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Mama
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Comment aborder la lecture analytique - Page 3 Empty Re: Comment aborder la lecture analytique

par Mama Jeu 1 Oct 2015 - 1:10
Cripure a écrit:Oui, mais c'est quand même difficile de commencer par La Bruyère Smile
Même si je le fais...

Ah oui, j'ai commencé avec Molière. Qui est plus vieux d'ailleurs. Razz
Parfait en début d'année... Une élève m'avait écrit ceci dans son bilan de fin d'année :
« L'atelier théâtre était sympa parce qu'on ne se connaissait pas beaucoup au début de l'année et par exemple cela m'a liée d'amitié avec C., qui est restée mon Valère depuis.»
I love you
(C'était Le Tartuffe, pas L'Avare Smile ).
Séréna
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par Séréna Jeu 1 Oct 2015 - 17:15
Mama a écrit:
Tess. a écrit:

Est-ce que ça veut dire que c'est une heure passée entièrement à l'oral?

Presque, sauf que l'on prend des notes sur le vocabulaire et la construction des phrases (ils ont une page "Vocabulaire au fil des textes" et "Grammaire au fil des textes" ; dans cette dernière, on retourne parfois chercher des exemples lorsqu'on fait une nouvelle leçon de grammaire.)


Est-ce que tu leur fais chercher des éléments précis, guidés (et dans ce cas, la contrainte vient-elle de toi ou bien cela part aussi de leurs impressions?), ou bien tu leur demandes de chercher tous types de remarques? Et après la rédaction de leur paragraphe, y a-t-il une reprise ou une correction commune?

Tout type de remarque, qui leur semble aller dans le sens des premières impressions retenues - c'est un guidage très léger, disons- avec leurs mots (d'accord avec NLM), mais aussi le réinvestissement des notions diverses observées et apprises précédemment. Justement, lors de la mise en commun dont je parle juste après, j'apporte quelques connaissances que l'on note à chaque fois sur une 3e feuille à part ("effets de style" > englobe stylistique, syntaxe... et exemples d'interprétations pertinentes et creusées).
Pour la reprise, oui, j'en parlais il me semble : nous mettons en commun et nous notons les idées les plus intéressantes en les classant (10-12 environ). On note quelques nouveautés dans la page effets de style. Et ensuite je leur demande à la maison de rédiger un élément dudit classement - donc un paragraphe d' 1/2 page maxi, qui développe 3-4 remarques - que je ramasse chaque fois pour 4 ou 5 au cours suivant. Bien sûr pour cela au départ ils ont méthode et modèle pour cela.


Merci Mama d'avoir pris le temps de me répondre! Ca me donne plein d'idées! Je me rends compte que je ne passe pas assez de temps sur le sens littéral des textes, il faut que je trouve un moyen de reprendre ta méthode de relecture linéaire du texte avec quand même un peu d'écrit (je suis en rep + et la plupart de mes élèves sont faibles et agités; 1h entière rien qu'à l'oral, ça ne passera jamais).

La question que je posais concernant la reprise portrait sur la correction du paragraphe, une fois rédigé.

Sinon, quand tu dis qu'ils ont un modèle et une méthode pour rédiger un paragraphe à partir de leurs remarques, dans les grandes lignes, quels types de consignes donnes-tu? Je voudrais essayer de construire une fiche-méthode de ce type pour mes 3e. Merci encore!


Dernière édition par Tess. le Jeu 1 Oct 2015 - 17:25, édité 1 fois
Mama
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par Mama Jeu 1 Oct 2015 - 17:16
Alors oui, le paragraphe, j'en corrige 4-5 chaque fois et ils doivent recopier avec mes corrections. Pour la méthode, tu peux m'envoyer ton mail par MP ?

