grossesse et congé

Tu peux le demander et puis ça sera annulé automatiquement si tu dois être arrêtée, je crois.

Une collègue me conseillait de faire le contraire : elle a déjà accouché au même moment que moi et elle avait demandé à décaler son congé dans l'autre sens : elle a demandé à s'arrêter trois semaines plus tôt, puisque de toute façon, après, elle serait en vacances... Je ne sais pas si ça vaut le coup, j'ai du mal à m'imaginer la fatigue de la fin de grossesse...

Je voulais le faire mais je n'ai pas lu que c'était possible.

Tout dépend de toi, je pense.

Moi, j'ai été arrêtée au début du 7e mois car contractions + col trop court + nausées violentes + maux de dos importants + collège assez... compliqué (deux incidents violents avec les élèves en cours + problèmes multiples dans la cour, avec bousculades, etc) + neuf salles sur trois étages.

Là, moins de stress, clairement = moins de contractions. Mais pour le dos, je ressemble toujours à une petite vieille de 80 ans... En mauvaise forme, parce que ma grand-mère de 88 ans va bien plus vite que moi

Bref, même si je n'avais pas voulu être arrêtée (j'avais d'ailleurs refusé un mois avant), mon obstétricien ne m'a pas laissé le choix.

De l'avantage d'être suivie directement à la maternité, dans mon cas : il ne me connaissait pas du tout, mais il est mieux placé qu'un généraliste pour voir ce qui va ou non.

Stered a écrit:De l'avantage d'être suivie directement à la maternité, dans mon cas : il ne me connaissait pas du tout, mais il est mieux placé qu'un généraliste pour voir ce qui va ou non.

Pas d'accord avec toi, Stered.
Un interne en obstétrique-gynéco m'avait suivie pour ma 1re grossesse (pour la 2de aussi, mais c'était un autre). Je me rappelle que j'étais épuisée par les trajets notamment, mais qu'il me disait : tout va bien, le col, le col n'est pas ouvert. C'est la principale qui m'a demandé de m'arrêter.

Pour ma fille, j'ai demandé à mon généraliste de me suivre, il ne l'a pas souhaité, car c'est un domaine trop particulier. Dommage ! Mais c'est lui qui m'a arrêtée pour cause de contractions trop précoces.

Mon conseil de désormais mamie : je crois qu'individuellement on sait très bien ce qui se passe dans notre corps et il faut savoir s'écouter.

Félicitations aux futures mamans. :flower:

noesis a écrit:

Lizdarcy a écrit:

Par contre, la reprise du travail a été une torture, difficulté à s'y remettre, impression que les élèves avaient changé (en moins bien, hein...),de ne plus savoir faire cours,gérer les cas et tout et tout, déprime de retour dans le monde réel...bref, dur dur de reprendre. Diamound je comprends tes doutes.

C'est exactement ce que je vis en ce moment! Mais quand cela cessera-t-il?

+1 ; je n'ai absolument plus aucune motivation, c'est l'horreur ; je me disais que ça passerait au bout de 2 ou 3 semaines, mais là, on en est plutôt à 2 ou 3 mois :lol:

Thalia de G a écrit:

Stered a écrit:De l'avantage d'être suivie directement à la maternité, dans mon cas : il ne me connaissait pas du tout, mais il est mieux placé qu'un généraliste pour voir ce qui va ou non.

Pas d'accord avec toi, Stered.
Un interne en obstétrique-gynéco m'avait suivie pour ma 1re grossesse (pour la 2de aussi, mais c'était un autre). Je me rappelle que j'étais épuisée par les trajets notamment, mais qu'il me disait : tout va bien, le col, le col n'est pas ouvert. C'est la principale qui m'a demandé de m'arrêter.

Pour ma fille, j'ai demandé à mon généraliste de me suivre, il ne l'a pas souhaité, car c'est un domaine trop particulier. Dommage ! Mais c'est lui qui m'a arrêtée pour cause de contractions trop précoces.

Mon conseil de désormais mamie : je crois qu'individuellement on sait très bien ce qui se passe dans notre corps et il faut savoir s'écouter.

Félicitations aux futures mamans. :flower:

Oui mais justement, je crois qu'on ne s'écoute pas assez et qu'on se croit toujours plus forte, qu'on pense toujours trop à ce que pourrait dire les autres ("la faignante qui s'arrête déjà, elle est même pas malade, elle est juste enceinte"). Il n'y a pas que notre santé qui est en jeu, il y a celle du bébé.
Histoire qui m'a été racontée (je ne connais pas la personne à qui s'est arrivé) : une PE qui a refusé que son médecin l'arrête avant, elle avait même prévu d'aller jusqu'à 15 jours avant d'accoucher, a finalement eu un accouchement prématuré et le bébé a eu de graves séquelles (je n'en sais pas plus, ne voyant plus la personne qui m'a racontée l'histoire)
Conclusion les filles, ménagez vous, faites attention, les élèves peuvent se passer de vous (si, si, je vous assure) et profitez de vos loulous et loulouttes quand vous pourrez les tenir dans vos bras.

Elaïna a écrit:Thebestchicken, ça dépend vraiment de qui signe l'arrêt.
Dans mon cas : deux enfants rapprochés (le grand avait 20 mois à la naissance du petit), le 2e allaité, je devais reprendre mi-janvier 2013. J'étais épuisée, nerveusement et physiquement. Incapable de reprendre.
Mon médecin traitant voulait généreusement m'octroyer deux semaines, alors même que j'avais fait un malaise dans la rue et étais tombée en entraînant la poussette dans ma chute (Dieu merci mon bébé n'avait pas été éjecté). La SF qui faisait la rééducation du périnée m'a envoyée de sa part voir un gynécologue de ma ville en me disant qu'il me ferait mon arrêt d'un mois. Je suis allée voir ce type, qui n'a fait ni une ni deux, m'a fait mon arrêt, pris 45 euros et vogue la galère.
Et je n'ai jamais été contrôlée. En revanche je faisais quand même un minimum gaffe à être chez moi sur les heures où j'étais censée y être (sauf RDV médical).

