Une question "bête" : durée d'une séquence et nombre de séquences par an

Tu as quels niveaux ? prévu de faire quelles oeuvres ? MP si tu veux. Si j'ai des cours ou supports qui correspondent autres que sur des enveloppes, je te les enverrai.

J'arrive en MP!

Claiw a écrit:
Alcyone < Je n'avais pas pensé à ces problèmes de cloisement dans le cahier même... Bon je verrai bien.

On coupe le cahier au milieu, tout bêtement (par exemple avec un joli truc autocollant ou random bout de papier scotché). Cela me semble plus agréable que le à l'endroit/à l'envers.

Les élèves s'y retrouvent de toute manière mieux que dans le fouillis des séquences pédagogiques.

Celeborn < Si mes souvenirs sont bons, je crois que mes profs procédaient comme ça. C'est une bonne idée! Je prends note.
Alcyone < Hum, je ne sais pas si tu as reçu mon message, il stagne dans ma boite d'envoi!

Celeborn a écrit:

Claiw a écrit:
Alcyone < Je n'avais pas pensé à ces problèmes de cloisement dans le cahier même... Bon je verrai bien.

On coupe le cahier au milieu, tout bêtement (par exemple avec un joli truc autocollant ou random bout de papier scotché). Cela me semble plus agréable que le à l'endroit/à l'envers.

Les élèves s'y retrouvent de toute manière mieux que dans le fouillis des séquences pédagogiques.

En latin, je demande à mes élèves de découper une encoche au milieu du cahier. C'est plus pratique que de prendre le cahier à l'envers.

Dinaaa a écrit:

-Soline- a écrit:
Une question de débutante: dans l'organisation des cours, quelle est la différence concrète entre séquence et chapitre?

Un chapitre, c'est l'étude d'un livre ou d'un groupement de textes autour d'un objectif ou d'un thème. Il implique donc une progression de langue séparée.

Une séquence, c'est un savant montage d'activités de lecture, d'orthographe, de grammaire, de conjugaison, de vocabulaire et d'écriture autour de textes qui ne sont souvent choisis que parce qu'ils contiennent des éléments pouvant servir à l'étude des points de langue retenus. Certains professeurs parviennent très bien à réaliser ce montage. Personnellement, je n'ai jamais réussi à faire quelque chose de satisfaisant.

Moi je dis toujours "séquence" mais je travaille de manière cloisonnée...
Je coupe aussi le cahier au milieu en 6° et en 4° : au début lecture écriture et au milieu langue.

Cioran a écrit:Normalement ton IPR ou la secrétaire te donneront un papier avec les documents à fournir. L'an dernier, j'ai du donner :
- progression annuelle
- tableau du chapitre

:shock: :shock:
Je ne sais même pas ce que c'est

Pour mes deux inspections, je n'ai jamais rien eu à donner!

Merci à ceux qui m'ont répondu.

Dinaaa a écrit:

-Soline- a écrit:
Une question de débutante: dans l'organisation des cours, quelle est la différence concrète entre séquence et chapitre?

Un chapitre, c'est l'étude d'un livre ou d'un groupement de textes autour d'un objectif ou d'un thème. Il implique donc une progression de langue séparée.

Une séquence, c'est un savant montage d'activités de lecture, d'orthographe, de grammaire, de conjugaison, de vocabulaire et d'écriture autour de textes qui ne sont souvent choisis que parce qu'ils contiennent des éléments pouvant servir à l'étude des points de langue retenus. Certains professeurs parviennent très bien à réaliser ce montage. Personnellement, je n'ai jamais réussi à faire quelque chose de satisfaisant.

Donc on peut faire des chapitres sans faire de grammaire et faire des chapitres spécial grammaire?

J'ai du mal à concevoir la séparation de l'étude de la langue de l'étude d'un texte. Des séances spécialement consacrées à la grammaire au milieu d'un chapitre, oui, mais des chapitres de grammaire doivent forcément s'appuyer sur un texte, non?

-Soline- a écrit:
mais des chapitres de grammaire doivent forcément s'appuyer sur un texte, non?

Non.

https://www.neoprofs.org/t34201-nouvelle-facon-de-travailler-en-outils-de-la-langue?highlight=outils

-Soline- a écrit:
Donc on peut faire des chapitres sans faire de grammaire et faire des chapitres spécial grammaire?

J'ai du mal à concevoir la séparation de l'étude de la langue de l'étude d'un texte. Des séances spécialement consacrées à la grammaire au milieu d'un chapitre, oui, mais des chapitres de grammaire doivent forcément s'appuyer sur un texte, non?