Effectivement, j'ai des classes correctes, pour ta remarque, j'imagine que je devrais faire autrement avec un public très difficile.
virgere
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par virgere Sam 3 Oct 2015 - 12:39
Groumpf...
Plus je vous lis, moins je me sens à ma place en seconde. Ou plus je sens que je ne l'ai pas trouvée, ma place... Que je ne sais toujours pas comment mener une séance, que proposer en exercice, en évaluation (je suis ainsi la seule à n'avoir pas encore de note en seconde...)
J'ai commencé par Boileau, enchaîné par La Fontaine, le loup et l'agneau. (enfin, j'ai commencé par de l'histoire pour contextualiser le classicisme)
Lecture expressive, reformulation (qui s'apparente à un résumé oral), impressions dominantes, relevé, par les élèves, de toutes les remarques (sur le texte) qui (in)valident ces impressions, citations et justifications à l'appui, tri de ces remarques par "idées générales", élaboration d'un angle d'étude les regroupant (la problématique), classement des remarques dans un plan détaillé.
Ils ont planché sur la recherche de plan, de problématique, tenté de détailler leur plan (et en ont ainsi senti - compris ? - la limite, parfois)
Quelque chose comme ça.
J'ai fini en leur donnant un commentaire rédigé, pour qu'ils voient à quoi ça peut ressembler, en leur demandant d'en écrire l'intro, que j'ai relevée (après indications méthodologiques).
J'ai également fait deux (ou trois, ou quatre) séances sur le vocabulaire de l'argu, repris les thèmes/thèses/ arguments, leurs différents types, comparer cette fable avec le "fragment 135" des Pensées de Pascal et apporté les notions d'argu directe et indirecte.

J'ai parfois l'impression d'être trop dirigiste, mais pas assez structurée dans ce que je propose. Je ne sais pas que leur proposer en devoir écrit, noté. Je n'ai pas le sentiment d'avoir trouvé une "méthode" efficace et opérante...
Après lecture de vos remarques, je vais passer au résumé écrit, plutôt.
Que pourrais-je améliorer dans ce que je fais (je veux bien que vous répondiez "tout", mais avec des explications pour que j'y parvienne...)

Le seul point positif, c'est que je suis rassurée (un peu) sur ma capacité à analyser un texte et à le commenter. Mais ça ne fait pas de moi une enseignante...

(vous me direz combien je vous dois pour la séance de psy...)
Isidoria
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par Isidoria Sam 3 Oct 2015 - 16:42
Tu as l'air de bien travailler! Il ne faut pas douter ainsi!
En DS tu aurais pu noter cette introduction, ou maintenant leur en faire faire une. Tu peux aussi introduire la question sur corpus, puisque tu as vu plusieurs textes différents et l'évaluer.
La méthode de la LA, on passe deux ans à travailler dessus, c'est une lente maturation, il me paraît normal qu'en début de seconde tes élèves ne l'aient pas acquise. Tu verras quand tu passeras à la rédaction, tout est à travailler: introduire une citation, faire une phrase d'analyse, structurer la pensée, faire des alinéas,... Je dis ce qui me passe par la tête mais tout l'aspect rédactionnel est à reprendre. Tu as donc bien le temps de les mener vers une LA intégralement rédigée.

Ah et tu peux aussi les évaluer sur de l'invention: écrire une fable en prose ou en vers illustrant une idée par exemple, ou n'importe quel texte argumentatif.
NLM76
NLM76
Grand Maître

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par NLM76 Sam 3 Oct 2015 - 18:09
virgere a écrit:
Le seul point positif, c'est que je suis rassurée (un peu) sur ma capacité à analyser un texte et à le commenter. Mais ça ne fait pas de moi une enseignante...
(vous me direz combien je vous dois pour la séance de psy...)
Non mais ho ! On va se calmer un peu ? Les complexes, on les range dans un placard, Calimero !
Si les élèves font ce que vous leur dites de faire, ils progresseront. D'autre part savoir expliquer un texte, c'est l'essentiel de ce qui fait un bon professeur de français.

