Nos dernières lectures (tome 4)

sur le thème du ghetto de varsovie il y a le très bon roman en 2 tomes La Muraille de John Hersey je l'avais lu il y a quelques années avec le Dernier des Justes d' André Schwarz-Bart

liskaya a écrit:

J'ai lu toute la série des Wallanders. Une belle découverte pour moi qui me limitait au polar historique.

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Un autre roman sur la mafia sicilienne, l'un des premiers ayant été publiés sur le sujet. C'est très court, ça se lit donc très vite, et c'est prenant. Ce n'est pas trop difficile à lire en VO, mais il vaut mieux avoir quand même un bon niveau, B1 minimum.
En tout cas, c'est un grand classique, qui mérite amplement ce statut.

Au fait, j'ai oublié de dire qu'il existe une traduction en français de ce livre, mais je ne sais pas ce qu'elle vaut. Le titre est Le jour de la chouette.

Deux lectures, sans doute déjà citées, mais qui m'ont beaucoup plu :

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1966_num_169_1_8302

Je suis toujours sur "Rituel de Chair" (bon, faut dire aussi que je le lis généralement que quand je vais me chercher un truc à manger à l'extérieur, et comme, ça doit m'arriver à tout casser une fois dans la semaine, je traîne. Mais en même temps, ça me permet de prolonger cette ambiance si particulière que j'adore!).
Toujours est-il que je suis aussi sur ceci (celui-là, je le lis à la bibliothèque pendant ma pause repas; pareil j'avance au compte-gouttes):



Et récemment, je me suis acheté la version augmentée de la bio de Depeche Mode "Ethique Synthétique" (c'est super intéressant à parcourir):

http://www.noosfere.com/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=4620

Un objet littéraire fort étrange, roman SF dont la diégèse serait l'univers exactement décrit par les principes (y compris contradictoires) de l'épicurisme antique. A ce titre, l'univers et sa compréhension y sont évidemment conformes à De rerum natura. Inégal dans la forme, mais d'une (familière ?) totale étrangeté.

http://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=6934

Un bonheur. Mais j'avoue aimer plus que de raison Farmer et l'esprit délicieusement pulp dans lequel il tisse l'histoire de son amour des singularités humaines.

Depuis des années que je me dis qur'il faut que je le lise!
Je conseille ce livre même à ceux qui reculent devant les études musicales, c'est génial et très près du texte, même s'il faut lire la musique.
La musique peut-elle raconter des histoires? Oui.

J'ai commencé à le lire il y a une semaine. Certains textes me parlent, d'autres moins, mais l'ensemble me plaît.

Un grand roman de SF russe.

http://www.russkaya-fantastika.eu/archive/2010/01/21/zinovi-iourev-le-sommeil-paradoxal.html

Des réflexions pertinentes et à contre-courant de Benoît Duteurtre, par ailleurs excellent écrivain et chroniqueur littéraire, qui épingle vaillamment toutes les modes dans son dernier ouvrage — en particulier le mariage pour tous, au nom du seul argument 100% incontournable : mais que diable veulent-ils aller faire dans cette galère ? Duteurtre, homo assumé, n'aime pas le mariage — mais alors pas du tout. Ni les associations. Ni le boboïsme — ni rien de ce qui agite la mode. Excellent article sur le livre dans Marianne cette semaine.



Et en sus, c'est très drôle — quelque chose de Muray, la décontraction en plus.

En ce moment, côté politique : Jours de pouvoir (Bruno Le Maire ; j'avais bien aimé son livre Des hommes d'Etat), et Sous la plume de Marie de Gandt (commencé hier)
Nouvelles de Pirandello et d'Italo Svevo (la bio de Maurizio Serra, ce sera pour les vacances) ; Un mois avec Montalbano de Camilleri
Le bruit de nos pas de Ronit Matalon

Reprise du blog avec un joli premier roman.

Clic.

Clic.

