CAPES résultats d'admission.

Yes, régale-toi mais t'en as pour la nuit alors prends du pop-corn! ^^

Oui, je suis en train de pallier à cela.

Spoiler:

J'ai commencé à lire. C'est du haut niveau.
On parlait des profs certifiés qui ne maîtrisaient pas leur discipline ? En voilà un bel exemple...

Jézabel a écrit:J'ai commencé à lire. C'est du haut niveau.
On parlait des profs certifiés qui ne maîtrisaient pas leur discipline ? En voilà un bel exemple...

Oui, mon petit clin d’œil n'était pas totalement anodin, suis un fourbe, moi
M'enfin en l'occurrence, laissons lui ce crédit, LeBéotien n'était pas encore certifié quand il débitait ses énormités sur ce fil! Or on sait que la fonction crée l'organe, spas?

@ Salammb0 : cette lecture te fera passer le temps en attendant le 7 juillet, ça meuble un peu! (bon peut-être pas jusque là ceci dit)

Spoiler:

EN LM les résultats tomberont peut-être le 6 ? (Espoir de ne pas attendre un jour de trop ^^)

Je serai à l'étranger lorsque les résultats tomberont, sauf s'ils tombent avant le 5 (j'en doute quand même).

Et si on est pas admis (donc grave en deçà du sixième décile), la honte intergalactique même. Aïe la blessure d'amour propre.

Jézabel a écrit:Je trouve que les épreuves du Capes n'ont pas grand chose à voir avec notre métier, et que ce n'est pas parce qu'on échoue qu'on n'a pas le niveau.
Je suis bien d'accord sur le fait de garder un niveau d'exigences, mais les épreuves du concours devraient être repensées à mon avis.

Audrey, sérieux ??? Il y a des élèves qui en savent plus que le prof en grammaire ??? Rassure-moi, ce n'est pas un prof de français ?

Je pense que l'autorité de l'enseignant sur les élèves repose à 90% sur la certitude qu'ils ont que le professeur maîtrise le savoir qu'il est supposé leur transmettre. Un paquet de fois j'ai réussi à "récupérer" une classe qui partait en cacahuète par le choix d'un texte, d'un exercice pointu dont ma maîtrise les a "impressionnés". C'est vraiment quelque chose dont je suis certaine. On doit en savoir bien plus que ce que les programmes nous imposent d'étudier avec les élèves.

La valeur ajoutée de connaissances, c'est ce qui rend notre enseignement unique, ce qui nous permet de rendre le cours vivant, de réagir au débotté face à des questions tordues ou extrêmement fines des élèves. C'est essentiel.

Pour répondre à ta question, sinon.... si si. C'était ma stagiaire de cette année.

Audrey a écrit:

Jézabel a écrit:Je trouve que les épreuves du Capes n'ont pas grand chose à voir avec notre métier, et que ce n'est pas parce qu'on échoue qu'on n'a pas le niveau.
Je suis bien d'accord sur le fait de garder un niveau d'exigences, mais les épreuves du concours devraient être repensées à mon avis.

Audrey, sérieux ??? Il y a des élèves qui en savent plus que le prof en grammaire ??? Rassure-moi, ce n'est pas un prof de français ?

Je pense que l'autorité de l'enseignant sur les élèves repose à 90% sur la certitude qu'ils ont que le professeur maîtrise le savoir qu'il est supposé leur transmettre. Un paquet de fois j'ai réussi à "récupérer" une classe qui partait en cacahuète par le choix d'un texte, d'un exercice pointu dont ma maîtrise les a "impressionnés". C'est vraiment quelque chose dont je suis certaine. On doit en savoir bien plus que ce que les programmes nous imposent d'étudier avec les élèves.

La valeur ajoutée de connaissances, c'est ce qui rend notre enseignement unique, ce qui nous permet de rendre le cours vivant, de réagir au débotté face à des questions tordues ou extrêmement fines des élèves. C'est essentiel.

Pour répondre à ta question, sinon.... si si. C'était ma stagiaire de cette année.

+1
Je suis persuadé qu'il faut en savoir 10 fois plus que ce que l'on doit enseigner pour être "à l'aise", ne serait-ce que pour se sentir soi-même légitime. Et le fait que les élèves ne sachent pas reconnaître les types d'article ne dispense pas de les maîtriser soi-même, au contraire (ouch, ta stagiaire Audrey ça pique!).

Salammb0 a écrit:Je serai à l'étranger lorsque les résultats tomberont, sauf s'ils tombent avant le 5 (j'en doute quand même).

Et si on est pas admis (donc grave en deçà du sixième décile), la honte intergalactique même. Aïe la blessure d'amour propre.

:lol:  (je rigole, mais c'est nerveux)

Audrey a écrit:
Pour répondre à ta question, sinon.... si si. C'était ma stagiaire de cette année.

Une stagiaire aussi en phase avec ses élèves, prête à apprendre d'eux et montrant qu'ils ont le savoir autant qu'elle, est un exemple pour l'ensemble de la profession.

Je suppose qu'elle a été titularisée sans problèmes, avec force louanges de ses formateurs.