Je pense qu'il faut trouver une démarche d'enseignement qui est la tienne et voir avec laquelle tu es la plus à l'aise.
C'est comme pour le cahier, le classeur, et autres types d'organisation, tu testes, tu te trompes, tu essaies autre chose et tu vois ce que tu préfères.

Celeborn : Pour moi le cahier en deux, je ne recommence plus cette année. J'ai l'impression qu'ils sont vraiment idiots les miens. Ils ne comprennent pas et n'écoutent rien, ce qui va ensemble. Aspect décourageant du métier ça.

Celeborn a écrit:

Claiw a écrit:
Alcyone < Je n'avais pas pensé à ces problèmes de cloisement dans le cahier même... Bon je verrai bien.

On coupe le cahier au milieu, tout bêtement (par exemple avec un joli truc autocollant ou random bout de papier scotché). Cela me semble plus agréable que le à l'endroit/à l'envers.

Les élèves s'y retrouvent de toute manière mieux que dans le fouillis des séquences pédagogiques.

Tiens, je n'y avais pas pensé....
Cela permettrait aux élèves de s'y retrouver et de ne pas feuilleter leur cahier comme des malades pour retrouver la séance de grammaire perdue au milieu des textes.
Dans ce cas, puisque tout n'est pas à la suite, comment nommes-tu tes séances de grammaire? Chapitre 1, leçon 1, 2...et pareil pour les textes? (mais du coup, tu as deux leçons 1...?)

Moi, je suis avec un classeur, et les cours de littérature sont numérotés L1, L2, L3... (plusieurs cours étant regroupés dans un chapitre) tandis que ceux de grammaire sont numérotés G1, G2, G3...

Je ne numérote pas les cours.

Provence a écrit:

-Soline- a écrit:
mais des chapitres de grammaire doivent forcément s'appuyer sur un texte, non?

Non.

https://www.neoprofs.org/t34201-nouvelle-facon-de-travailler-en-outils-de-la-langue?highlight=outils

Je suis en train de lire la discussion. Dans l'absolu, dissocier l'étude d'un point de grammaire et l'étude des textes ne me gêne pas, bien au contraire. Mais dans ce cas, sur quel "matériau" (j'ai horreur de ce terme mais je n'en ai pas d'autre) vous appuyez-vous pour vos exemples? La grammaire n'est pas qu'une abstraction intellectuelle, c'est aussi le squelette d'une langue vivante et habitée.

-Soline- a écrit:
Je suis en train de lire la discussion. Dans l'absolu, dissocier l'étude d'un point de grammaire et l'étude des textes ne me gêne pas, bien au contraire. Mais dans ce cas, sur quel "matériau" (j'ai horreur de ce terme mais je n'en ai pas d'autre) vous appuyez-vous pour vos exemples? La grammaire n'est pas qu'une abstraction intellectuelle, c'est aussi le squelette d'une langue vivante et habitée.

Quand je trouve des exemples littéraires, je n'hésite pas. Sinon, j'ai toujours un chat sous la main pour créer un exemple (le chat est beau ; je vois le chat ; Je donne sa pâtée au chat ; la souris est mangée par le chat…), chat parfois remplacé par Pierre et Marie. Il y a généralement des exercices ensuite qui s'appuient sur des petits textes. Si j'ai moyen à un moment d'utiliser un bout de l'œuvre étudiée dans le chapitre de littérature, je peux aussi m'en servir.

Il m'arrive également de commencer par un chtouille d'inductif à partir d'un fragment de texte comme dans les leçons de Terre des lettres. Mais peu importe que le texte ait un rapport avec ce que je suis en train d'étudier à ce moment-là en littérature.

Celeborn a écrit:Moi, je suis avec un classeur, et les cours de littérature sont numérotés L1, L2, L3... (plusieurs cours étant regroupés dans un chapitre) tandis que ceux de grammaire sont numérotés G1, G2, G3...

Merci!
Je pense adopter ce système...

Celeborn a écrit:

-Soline- a écrit:
Je suis en train de lire la discussion. Dans l'absolu, dissocier l'étude d'un point de grammaire et l'étude des textes ne me gêne pas, bien au contraire. Mais dans ce cas, sur quel "matériau" (j'ai horreur de ce terme mais je n'en ai pas d'autre) vous appuyez-vous pour vos exemples? La grammaire n'est pas qu'une abstraction intellectuelle, c'est aussi le squelette d'une langue vivante et habitée.

Quand je trouve des exemples littéraires, je n'hésite pas. Sinon, j'ai toujours un chat sous la main pour créer un exemple (le chat est beau ; je vois le chat ; Je donne sa pâtée au chat ; la souris est mangée par le chat…), chat parfois remplacé par Pierre et Marie. Il y a généralement des exercices ensuite qui s'appuient sur des petits textes. Si j'ai moyen à un moment d'utiliser un bout de l'œuvre étudiée dans le chapitre de littérature, je peux aussi m'en servir.

