Départ en retraite : vos questions

je comprends votre inquiétude.
c'est pour celà que je vous recommandais de prendre l' attache d'un syndicat qui doit avoir eu à connaitre des cas similaires.
Bon courage pour la suite .....et tenez bon même si les dernières années de la carrière sont souvent les plus dures ( et je parle en connaissance de cause)

Merci Quattro, effectivement je vais me rapprocher d’un syndicat qui a dû déjà connaître cette situation .

Et pourquoi ne pas choisir une retraite proportionnelle plutôt qu'un mi-temps thérapeutique ?

C'est moins avantageux: moins de revenus par rapport à un temps plein (sauf si ce dernier aboutit vers un CLM à demi-traitement), et moins de trimestres liquidables pour la retraite (le TPT compte comme un temps plein).
Cela reste tout de même, je pense, une option à envisager.

Quand on est en CLM jusqu'à la retraite et qu'on a atteint l'âge de la retraite, ça me semble logique de partir (même si je conçoit que ça peut conduire à des situations difficiles). C'est come le congé prénatal que tu ne peux reporter en postnatal que si tu n'es pas en arrêt à la date du début du congé.
Dans un autre registre, ma mère a eu un accident du travail et a été placée en invalidité. Elle n'avait pas atteint l'âge de la retraite mais elle a quand même été licenciée quand sa situation a été consolidée avec une prime royale de 5000 euros (et ça uniquement avec intervention d'un avocat). Elle était aussi enseignante.

Mais d’après ce que je comprends la collègue travaille bel et bien, même si à temps partiel. Donc il me semble impossible qu’elles soit déclarée inapte et licenciée ou mise à la retraite d’office.

Oui, et même à temps plein pour l'instant. C'est moi qui ai induit en erreur en évoquant le fait qu'un CLM à demi-traitement serait moins avantageux qu'une retraite progressive à mi-temps: j'ai édité pour clarifier.

Le mi- temps thérapeutique et la retraite progressive avec un mi temps ne devraient pas poser de problème. C’est plutôt un CLM qui m’inquiéterait pour une mise à la retraite d’office .

Le mi- temps thérapeutique et la retraite progressive avec un mi temps ne devraient pas poser de problème. C’est plutôt un CLM qui m’inquiéterait pour une mise à la retraite d’office .

Je pense que ça vaudrait le coup que tu ailles sur le simulateur pour estimer le montant de ta pension après une retraite progressive, mais pour te donner un ordre de grandeur une retraite progressive à mi-temps à partir de tes 64 ans suivi d'un départ à 67 ans devrait te donner une pension définitive comparable à un maintien à temps plein et un départ à 66 ans et demi.
(calcul fait de tête: le mi-temps pendant 3 ans te coûte 1 an et demi de services effectifs, mais comme la décote pèse environ deux fois plus lourd que la proratisation pour trimestres manquants les 1 an et demi manquants pour cause de temps partiel correspondent à 6 mois manquants pour cause de départ « anticipé »)

Merci Mathador , Je vais étudier ton idée et te donnerai un retour
Bonne soirée .

Je reviens vers toi Mathador car j’ai beaucoup de mal à faire la simulation de la retraite progressive . J’ai bien intégré ta perception des choses et effectivement je vais m’orienter vers cette retraite progressive sur mes 3 dernières années ( 64, 65,66 ans ) . Si je me fie à ton estimation ( grosso modo ) je peux retenir avec mes données qui sont à temps plein une pension de 72% à 67ans et 70 % à 66 ans et avec une retraite progressive à mi temps (3 ans) une pension autour de 71% .
Pas moins de 70% ? ?
En espérant , bien sûr, tenir le coup et ne pas avoir de pépin

Je cherche des informations sur la meilleure stratégie pour quitter l'éducation nationale avant l'âge légal de 64 ans désormais. Rupture conventionnelle : ne rêvons pas j'imagine... Une mise à disposition, une démission ? Si cette démission n'est pas acceptée (disons vers 60 ans) l'abandon de poste est-il une mauvaise idée ? Un grand merci pour vos lumières !

M le Maudit a écrit:Je cherche des informations sur la meilleure stratégie pour quitter l'éducation nationale avant l'âge légal de 64 ans désormais. Rupture conventionnelle : ne rêvons pas j'imagine... Une mise à disposition, une démission ? Si cette démission n'est pas acceptée (disons vers 60 ans) l'abandon de poste est-il une mauvaise idée ? Un grand merci pour vos lumières !

RC c'est mort. Quitter la fonction publique c'est perdre l'avantage des 6 derniers mois. Non je crois qu'ils ont bien réussi leur coup. Chez nous pas de plan social, pas de prime de départ... juste mourir en tapant pas trop dans la retraite, c'est la seule chose que nos dirigeants souhaitent et si possible en silence.
Courage a tous.

Que veux-tu dire par perdre l'intérêt des 6 derniers mois ? Cela veut dire que si l'on part avant 64 ans notre retraite est calculée sur les 25 meilleures années ?

