Paris 7

Je garde le souvenir des bons profs, les autres, je les ai oubliés...
Ce que j'ai apprécié aussi à Paris VII, c'est le côté "populaire" (enfin ce n'est pas tout à fait le bon mot)... J'ai eu l'occasion de suivre en début de cursus des cours à la Sorbonne nouvelle, je n'avais vraiment pas aimé l'ambiance "élitiste" et j'ai vite laissé tomber pour Paris 7...
Il y a c'est vrai un côté plus "convivial" et moins prise de tête à Paris 7, c'est vrai que Paris 7 n'est pas une fac à vocation "littéraire" à la base, c'est plutôt une fac de sciences...
Tu nous diras Clarianz ton sentiment!

Leclochard: alors tu y étais aussi durant ces années ? De qui te souviens-tu comme prof ? (tu peux me répondre par mp si tu veux...ou ne pas me répondre! ;-)

Les cours ont-ils lieu aux grands Moulins ??

oui, c'est bien?

Oui, les cours sont maintenant aux Moulins!

Moi, j'ai bien aimé ma préparation à Paris VII. Les cours de Geneviève Joly sont très complets même si pour dire un truc très simple elle fait des phrases très amples. Quand on discute avec elle en dehors des cours, on l'apprécie plus. Anne Paupert, pour la technique, c'était pas fameux mais en littérature très intéressant par contre (même j'ai été vexée qu'elle me souçonne d'avoir copier des trucs pour un de mes devoirs alors que j'avais bossé des heures dessus, passionnée par le sujet). J'ai été très fière d'avoir Florence Dupont aussi: c'est un professeur de civilisation formidable (pour la technique moins, il faut l'avouer). J'avais lu un de ses livres qui m'avait beaucoup plu mais je ne m'attendais pourtant pas à quelqu'un d'aussi drôle et d'aussi vivant. J'ai aussi adoré Nathalie Piagay-Gros .

Ha la bonne ambiance de Paris VII...

Suivant actuellement des études pour devenir prof à Paris 7, je me permet d'apporter mon commentaire. Geneviève Joly est certainement une très bonne prof pour les agrégatifs, mais l'ennui c'est que le niveau de ses cours n'est pas franchement adapté à celui de ses élèves de licence, d'où un certain agacement de la part de ceux-ci face à la difficulté et au manque d'explications, sans compter les dizaines de polys distribués sans être commentés. Sinon, il y a un paquet de profs que j'adore : Florence Dupont, Pascal Debailly (mon directeur de mémoire), Yannick Seité, Martin Rueff et j'en passe. Voilà.

thibotten a écrit:Suivant actuellement des études pour devenir prof à Paris 7, je me permet d'apporter mon commentaire. Geneviève Joly est certainement une très bonne prof pour les agrégatifs, mais l'ennui c'est que le niveau de ses cours n'est pas franchement adapté à celui de ses élèves de licence, d'où un certain agacement de la part de ceux-ci face à la difficulté et au manque d'explications, sans compter les dizaines de polys distribués sans être commentés. Sinon, il y a un paquet de profs que j'adore : Florence Dupont, Pascal Debailly (mon directeur de mémoire), Yannick Seité, Martin Rueff et j'en passe. Voilà.

Je confirme pour Joly, le coup des polys. Un jour, on a eu trente pages de correction du concours blanc. Comme si on allait en écrire autant en deux heures trente.
Sinon, ce sont tous de bons profs. Je garde le souvenir d'un Pascal Debailly enthousiaste.
Est-ce qu'Eric Marty et Michel Sandras sont encore là?

Question bête le métro proche des Grands Moulins c'est Bibliothèque Mitterand ?

Eric Marty est toujours là même si je ne l'ai jamais eu. Par contre je ne trouve aucun Michel Sandras sur l'annuaire, donc il a du partir.
Oui, le métro est bien Bibliothèque François Mitterrand, ligne 14 ou RER C.

thibotten a écrit:Suivant actuellement des études pour devenir prof à Paris 7,

Il faut passer le concours de Maître de conf. (:lol!

thibotten a écrit: je me permet d'apporter mon commentaire. Geneviève Joly est certainement une très bonne prof pour les agrégatifs, mais l'ennui c'est que le niveau de ses cours n'est pas franchement adapté à celui de ses élèves de licence, d'où un certain agacement de la part de ceux-ci face à la difficulté et au manque d'explications, sans compter les dizaines de polys distribués sans être commentés. Sinon, il y a un paquet de profs que j'adore : Florence Dupont, Pascal Debailly (mon directeur de mémoire), Yannick Seité, Martin Rueff et j'en passe. Voilà.

Alors ne te décourage pas : j'ai eu ma licence avec 3/20 en ancien français, et un profond dégoût pour cette langue... 3 ans plus tard j'ai eu 18 au capès, ça fait une sacrée différence, et beaucoup de travail personnel et d'enthousiasme, qui est venu peu à peu. Et toujours avec Joly. Mais je te comprends. En fait quand tu commence l'AF en licence avec elle, c'est comme si tu avais un ou 2 ans à rattraper dans cette discipline. Il faut donc énormément bosser chez soi, beaucoup plus que dans une autre discipline. Mais c'est peut-être pareil ailleurs, et elle, au moins, est accessible à la fin du cours !

Leclochard a écrit:

John a écrit:

Anne Paupert m'a laissé un souvenir mitigé. Je la trouvais mièvre et superficielle. Pardonnez mon jugement.

Ah on ne critique pas Anne Paupert, hein

Je ne suis pas du tout objectif sur la question !

Tu as le droit de l'apprécier. Ce n'était pas celle que j'ai le moins aimé, non plus.

La manière dont Anne Paupert faisait cours m'a beaucoup marqué. Les yeux brillants de bonheur, le regard portant loin au-dessus des étudiants, ce qu'elle disait de la poésie courtoise du XIIe siècle la rendait de toute évidence heureuse. Le métier d'enseignant ne m'a jamais autant paru le plus beau métier du monde . Cela faisait un peu penser à Chantal Goya. A part ça, une grande spécialiste.

Moi je ne connaissais rien au Moyen Age, et j'ai tout appris avec Anne Paupert et avec un excellent enseignant de langue médiévale, très méthodique (j'avais un peu de mal avec les polycopiés de G. Joly, et même avec ses manuels, qui sont pourtant de très grande qualité pour avoir des connaissances approfondies en ancien français).

je crois qu'on peut reconnaitre à Joly d'avoir aider une majorité de ses lecteurs à progresser voire réussir leur épreuves grâce ses bouquins.L'af est une matière a priori inaccessible et sans aucune possibilité d'imprévu:tu bosses comme une malade ça passe ,tu fais semblant ou tu t'essouffles devant les difficultés :tu te ramasses
L'intérêt est que tout effort constant et répétitif est payant En plus les profs y sont souvent plus accessibles et moins snob que certains en littérature en particulier celle du XX