_________________
Sites du grip :
  • http://instruire.fr
  • http://grip-editions.fr

Mon site : www.lettresclassiques.fr

«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
virgere
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par virgere Sam 3 Oct 2015 - 19:06
Je ne voulais pas me plaindre, hein. Juste exprimer mon désarroi (et mon syndrome de l'imposteur, dont je parviendrai à me débarrasser... un jour).
Je trouve le lycée difficile parce qu'il y a moins de cadre qu'au primaire (lapsus, je voulais dire collège), carcan parfois, mais rassurant malgré tout, surtout quand on débute. Et il y a tant à faire, en si peu de d'heures (et à 35 par classe...)
Vivement que je sois chevronnée Smile

(et merci pour le rassurage et le coup de pied au derrière, c'est pile ce dont j'ai besoin pour continuer à avancer)


Dernière édition par virgere le Sam 3 Oct 2015 - 20:10, édité 1 fois
Gilbertine
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par Gilbertine Sam 3 Oct 2015 - 20:01
Virgere,

Se poser des questions sur ses pratiques est le meilleur moyen d'affiner ses méthodes. Les cours que j'ai donnés ma première année en lycée étaient bons à jeter, d'ailleurs mon disque dur en est mort et ce n'est pas une grosse perte. L'année prochaine cela ira mieux, puis l'année suivante... Pas de désarroi, tu te poses de bonnes questions qui vont te permettre d'avancer.

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"votre mystère étant resté là où est mort mon silence"
NLM76
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par NLM76 Dim 4 Oct 2015 - 12:53
Comme je pense qu'on n'aborde pas l'explication de texte d'une unique façon, j'ai mis ici comment je pratiquais cette année, la lecture dite cursive, laquelle me paraît pouvoir constituer une base solide pour apprendre à commenter un texte. Elle permet en effet de demander aux élèves de choisir des passages et de justifier ce choix de façon assez simple et naturelle, càd d'introduire à l'analyse littéraire.

  • Accompagner la lecture des Misérables

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par virgere Dim 4 Oct 2015 - 13:33
Merci, Gilbertine pour tes propos rassurants et NLM pour ton lien.
Je ne sais que donner en cursive pour mon OE théâtre (Tartuffe en OI et Médée en GT), ni pour le XIXe (L'assommoir en OI). Mais ce document va déjà m'aider pour appréhender mes LA. Je leur demande, d'ailleurs, d'apprendre des citations sur chaque texte que l'on étudie, et compte les évaluer en "récitation écrite".
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par User5899 Dim 4 Oct 2015 - 13:41
Isidoria a écrit:Tu peux aussi les évaluer sur de l'invention: écrire une fable en prose ou en vers illustrant une idée par exemple, ou n'importe quel texte argumentatif.
Non, je vous assure, vraiment, c'est de la bouillie moderne pour passer le temps avec les meilleures intentions du monde.
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par Isidoria Dim 4 Oct 2015 - 16:31
Je me souviens en effet que vous aviez expliqué ne pas aimer l'écriture d'invention: vous ne la faites donc jamais pratiquer?
A l'EAF 2015, c'est l'exercice où les élèves ont eu les meilleures notes... ça décrédibilise un peu les profs, malheureusement.
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par roxanne Dim 4 Oct 2015 - 16:33
Isidoria a écrit:Je me souviens en effet que vous aviez expliqué ne pas aimer l'écriture d'invention: vous ne la faites donc jamais pratiquer?
A l'EAF 2015, c'est l'exercice où les élèves ont eu les meilleures notes... ça décrédibilise un peu les profs, malheureusement.
Je me posais la question. J'ai annoncé à mes premières qu'ils en feraient une avant les vacances, ça n'a pas été l'enthousiasme !
CotPouletCot
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Niveau 8