Activa a écrit:Je reviens vers toi Mathador car j’ai beaucoup de mal à faire la simulation de la retraite progressive . J’ai bien intégré ta perception des choses et effectivement je vais m’orienter vers cette retraite progressive sur mes 3 dernières années ( 64, 65,66 ans ) . Si je me fie à ton estimation ( grosso modo ) je peux retenir avec mes données qui sont à temps plein une pension de 72% à 67ans  et 70 % à 66 ans et avec une retraite progressive à mi temps (3 ans)  une pension autour de 71% .
Pas moins de 70% ? ?
En espérant , bien sûr,  tenir le coup et ne pas avoir de pépin

Tu peux te débrouiller avec le simulateur de retraite ordinaire.
Si, par exemple, tu as ceci:
- départ à 64 ans: 2500 euros
- mi-temps de 64 ans à 67 ans puis départ à 67 ans: 2900 euros
alors ta pension partielle pendant la retraite progressive sera de 1250 euros (à rajouter à la moitié de ta paye) et ta pension définitive sera de 2900 euros.
Le fait qu'un temps partiel fasse partie d'une retraite progressive n'intervient pas dans le calcul.

Wanaka a écrit:

M le Maudit a écrit:Je cherche des informations sur la meilleure stratégie pour quitter l'éducation nationale avant l'âge légal de 64 ans désormais. Rupture conventionnelle : ne rêvons pas j'imagine... Une mise à disposition, une démission ? Si cette démission n'est pas acceptée (disons vers 60 ans) l'abandon de poste est-il une mauvaise idée ? Un grand merci pour vos lumières !

RC c'est mort. Quitter la fonction publique c'est perdre l'avantage des 6 derniers mois. Non je crois qu'ils ont bien réussi leur coup. Chez nous pas de plan social,  pas de prime de départ... juste mourir en tapant pas trop dans la retraite, c'est la seule chose que nos dirigeants souhaitent  et si possible en silence.
Courage a tous.

La durée minimale de services requise pour percevoir une pension civile, calculée sur les 6 derniers mois, est de… 2 ans (avant ~2010, c'était 15 ans).
Donc sauf si j'ai raté un texte sorti de l'espace, en partant à 60 ans, on se retrouve à poil pendant 4 ans puis avec une décote plus que probable, mais la pension reste calculée sur le dernier indice détenu pendant 6 mois.

M le Maudit a écrit:Que veux-tu dire par perdre l'intérêt des 6 derniers mois ? Cela veut dire que si l'on part avant 64 ans notre retraite est calculée sur les 25 meilleures années ?

La retraite fonction publique sera toujours calculée sur le traitement de nos 6 derniers mois en tant que fonctionnaire, même si on a travaillé dans le secteur privé ensuite.

Pas d'ovni sorti de l'espace non ! Je capitalise en ce moment et anticipe le plus possible !!!! 4 ans sans salaire c'est effectivement léger comme costume ! Et ensuite c'est 1.25% en moins par trimestre donc 20% pour 4 ans. Mais nos salaires sont tellement inouïs et indécents que l'on peut bien se permettre ce luxe...

Et sinon démission, disponibilité, abandon de poste ? Pour vous dire où j'en suis je n'aurais même pas confiance dans les réponses que pourrait me faire le ministère !!!

1-démission : il faut qu'elle soit acceptée ....
2- disponibilité: sous certaines conditions donc retour au point 1
3- abandon de poste : sauf si on a gagné au Loto  , c'est perdre beaucoup

Modéré. Un arrêt maladie est décidé par un médecin.

3- abandon de poste : sauf si on a gagné au Loto , c'est perdre beaucoup

4 ans de salaire oui c'est lourd....

Voici une question un peu spécifique :
Un fonctionnaire a racheté 12 trimestres ( année d'étude) avec l'option "rachat pour augmenter la durée d'assurance" à une époque où la règle était seulement d'avoir 43 annuités pour partir en retraite à taux plein.
En ayant commencé à travailler à 23 ans, il aurait donc pu partir en retraite à 63 ans à taux plein.
Avec la réforme, il devra désormais attendre 64 ans, âge légal.
Il a donc tout intérêt à demander le remboursement de 4 trimestres : ce raisonnement est il correct ?

Tu n'es pas le premier à t'être posé ce type de question: https://www.senat.fr/questions/base/2023/qSEQ230506932.html
Question posée au gouvernement il y a plus de 6 mois mais qui n'a toujours pas obtenu de réponse…

Merci ! Il y a peu d'infos sur le sujet...
Pour info, la date limite pour se faire rembourser des trimestres rachetés est le 14 avril 2025. (soit 2 ans après la publication de la loi)
Ça peut aussi rester intéressant de conserver ces trimestres comme une assurance en cas d'interruption de carrière.

Il me semblait que la retraite progressive était limitée dans le temps, à deux ans maximum, et là vous évoquez trois ans…est-ce différent dans le public ?

Bonjour. Je voudrais savoir si les heures de vacation dans le supérieur sont prises en compte dans la retraite. Merci.