La galère... Vous voulez dire le Titanic ?

Thalia de G a écrit:

Félicitations aux futures mamans. :flower:

Merci

alprechac2 a écrit:+1 ; je n'ai absolument plus aucune motivation, c'est l'horreur ; je me disais que ça passerait au bout de 2 ou 3 semaines, mais là, on en est plutôt à 2 ou 3 mois Laughing

oui c'est ça que je crains en fait : la non-envie de reprendre le travail après!!!

Quand la gynéco m'a arrêtée, à mon 2e, j'ai eu très peur de la réaction de mon entourage et de mon travail parce que j'étais à 4,5 mois seulement. Finalement, tout le monde était rassuré. Il faut dire que j'étais en déplacement tout le temps et je marchais en canard
Sans abuser, même si la grossesse n'est pas une maladie, ça ne sert à rien de tenter le diable. On préférerait toutes galoper jusqu'au terme. Je ne comprends pas les médecins qui freinent les arrêts pour les femmes enceintes, surtout quand elles ont beaucoup de transport.

Thalia de G a écrit:

Stered a écrit:De l'avantage d'être suivie directement à la maternité, dans mon cas : il ne me connaissait pas du tout, mais il est mieux placé qu'un généraliste pour voir ce qui va ou non.

Pas d'accord avec toi, Stered.
Un interne en obstétrique-gynéco m'avait suivie pour ma 1re grossesse (pour la 2de aussi, mais c'était un autre). Je me rappelle que j'étais épuisée par les trajets notamment, mais qu'il me disait : tout va bien, le col, le col n'est pas ouvert. C'est la principale qui m'a demandé de m'arrêter.

D'où le "dans mon cas", Thalia de G
Lui a vu que le col était déjà raccourci. Un généraliste ne l'aurait pas forcément constaté.

 Je lis souvent trop vite. Mes plus plates excuses. 

Pas de problème
Je soulignais juste pour qu'on ne pense pas que j'érigeais de grandes vérités générales puisque tout le sujet de ce topic est bien de montrer qu'en la matière, nous ne sommes pas égales, que ce soit devant les médecins ou devant les conditions naturelles de grossesse.

Par ailleurs, j'ai de la chance, mon obstétricien est très humain : il connait les collèges du coin (donc le mien) et les conditions de travail qui sont les nôtres... Ils ont assez de problème avec les mômes du collège voisin à la clinique pour ne pas prétendre que notre métier est une sinécure.
Je regrette juste que ça soit établi pour les bahuts de mauvaise réputation et pas pour les autres : même en établissement "tranquille", le métier n'est pas reposant.
J'ai essayé avec mes 6e bisounours de faire cours assise avant les vacances. En une expression barbare : lol. Voilà.

Oui et chaque grossesse est différente. Pour mon aîné, j'ai décalé mon congé maternité de 15 jours pour les reporter après. Trois jours avant d'accoucher, donc quasiment à terme (mon fils avait 10 jours d'avance) j'étais encore à la Bibliothèque nationale pour bosser ma thèse. En revanche pour mon cadet j'aurais été bien incapable de faire un jour de plus. Et de reprendre le jour J aussi...

Effectivement, j'ai bien l'impression qu'une grossesse ne fait pas l'autre et donc qu'il est impossible de savoir comment ça va se passer. Difficile pour quelqu'un comme moi qui aime tout planifier !

Stered : je fais une bonne partie de mes cours assise depuis quelques semaines. (Je ne m'asseyais jamais avant...) J'ai des vertiges et je suis épuisée. Ca se passe très bien, mais je crois que j'ai des très gros bisounours !

Moi, ils sont choupis (les 6e, pas du tout les autres...), mais tellement peu autonomes...

C'est grosso-modo ce qu'a dit Sookie qui m'a fait arrêter de vouloir forcer ceci dit : j'avais peur de m'ennuyer à la maison, de passer pour une feignasse, etc.
Quand mon médecin m'a demandé froidement si je voulais vraiment un grand prématuré, euh... Ça aide à remettre les choses en perspective.

Et puis bon, même si on doit s'arrêter tôt, ce n'est, pour la plupart d'entre nous, qu'une ou deux fois dans notre vie qu'on aura des enfants ! Pas comme si on allait couler l'EN (ni comme si elle pouvait nous coller aussi facilement ses dysfonctionnements sur le dos ).

PS : là, je vous livre mon verdict après des semaines de débat interne à lutter contre la partie de moi qui refusait d'admettre qu'il fallait se calmer un peu... :lol:

Moi aussi j'ai peur de m'ennuyer en restant chez moi. Mais effectivement, s'il le faut, je le ferai...

Et oui, c'est juste une fois, je pense n'avoir qu'un enfant...

oui une fois, évidement ce n'est rien! (pareil pour moi, un seul de prévu pour l'instant!). Je fais cours la plupart du temps assise depuis un moment aussi, parce que généralement la 1ere heure je me sens d'attaque et à la moitié je suis épuisée! bref je m'économise, mais j'ai l'avantage cette année d'avoir des élèves encore plus calmes que des bisounours (si si je vous jure!!) Bref, l'inverse de ce que j'avais l'an dernier!!!

Ma première fille est née fin juin. J'ai donc repris le travail le 1er septembre dans un nouveau collège et entendu deux mois plus tard, en novembre, "vous l'allaitez encore ?" de la part de la principale adjointe.
Pour ma deuxième grossesse, naissance prévue fin juin aussi.
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