Kudos à elle.

Et le résultat est de : 1097 admis (sans compter les doublons avec l'agrég)

Rappel des trois dernières années :

- 2015 : 1097 admis pour 1440 postes.  23,8% de perte.
- 2014 exceptionnel : 794 admis pour 1592 postes. 50,1% de perte.
- 2014 : 838 admis pour 1243 postes.  32,6% de perte.
- 2013 : 816 admis pour 1210 postes. 32,6% de perte.

Nous avons donc une nette amélioration des résultats, tant en nombre qu'en pourcentage. De quoi devrait-on se plaindre ? (Demain, je postule en tant que communiquant pour le ministère)

ycombe a écrit:

Audrey a écrit:
Pour répondre à ta question, sinon.... si si. C'était ma stagiaire de cette année.

Une stagiaire aussi en phase avec ses élèves, prête à apprendre d'eux et montrant qu'ils ont le savoir autant qu'elle, est un exemple pour l'ensemble de la profession.

Je suppose qu'elle a été titularisée sans problèmes, avec force louanges de ses formateurs.

Kudos à elle.

Est-ce que vous ne pensez pas qu'on pourrait lui laisser le bénéfice du doute à cette pauvre stagiaire?
Nous ne savons d'elle que ce que son admirable tutrice, qui était venue, au début du premier trimestre, s'épancher à propos de sa stagiaire, qui n'avait pas le bon goût de rire à ses plaisanteries!, a bien voulu nous dire à son sujet.
Difficile de comprendre tout de même pourquoi la tutrice en question vient encore s'acharner maintenant, à la fin de l'année, sur sa stagiaire. Pourquoi?

Modulo a écrit:Rappel des trois dernières années :

- 2015 : 1097 admis pour 1440 postes.  23,8% de perte.
- 2014 exceptionnel : 794 admis pour 1592 postes. 50,1% de perte.
- 2014 : 838 admis pour 1243 postes.  32,6% de perte.
- 2013 : 816 admis pour 1210 postes. 32,6% de perte.

Nous avons donc une nette amélioration des résultats, tant en nombre qu'en pourcentage. De quoi devrait-on se plaindre ? (Demain, je postule en tant que communiquant pour le ministère)

2014 : 1632 admis.
2015 : 1097 admis.

Nous n'avons pas le même sens du mot "amélioration"

Merci pour la découverte de Leboétien, c'est… très intéressant.

(P.S. : quelle insupportable rhétorique pour défendre un courant wikipediaste ! Il oublie que les "anciens", bien qu'ayant lu beaucoup et beaucoup appris, ne s'interdisent pas d'aller actualiser leurs connaissances. S'il n'est plus sur le forum, c'est bien dommage, ça occupe !)

CotPouletCot a écrit:Merci pour la découverte de Leboétien, c'est… très intéressant.

(P.S. : quelle insupportable rhétorique pour défendre un courant wikipediaste ! Il oublie que les "anciens", bien qu'ayant lu beaucoup et beaucoup appris, ne s'interdisent pas d'aller actualiser leurs connaissances. S'il n'est plus sur le forum, c'est bien dommage, ça occupe !)

Réponse HS : Oui, ce qui est surtout incompréhensible pour moi, c'est (et j'en parle justement à cause de ta signature) l'opposition injustifiée qu'il opère entre les littératures de l'imaginaire et les classiques, comme si apprécier les classiques rendait insensible aux rayons SF/Fantasy des librairies. Comme si Tolkien n'avait jamais lu Beowulf, comme si K. Dick n'avait pas révéré Balzac, comme si King n'était pas un fan de Dickens, comme si Carrère n'admirait pas K. Dick, comme si Jaworski ne s'inspirait pas des chansons de geste, etc. Bref comme si l'une et l'autre n'entretenaient pas des rapports étroits. J'avoue qu'adolescent je me suis surtout nourri de littérature de genre, mais en mûrissant il me semble qu'un tropisme naturel ne peut que faire venir un lecteur curieux et ouvert à ce qu'on appelle de manière très arbitraire "les classiques".

cunégonde a écrit:

ycombe a écrit:

Audrey a écrit:
Pour répondre à ta question, sinon.... si si. C'était ma stagiaire de cette année.

Une stagiaire aussi en phase avec ses élèves, prête à apprendre d'eux et montrant qu'ils ont le savoir autant qu'elle, est un exemple pour l'ensemble de la profession.

Je suppose qu'elle a été titularisée sans problèmes, avec force louanges de ses formateurs.

Kudos à elle.

Est-ce  que vous ne pensez pas qu'on pourrait lui laisser le bénéfice du doute à cette pauvre stagiaire?
Nous ne savons d'elle que ce que son admirable tutrice, qui était venue, au début du premier trimestre, s'épancher à propos de sa stagiaire, qui n'avait pas le bon goût de rire à ses plaisanteries!, a bien voulu nous dire à son sujet.
Difficile de comprendre tout de même pourquoi la tutrice en question vient encore s'acharner maintenant, à la fin de l'année, sur sa stagiaire. Pourquoi?