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par CotPouletCot Dim 4 Oct 2015 - 16:42
Cripure a écrit:Oui, MUTIS, nous sommes tous capables de faire de belles explications rédigées, qui n'oublient aucun détail et qui seront récitées telles quelles à l'oral, faisant ainsi la joie des examinateurs.
Et d'ailleurs, c'est tout bénef pour nous, puisque au bout de quelques années, nous avons plein nos ordis - et sans plus rien ni préparer à la maison, ni travailler en classe - de belles explications rédigées, qui n'oublient aucun détail et qui seront récitées telles quelles à l'oral, faisant ainsi la joie des examinateurs.
D'ailleurs, on finit par se demander pourquoi nous nous déplaçons, les élèves et nous, dans un local intermédiaire, la salle de classe, quand il serait si simple d'envoyer par mail ces belles explications rédigées, qui n'oublient aucun détail et qui seront récitées telles quelles à l'oral, faisant ainsi la joie des examinateurs.
D'ailleurs, on finit par se demander pourquoi le ministère ne paie pas un seul professeur par discipline dans tout le pays, puisqu'il s'agit, par exemple en français, non pas d'enseigner à des élèves comment apprendre à faire, mais bien de prouver à ses classes, au quotidien, qu'on a bien préparé son cours et qu'on est capable de dicter de belles explications rédigées, qui n'oublient aucun détail et qui seront récitées telles quelles à l'oral, faisant ainsi la joie des examinateurs.
Et sinon, on attendra de savoir ce qu'est une "remarque intéressante" si on veut pouvoir repérer "les remarques les moins intéressantes". On s'esbaudira devant un 19 au brevet sur un questionnaire sans grammaire, d'un niveau approximativement moins exigeant que celui d'un CM1 correct d'il y a quarante ans, et on aura compris que tout le mérite de cette enfant aura été d'approuver les méthodes de l'ancien maitre. Moi, je n'ai aucune raison de douter de ce dernier, mais en tout cas, je sais qu'apprendre à faire ces belles explications rédigées, qui n'oublient aucun détail et qui seront récitées telles quelles à l'oral, faisant ainsi la joie des examinateurs, apprendre cela, donc, demande quelques tâtonnements. Et que ces tâtonnements sont l'objet du travail en classe, le seul qui ne peut pas se pratiquer depuis chez soi.
Je trouve par ailleurs que vu l'état lamentable dans lequel arrivent en général (avec des exceptions pour les élèves les plus brillants) les collégiens de leurs collèges, il est assez amusant de lire l'anecdote ci-dessus rapportée. Oui, dans mes classes, ça tâtonne un peu les premiers temps sur les études de texte, c'est vrai, et en plus, il me faut enseigner la phrase simple, la conjugaison et l'emploi des temps de l'indicatif ; un minimum de chronologie littéraire ; la grammaire de base (la nature des mots, par exemple) ; un vocabulaire pointu et conceptuellement exigeant (qu'est-ce qu'un balcon, par exemple, ou la primauté, ou l'occident, ou une périphrase) ; à mettre une majuscule au début des phrases ; à expliquer ce qu'est ce signe de ponctuation inconnu : ";" ; à intégrer une citation de texte dans une phrase sans casser la structure de cette dernière (genre "dans le texte, les paysans sont méprisés "animaux""), ou à éviter des tics de langage syntaxiquement insupportables (genre "dans le texte, les paysans sont méprisés du à des adverbes "animaux"" : ces phrases proviennent de bons élèves qui ont eu mention TB au brevet...) ; à distinguer les guillemets du soulignement : toutes choses qui, assurément, ne sauraient être apprises par des donzelles suffisantes et têtes à claques avant l'âge d'au moins quinze ans.
Oui, amusant, voire piquant. Mais ce n'est pas très grave. Je sais que chacun fait comme il peut avec ses moyens, et je me suis fait à l'idée qu'être virtuose en classe, c'est seulement faire son numéro, ce qui ne m'intéresse pas. Enseigner, c'est long, c'est patient, c'est difficile, ça s'inscrit dans la durée, et mon dieu, à ce qu'on me dit dans les couloirs, une démarche d'apparence erratique en ses prémices ne donne pas forcément de mauvais résultats lors du premier examen où, timidement, il commence à être demandé quelque chose aux candidats, oh, trois fois rien.
Alors mes chers collègues, dictez, assénez, dévoilez, révélez. De toutes façons, nous ne parlons pas de la même chose. Je me dis seulement que je suis bien bête d'essayer encore de montrer des processus pas toujours simples.

+1

_________________
"Il était persuadé que s'il se risquait hà dormir la nuit, il se transformerait en poulet. Il se laissait de petites notes hà sa propre hintention qui lui répétaient : "Tu n'es pas un poulet", mais il se disait parfois qu'il mentait." Terry Pratchett, Jeu de nains
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