Recueil de 7 aventures de Dominic Flandry. Un grand classique de la SF.

http://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=2146562676

Un beau petit roman à la croisée de plusieurs genres, drame intime et familial (un mariage qui ne se déroule pas comme prévu), journal d'un fou, basculement dans le fantastique et l'horreur. Plus d'éléments ici.

Un premier roman bien mené, de très bons ingrédients, mais la sauce n'a pas pris avec moi.

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Bientôt fini ma lecture de "Rituel de chair" (il était temps :lol: ) et là je vais embrayer sur un ouvrage d'un autre auteur que j'aime bien, même s'il a été peu publié par chez nous:

Pour tous ceux qui sont intéressés voire obsédés comme moi par le hasard et le destin et/ou que le concept de sérendipité intriguerait. Par contre, son propos part dans tous les sens et c'est un peu déconcertant.
L'auteur donne envie de lire le réel d'une manière moins formatée, moins cartésienne. C'est agréable.

J'ai acheté et lu ça chez Cari. C'est court et agréable, une suite de souvenirs en mode "stream of consciousness", qui se déclenche à mesure que la narratrice se balade dans Paris et se remémore l'Aubrac, l'Italie, sa jeunesse, ses films fétiches, ses livres préférés, ses amants oubliés...

<< Monsieur Rithy, les Khmers rouges, c'est l'élimination. L'homme n'a droit à rien. >>
Duch, responsable du centre de torture et d'exécution S21 de Phnom Penh, de 1975 à 1979

A te garder, on ne gagne rien. A t'éliminer, on ne perd rien.
Seul un enfant qui vient de naître est pur.
Slogans khmers rouges

" Un matin, on nous a rassemblés en cercle, adultes et enfants du village. Nous nous sommes assis, inquiets, silencieux. Une femme s'est avancée au milieu de nous, en larmes. Elle tremblait. Son fils, qui était plus jeune que moi et que je connaissais bien, s'est levé et s'est adressé à elle violemment. je n'ai pas oublié son regard fixe et sa voix de métal. Il criait : << Tu es une ennemie du peuple. Les mangues que tu as cueillies appartiennent à l'Angkar. Tu n'as pas le droit de les prendre et de les garder pour toi. C'est une attitude bourgeoise et honteuse. C'est une trahison. Tu dois être jugée par la communauté. >>
La femme écoutait, tête basse, son fils de neuf ans qui l'insultait. J'étais stupéfait, d'autant que j'avais moi-même ramassé des mangues, sans me rendre compte du risque que je courais... Si un enfant dénonce sa propre mère, alors tout est possible. la politique emportait tout, et quelle politique ! Ce matin d'hiver presque frais, j'ai ouvert les yeux sur le temps nouveau. La femme s'est redressée, le regard lointain, et elle a reconnu sa faute, longuement.
<< Oui, j'ai cueilli des mangues. Je les ai cueillies en secret. Je voulais les garder pour mon fils et pour moi. C'est une attitude individualiste et bourgeoise. Je n'ai pensé qu'à moi. J'ai commis une erreur. J'ai honte. J'ai oublié le peuple et j'ai lutté contre lui. Je dois changer. Améliorer mon comportement. J'implore le pardon de l'Angkar. j'implore le pardon du peuple. >> Je n'ai pas le souvenir de l'avoir revue, par la suite."

Je l'avais lu à la sortie du film Duch. Terrible... Et ses propos sur la "langue de tuerie" avec le mot kamtech (= détruire puis effacer toute trace) qui résume à lui l'entreprise génocidaire m'avaient donné beaucoup à penser.

J'ai retrouvé le Cauwelaert que j'aimais ! Un véritable coup de coeur !

Clic !

Leil a écrit:

J'ai retrouvé le Cauwelaert que j'aimais ! Un véritable coup de coeur !

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Ah, je vais peut-être m'y remettre, parce qu'après quelques bouquins réussis, il y avait eu plusieurs daubes guimauvesques qui m'avaient détournée de Cauwelaert, un peu comme Schmitt, Nothomb ou Gavalda.