Pourtant quand ce sont les stagiaires qui, sur ce forum, décrivent leurs épouvantables tuteurs, on les laisse s'exprimer et on les soutient, non ?
Pourquoi Audrey devrait-elle ne jamais mentionner sa stagiaire ?

Il y a des stagiaires défaillants comme il y a des tuteurs défaillants. Et on a sur ce forum qu'un seul point de vue à chaque fois, pas seulement dans le cas d'Audrey...

Oui, mais en 2014 il y avait aussi beaucoup de doublons entre les 2 capes.

Capes d'italien, 35 postes (tous sont pourvus) pour apparemment (selon le jury) 692 candidats présents ! Soit, si ce chiffre est exact, 5,05% de réussite. J'imagine donc que les collègues de lettres sont jaloux d'une telle sélection ...

pirandella a écrit:Capes d'italien, 35 postes (tous sont pourvus) pour apparemment (selon le jury) 692 candidats présents ! Soit, si ce chiffre est exact, 5,05% de réussite. J'imagine donc que les collègues de lettres doivent être jaloux de tant de sélection ...  

Qu'est-ce qui explique un tel afflux sur cette carrière en LV? de mémoire il y a moins du double de candidats en anglais non? Grosse disproportion en tout cas. Et félicitations si vous êtes dans les 35 heureux!

Je suis de l'autre côté depuis 2 ans :-) Et avec un taux de réussite un tout petit peu plus avantageux, donc je mesure ma chance !! (Par contre une de mes amies avec un beau profil littéraire/linguistique est recalée) Il s'agit du fait que beaucoup d'italiens, particulièrement qualifiés tentent ce concours .... c'est la "fuite des cerveaux". Il n'est pas rare de voir des Italiens docteurs en littérature italienne se casser les dents sur le capes, ou l'agreg plusieurs années de suite.

Quelle horreur. Il faut vraiment avoir confiance en soi pour passer un tel concours!

pirandella a écrit:Je suis de l'autre côté depuis 2 ans :-) Et avec un taux de réussite un tout petit peu plus avantageux, donc je mesure ma chance !! (Par contre une de mes amies avec un beau profil littéraire/linguistique est recalée) Il s'agit du fait que beaucoup d'italiens, particulièrement qualifiés tentent ce concours .... c'est la "fuite des cerveaux". Il n'est pas rare de voir des Italiens docteurs en littérature italienne se casser les dents sur le capes, ou l'agreg plusieurs années de suite.

Wow. Sans commune mesure avec le niveau des agrégations plus classiques donc. Effectivement, il faut bien du courage. Pirandella, chapeau bas!

Surtout que les postes en Italien sont très rares dans certaines académies et c'est alors TZR pendant de longues années souvent sans affectation.

Audrey a écrit:

Jézabel a écrit:Je trouve que les épreuves du Capes n'ont pas grand chose à voir avec notre métier, et que ce n'est pas parce qu'on échoue qu'on n'a pas le niveau.
Je suis bien d'accord sur le fait de garder un niveau d'exigences, mais les épreuves du concours devraient être repensées à mon avis.

Audrey, sérieux ??? Il y a des élèves qui en savent plus que le prof en grammaire ??? Rassure-moi, ce n'est pas un prof de français ?

Je pense que l'autorité de l'enseignant sur les élèves repose à 90% sur la certitude qu'ils ont que le professeur maîtrise le savoir qu'il est supposé leur transmettre. Un paquet de fois j'ai réussi à "récupérer" une classe qui partait en cacahuète par le choix d'un texte, d'un exercice pointu dont ma maîtrise les a "impressionnés". C'est vraiment quelque chose dont je suis certaine. On doit en savoir bien plus que ce que les programmes nous imposent d'étudier avec les élèves.

La valeur ajoutée de connaissances, c'est ce qui rend notre enseignement unique, ce qui nous permet de rendre le cours vivant, de réagir au débotté face à des questions tordues ou extrêmement fines des élèves. C'est essentiel.

Pour répondre à ta question, sinon.... si si. C'était ma stagiaire de cette année.

Ah mais je suis tout à fait d'accord ! Ce que je veux dire, c'est qu'en HG (ça n'a pas l'air d'être le cas en lettres), le programme du Capes ne colle pratiquement pas aux programmes du secondaire, ce qui fait que l'on entre dans le métier avec plein de connaissances "hors programme", ce qui est bien, mais plein de lacunes (aussi bien du point de vue du contenu que de la recherche scientifique) dans le programme du collège et du lycée. On est donc obligés, sur un temps très court (parfois, la veille pour le lendemain), d'étudier à fond ce que l'on va enseigner aux élèves, mais le manque de temps nous empêche d'être rigoureux et précis. Il m'est arrivé, cette année, d'apprendre le soir à 22h ce que j'allais enseigner aux élèves le lendemain à 13h. C'est très inconfortable comme situation, mais c'est le lot de tout débutant qui sort de deux années de préparation au Capes.

Résultats du CAPES externe d'allemand :
340 postes, 264 candidats admis, pas de liste complémentaire.