Les rédacteurs en chef de 4 revues pédagogiques ne veulent pas retourner devant leurs étudiants.

L'ENS de Lyon estime que les revues pédagogiques [lui] coûtent trop cher. "Elles bénéficient de conditions financières meilleures que les autres revues", nous a dit Olivier Faron, directeur général de l'ENS. En clair, les 4 revues pédagogiques disposent de rédacteurs en chef à mi-temps, ce qui, assure O. Faron, n'est pas le cas des revues disciplinaires publiées par l'ENS.
 
C'est l'avenir de ces postes de rédacteurs en chef qui est enjeu (sic). Enseignants chercheurs, ils sont détachés par leur université à l'ENS contre compensation financière. C'est cette dernière qu'O. Faron vient de rayer d'un trait de plume, renvoyant les redacteurs en chef vers leurs étudiants.

"Nous ne pensons pas pouvoir faire une revue de qualité sans avoir de temps à lui consacrer", nous a dit Jean-Yves Rochex, rédacteur en chef de la Revue Française de Pédagogie.

Olympias a écrit:J'ai eu peur....pour eux...j'ai cru qu'on allait les envoyer devant des lycéens et des collégiens:affraid:On comprend leur angoisse à l'idée de quitter pareille sinécure...Imaginez le désarroi des cahiers pédagogiques si tout le monde repartait enseigner à temps complet

Olympias a écrit:Imaginez le désarroi des cahiers pédagogiques si tout le monde repartait enseigner à temps complet

V.Marchais a écrit:Les pauvres poussins ! Un peu plus et ils devaient s'appliquer leurs préceptes ! Imaginez leur angoisse !

V.Marchais a écrit:Remarque, l'arrêt des notes à la fac, on va p'têt ben y venir, comme c'est parti.

John a écrit:Extrait du Café péda (12 juin) :

L'ENS de Lyon estime que les revues pédagogiques [lui] coûtent trop cher. "Elles bénéficient de conditions financières meilleures que les autres revues", nous a dit Olivier Faron, directeur général de l'ENS. En clair, les 4 revues pédagogiques disposent de rédacteurs en chef à mi-temps, ce qui, assure O. Faron, n'est pas le cas des revues disciplinaires publiées par l'ENS.
 
C'est l'avenir de ces postes de rédacteurs en chef qui est enjeu (sic). Enseignants chercheurs, ils sont détachés par leur université  à l'ENS contre compensation financière. C'est cette dernière qu'O. Faron vient de rayer d'un trait de plume, renvoyant les redacteurs en chef vers leurs étudiants.

"Nous ne pensons pas pouvoir faire une revue de qualité sans avoir de temps à lui consacrer", nous a dit Jean-Yves Rochex, rédacteur en chef de la Revue Française de Pédagogie.

Marie Laetitia a écrit:Quelles sont ces revues pédagogiques?

Ça me dérange quand même un peu que l'on tire sur des revues par principe, en les associant à d'autres revues comme le CaféPédagogique, alors qu'on ne sait rien du contexte et des modalités...

V.Marchais a écrit:Moi, ce qui me dérange, c'est que des types qui prétendent nous dire comment enseigner n'enseignent jamais.

Marie Laetitia a écrit:MK je suis d'accord, mais franchement, taper sur une revue que l'on ne connaît pas?... Non? Ils sont rédacteurs en chef, pas auteurs de tous les articles.