Il m'arrive également de commencer par un chtouille d'inductif à partir d'un fragment de texte comme dans les leçons de Terre des lettres. Mais peu importe que le texte ait un rapport avec ce que je suis en train d'étudier à ce moment-là en littérature.

Ok merci. Ça m'éclaire bien.

Celeborn a écrit:

-Soline- a écrit:
Je suis en train de lire la discussion. Dans l'absolu, dissocier l'étude d'un point de grammaire et l'étude des textes ne me gêne pas, bien au contraire. Mais dans ce cas, sur quel "matériau" (j'ai horreur de ce terme mais je n'en ai pas d'autre) vous appuyez-vous pour vos exemples? La grammaire n'est pas qu'une abstraction intellectuelle, c'est aussi le squelette d'une langue vivante et habitée.

Quand je trouve des exemples littéraires, je n'hésite pas. Sinon, j'ai toujours un chat sous la main pour créer un exemple (le chat est beau ; je vois le chat ; Je donne sa pâtée au chat ; la souris est mangée par le chat…), chat parfois remplacé par Pierre et Marie. Il y a généralement des exercices ensuite qui s'appuient sur des petits textes. Si j'ai moyen à un moment d'utiliser un bout de l'œuvre étudiée dans le chapitre de littérature, je peux aussi m'en servir.

Il m'arrive également de commencer par un chtouille d'inductif à partir d'un fragment de texte comme dans les leçons de Terre des lettres. Mais peu importe que le texte ait un rapport avec ce que je suis en train d'étudier à ce moment-là en littérature.

+1

Peu importe que mes exemples ne soient pas tirés des textes étant donné que ma progression de grammaire est indépendante.

J'ai tenté pendant deux ans de faire "la" séquence à la sauce iufm : ça ne prenait pas parce que c'était par moments vraiment trop artificiel. Depuis que j'ai adopté ce système, j'ai l'impression que mes élèves s'y retrouvent mieux et je suis moi-même plus à l'aise.

Celeborn a écrit:

-Soline- a écrit:
Je suis en train de lire la discussion. Dans l'absolu, dissocier l'étude d'un point de grammaire et l'étude des textes ne me gêne pas, bien au contraire. Mais dans ce cas, sur quel "matériau" (j'ai horreur de ce terme mais je n'en ai pas d'autre) vous appuyez-vous pour vos exemples? La grammaire n'est pas qu'une abstraction intellectuelle, c'est aussi le squelette d'une langue vivante et habitée.

Quand je trouve des exemples littéraires, je n'hésite pas. Sinon, j'ai toujours un chat sous la main pour créer un exemple (le chat est beau ; je vois le chat ; Je donne sa pâtée au chat ; la souris est mangée par le chat…), chat parfois remplacé par Pierre et Marie. Il y a généralement des exercices ensuite qui s'appuient sur des petits textes. Si j'ai moyen à un moment d'utiliser un bout de l'œuvre étudiée dans le chapitre de littérature, je peux aussi m'en servir.

Il m'arrive également de commencer par un chtouille d'inductif à partir d'un fragment de texte comme dans les leçons de Terre des lettres. Mais peu importe que le texte ait un rapport avec ce que je suis en train d'étudier à ce moment-là en littérature.

et t'as plein de frères ou soeurs jumeaux ET profs...que j'ai eu.
Résultat, maintenant quand je teste un stylo ma phrase commence invariablement par "le chat..." :gratte:

je suis très chat aussi et suis plutôt Jean!

Ici, ça change à tous les cours.

Moi c'est Léa pour les exmeples parce que c'est court!

Séquence 1 - lecture 1, séquence 1 - lecture 2 d'un côté et de l'autre langue 1, langue 2 etc. Langue car je mélange grammaire, conjugaison etc.

malo21 a écrit:je suis très chat aussi et suis plutôt Jean!

Je préfère mettre en scène Alfred, Jules et leurs copines Félicie et Madeleine.

Pour les exemples en grammaire :
- le chat
- grand-mère contre camion (pour le passif)
- Pierre, Paul, Jacques (pour la phrase complexe).

Et pour l'organisation des séances, deux progressions :
- les chapitres (6 par an en général) : "texte 1, texte 2...", avec les activités de voc et d'écriture qui vont avec chaque texte. Je reprends la numérotation à 1 pour chaque chapitre.
- la langue : "leçon 1, leçon 2..." + les préparations des dictées tous les 15 jours (quelques points d'orthographe à revoir).

C'est bien "texte" parce que ça peut être lecture ou écriture en fait!