Reprendre des études... juste pour le plaisir.

Mon ami avait été admis directement en 3è année, et il a passé sa licence en un an. Le plaisir, il l'a eu au début...et ponctuellement sur certains sujets, mais ça a été une vraie source de stress quand il voyait l'absence de jugement pédagogique sur son travail, qu'il a dû aller se frotter aux écrits sans aucune idée de ce qu'il valait, le tout en regard de l'argent que ça lui a coûté.

Je crois que j'ai fait le tour des remarques sur son expérience...

Effectivement, je pense comme toi que vu notre boulot, il faut surtout que ça reste un plaisir, sous peine de décrocher et d'abîmer sa confiance en soi, ce qui n'est jamais bon....

Je te souhaite de trouver ce qui te plaira, quoi que ce soit!

Et pourquoi pas une licence d'histoire ? J'ai rencontré en licence (notre L3 actuelle) un vieux magistrat qui parlait de Rousseau et de Starobinski avec une gourmandise intellectuelle rarement rencontrée depuis !

condorcet a écrit:Et pourquoi pas une licence d'histoire ? J'ai rencontré en licence (notre L3 actuelle) un vieux magistrat qui parlait de Rousseau et de Starobinski avec une gourmandise intellectuelle rarement rencontrée depuis !

J'y ai pensé aussi. Ahlala! Si j'avais pu, je serais rester étudiante éternellement! Il y a tellement de choses que j'aimerais étudier!

Aie Aie aie, ce n'est pas l'envie qui manque d'étudier. Si je pouvais, j'étudierai toute ma vie.

Nestya a écrit:

condorcet a écrit:Et pourquoi pas une licence d'histoire ? J'ai rencontré en licence (notre L3 actuelle) un vieux magistrat qui parlait de Rousseau et de Starobinski avec une gourmandise intellectuelle rarement rencontrée depuis !

J'y ai pensé aussi. Ahlala! Si j'avais pu, je serais rester étudiante éternellement! Il y a tellement de choses que j'aimerais étudier!

C'est exactement ce que je me suis dit aussi. Je suis intéressée par tellement de choses (lettres classiques, philo...), et la vie est si courte dans le fond.

Si tu y vas dans une optique de plaisir, il vaut mieux éviter de t'inscrire à une fac trop loin de chez toi, ou qui demande trop d'investissement financier (en temps, pourquoi pas, si c'est quelque chose qui passionne, et si c'est sans pression). Va sur le site du fied pour te rendre compte des différentes formations proposées à distance, car tout n'est pas assuré, et surtout pas partout.

Moi aussi j'y pense tous les deux jours
Mais bon, d'abord ma thèse en anglais avant les licences de LM, LLCE Allemand et tout ça

Dinosaura a écrit:

Nestya a écrit:

condorcet a écrit:Et pourquoi pas une licence d'histoire ? J'ai rencontré en licence (notre L3 actuelle) un vieux magistrat qui parlait de Rousseau et de Starobinski avec une gourmandise intellectuelle rarement rencontrée depuis !

J'y ai pensé aussi. Ahlala! Si j'avais pu, je serais rester étudiante éternellement! Il y a tellement de choses que j'aimerais étudier!

C'est exactement ce que je me suis dit aussi. Je suis intéressée par tellement de choses (lettres classiques, philo...), et la vie est si courte dans le fond.

Si tu y vas dans une optique de plaisir, il vaut mieux éviter de t'inscrire à une fac trop loin de chez toi, ou qui demande trop d'investissement financier (en temps, pourquoi pas, si c'est quelque chose qui passionne, et si c'est sans pression). Va sur le site du fied pour te rendre compte des différentes formations proposées à distance, car tout n'est pas assuré, et surtout pas partout.

Justement, Lille aurait été pratique puisque pas loin mais si la formation ne vaut pas le coup...Dommage que la fac où j'ai fait mes études ne propose pas cette formation! Tout ça va demander réflexion.

J'ai commencé un cursus d'histoire il y a trois ans en auditeur libre. C'était très plaisant surtout l'Histoire Ancienne ! Malheureusement faute de temps et éloigné géographiquement de la faculté , j'ai stoppé mi-mars, mais promis, si j'ai un poste fixe, je recommencerai dans l'optique d'une validation (j'ai pris quelques informations et je peux valider beaucoup d'UE du fait de ma formation d'origine et de mes acquis universitaires).

Nestya a écrit:L'université de Lille 3 propose une Licence d'histoire de l'art et d'histoire dans le cadre de l'enseignement à distance. Le programme a l'air super!!!! Je vais envisager ça sérieusement. Reste à voir si j'aurai le temps de mener un travail à temps plein et les études.
Sinon, j'ai vu que le CNED proposait 2 modules d'histoire de l'art mais uniquement dans le but d'améliorer sa culture générale. ça ne débouche sur aucun diplôme.

Amaliah a écrit:Après l'agrég de LM, je me suis inscrite en 1° année de LC et j'ai passé tous les examens de latin et de grec mais pas ceux de littérature française. J'ai eu ma licence en fin de compte. C'était chouette mais à Toulouse les cours du SED sont très limités : aucun cours par correspondance en littérature. J'ai dû traduire moi-même tous les textes au programme et faire des explications moi-même, ce qui était difficile. J'en aurais tellement plus appris avec des cours!

Et tu as eu ta licence en 3 ans ou il t'a fallu plus de temps?

Si je me souviens bien, j'ai passé tous les examens des trois années en deux ans, parfois en juin, parfois en septembre. Il me semble que j'avais été autorisée à passer première et deuxième année en même temps vu que tous les autres modules de litté française m'avaient été donnés par équivalence. Après je suis une grosse bosseuse passionnée.
Mon principal m'avait donné mes jours pour mes partiels. Je n'avais rien rattrapé.

C'est surtout ça qui m'inquiète: que mon CDE refuse de me laisser partir passer les examens.

Je suis actuellement en L3 de psycho et effectivement chaque année, c'est une négociation avec les CDE (je suis sur 2 établissements) pour pouvoir assister aux exams. cependant jusqu'à présent,j 'ai toujours réussi à m'arranger...

Faut faire gaffe . J'ai repris des études par plaisir, pour faire autre chose, et des années plus tard ça m'a amené prof...
Mesurez bien les conséquences de votre libido sciendi

J'ai repris mes études cette année, dans un domaine se rapprochant de ma formation d'origine (scientifique) et j'ai pu intégrer un M2 "pour le plaisir". Et en effet cela donne une réelle bouffée d'oxygène, et compense un peu mon statut de TZR.

Une question au passage pour ceux ou celles qui sont passés par là, en ce qui concerne le stage de M2 tout en travaillant à côté, il ne peux pas y avoir de rémunération (car cela m'arrangerait, étonnamment !)?

Nestya a écrit:C'est surtout ça qui m'inquiète: que mon CDE refuse de me laisser partir passer les examens.

Passe des concours, tu joindras l'utile à l'agréable (enfin , ps toujours, ça dépend du programme..) mais c'est un droit.

Bon, voilà, j'ai pris ma décision pour l'année en cours. Je vais suivre le module Histoire de l'art du CNED (179 euros quand même + 20 euros pour un focus complémentaire : encore heureux qu'on peut payer en 5 fois!), je poste le dossier d'inscription aujourd'hui. Et en même temps, je suivrai les cours en région de l'Ecole du Louvre (ça commence mercredi, j'ai hâte! ).
Si j'arrive à suivre tout ça cette année, je réfléchirai à la suite à donner l'année prochaine.
Merci pour vos témoignages.

Moi, après une discussion avec ma meilleure amie, je commence à avoir le doute.

J'ai fait un mémoire de master calamiteux, mal dirigé par mon directeur-fantôme, et j'ai juste obtenu le 14 minimum pour continuer en thèse si l'envie m'en prenait.
Sauf que j'ai honte de cette bouse, et je n'ai aucunement l'intention de me ridiculiser à faire lire ça à un-e évnetuelle directeur-trice de thèse.

Du coup, je songe à refaire un nouveau mémoire, peut-être directement avec la prof que j'envisage comme directrice de thèse plus tard. A votre avis, jouable ou pas, tout en bossant?

Mr B, mon mémoire de DEA n'était pas excellent et ma thèse fut bien meilleure : tout dépend du sujet, de ta motivation, de ton directeur et des conditions de réalisation de la thèse. Le passé n'obère pas l'avenir, heureusement.

J'ai quand même l'impression d'avoir fait du grand n'importe quoi; et d'être dans un sujet un peu trop éloigné de celui que je veux aborder en thèse (auteur pas assez contemporain.) Et puis par rapport à moi-même, je ne me remets pas de ce que je considère comme un échec (mon jury de soutenance nous avait tous ajouté un point à l'issue de notre soutenance, donc en fait je ne méritais même pas la note pour continuer en thèse :/ .)

Mr B, tu es jeune et les échecs sont faits pour être dépassés : tu découvres la recherche et il est bien normal de patiner un peu au départ.

J'ai très envie de me lancer dans une licence d'histoire. J'ai longuement hésité entre faire des études d'histoire ou de lettres...

Moi, j'aimerais bien faire quelque chose de mes mains: je pensais à la reliure.

J'y pense aussi mais avez-vous une idée du coût? Car il me semble qu'une inscription à l'université quand on n'a plus le statut d'étudiant coûte très cher!

MrBrightside a écrit:Moi, après une discussion avec ma meilleure amie, je commence à avoir le doute.

J'ai fait un mémoire de master calamiteux, mal dirigé par mon directeur-fantôme, et j'ai juste obtenu le 14 minimum pour continuer en thèse si l'envie m'en prenait.
Sauf que j'ai honte de cette bouse, et je n'ai aucunement l'intention de me ridiculiser à faire lire ça à un-e évnetuelle directeur-trice de thèse.

Du coup, je songe à refaire un nouveau mémoire, peut-être directement avec la prof que j'envisage comme directrice de thèse plus tard. A votre avis, jouable ou pas, tout en bossant?

Mr. B, pour vous donner mon avis il faut que je sache pourquoi vous voulez faire une thèse :
a) Pour devenir MCF.
b) Pour devenir prof dans une prépa littéraire.
c) Pour augmenter votre légitimité comme prof de prépa.
d) Pour votre épanouissement personnel.

Mais est-il possible de refaire un master dans la même spécialité ? Il me semblait avoir lu que non, mais sait-on jamais...

Justinien a écrit:Moi, j'aimerais bien faire quelque chose de mes mains: je pensais à la reliure.

ça doit être génial. Mais je ne saurais même où me renseigner pour savoir s'il y a des cours près de chez moi (l'art du vitrail m'intéresse beaucoup aussi).

Zelda a écrit:J'y pense aussi mais avez-vous une idée du coût? Car il me semble qu'une inscription à l'université quand on n'a plus le statut d'étudiant coûte très cher!

Pour le SEAD de Lille, voici les tarifs:
http://sead.univ-lille3.fr/tarifs.htm

alberto79 a écrit:

MrBrightside a écrit:Moi, après une discussion avec ma meilleure amie, je commence à avoir le doute.

J'ai fait un mémoire de master calamiteux, mal dirigé par mon directeur-fantôme, et j'ai juste obtenu le 14 minimum pour continuer en thèse si l'envie m'en prenait.
Sauf que j'ai honte de cette bouse, et je n'ai aucunement l'intention de me ridiculiser à faire lire ça à un-e évnetuelle directeur-trice de thèse.

Du coup, je songe à refaire un nouveau mémoire, peut-être directement avec la prof que j'envisage comme directrice de thèse plus tard. A votre avis, jouable ou pas, tout en bossant?

Mr. B, pour vous donner mon avis il faut que je sache pourquoi vous voulez faire une thèse :
a) Pour devenir MCF.
b) Pour devenir prof dans une prépa littéraire.
c) Pour augmenter votre légitimité comme prof de prépa.
d) Pour votre épanouissement personnel.

Le souci étant que je n'en sais rien. Plutôt b) et d.) La fac m'intéresse de moins en moins, éventuellement plus tard, mais ce n'est pas la priorité dans l'immédiat, d'autant que je peux toujours prendre un TD si l'envie me vient.

Ce que dis Nadejda m'inquiète par contre