseignants : les vingt dernières années de perte de pouvoir d'achat

par Aliceinwonderland Ven 18 Jan 2019 - 22:42
Pourquoi 3,14159 a écrit:A l'époque j'étais 100% autonome. Mon jeune collègue a eu besoin de ses parents en tant que caution. Si ce n'est pas du déclassement.

C'est pour toutes les locations maintenant. Quand je me suis séparée, mon père a dû se porter caution de mon mari pour son appartement (et pourtant il a un bon salaire et est dans la même entreprise depuis 25 ans) Et j'ai lu un témoignage similaire sur un groupe ortho (une ortho et un gros salaire en CDI obligés d'avoir la caution des parents). Les agences se couvrent.

Concernant la discussion, je trouve les PE très très mal payés, les certifiés assez mal payés, par contre concernant l'agrégation je trouve que si les conditions de travail suivaient ce serait honnête.

Mes parents étaient chercheur et prof agrégée, pendant longtemps on a tiré le diable par la queue car ma mère ne travaillait pas et au début on vivait sur la bourse de thèse de mon père. Malgré tout ils ont pu acheter un grand appartement dans une banlieue particulièrement huppée (parce que les prix étaient très bas). Et quand ils ont eu fini de le rembourser, que mon père était passé chercheur 1ère classe et que ma mère travaillait à temps plein, ils gagnaient bien leur vie.

Moi je ne suis plus prof, je ne peux pas vraiment comparer mais ce que je vois c'est qu'en libéral ton salaire n'évolue pas (alors que mon père a une retraite très confortable). Cela dit à terme je devrais m'en sortir et augmenter mon revenu en travaillant chez moi, mais ça c'est grâce au patrimoine de mes parents. Donc au final je pense m'en sortir avec un meilleur salaire que prof ; mais si je restais locataire de mon bureau le salaire que je me verse stagnerait voire diminuerait avec le temps. Et malgré le bon salaire de mon mari nous avons dû aller vers une banlieue bien plus populaire avec un plus petit appartement. Ce déclassement ne touche pas que les profs, en cela Elaïna a raison.

Et à côté de cela si nous accédons moins facilement à la propriété nous avons des conditions de vie, des loisirs, un accès au soin que n'avaient pas nos parents (je n'aurais pas aimé appartenir à leur génération très franchement).


Dernière édition par Aliceinwonderland le Sam 19 Jan 2019 - 11:56, édité 1 fois
Voir le sujet précédentRevenir en hautVoir le sujet suivant
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum