Quand la DGESCO ou le CSP buttent sur l'EPI LCA...

Analyse du diaporama de la DGESCO : ou de la difficulté d'expliquer concrètement ce qui ne PEUT pas être mis en œuvre...

http://avenirlatingrec.fr/analyses/422-quand-la-dgesco-butte-sur-l-epi-lca

Bien vu encore une fois, Luigi.

Je viens justement de me faire la réflexion en lisant les exemple d'EPI...

Bien sûr que c'est précisément frappant !!!...

En plus, dans le diaporama, il y a une place vide (certes en 3e trimestre de 3e) qui aurait pu être pour les LCA... et non, même pas!!

LCA ne marche pas parce qu'il faut le mettre sur les trois niveaux. Du coup, l'afficher montrerait trop que ça prend trop d'heures aux mêmes disciplines.

Très bien vu, Luigi, et depuis le début.

partagé, diffusé, merci Luigi !


entendu la semaine dernière d'un enseignant LC : "mais c'est pas pour cette rentrée, d'ici celle de 2016, ça changera".
:shock:

euh, z'ont abusé des substances illicites cet été ?
la canicule fait fondre les neurones ?
z'ont des fils qui se touchent ou bien ?

le déni, encore et toujours...

fraisedesbois a écrit:partagé, diffusé, merci Luigi !


entendu la semaine dernière d'un enseignant LC : "mais c'est pas pour cette rentrée, d'ici celle de 2016, ça changera".
:shock:

euh, z'ont abusé des substances illicites cet été ?
la canicule fait fondre les neurones ?
z'ont des fils qui se touchent ou bien ?

Moi, je veux croire que cela changera car on fera le nécessaire pour que ça change ! Ce n'est pas le moment de cesser de résister en se résignant !

je ne me résigne pas le moins du monde.

mais je ne peux pas me mobiliser à la place des autres.
et quand on m'oppose des pensées magiques, du genre le retour de la droite, tout ça, ça fera des miracles sans que personne ne se fatigue, euh.... au début je glousse mais rapidement je m'agace.

Bah ! pour ma part, je crois bien que je résiste par principe. Mais j'étais déjà résigné bien avant qu'on ne parle de cette réforme. 2005... Le socle commun de compétences... Une décennie de formations, d'inspections, de conditionnement plus tard, et le latin que j'ai pris tant de plaisir à enseigner finit par me paraître à moi-même si anachronique, en décalage si complet avec l'EN et la société 2.0.

Miam ! bientôt la lettre de rentrée et son matraquage normatif, bientôt les réunions de liaison école-collège et les dispositifs de soutien dans lesquels il ne faudra surtout pas regrouper les gosses en difficulté pour ne pas les stigmatiser, bientôt les infos sur l'usine à gaz des IDD développement durable et citoyenneté. Le latin ? Qui en a sincèrement quelque chose à foutre aujourd'hui ? Sur quelle assise, sur quelles valeurs éducatives et sociétales pourrait-il encore se tenir ?
Les trop rares collègues qui ont évoqué avec moi la question du latin l'année dernière ne l'ont certainement fait que par gentillesse, ou par convention, parce que le prof de latin reste un gars sympa qui tient la route. Certains se rappellent aussi un peu les voyages géniaux en Italie, et ces petits banlieusards qui ont paru heureux dans des musées et sur des sites antiques. Seulement, ces petits souvenirs pèsent bien peu quand il s'agit de tailler son bifteck, d'assurer sa propre survie, de gérer son petit quotidien.

Le vrai souci de ma direction à la rentrée, cela va surtout être de nous rappeler qu'on a trop de gamins qui sortent de troisième sans orientation en lycée pro, à cause de leurs mauvais bulletins. Et pourquoi ont-ils de si mauvais bulletins ? Parce que certains profs qui continuent à évaluer leur travail véritable leur donnent de trop mauvaises notes quand ils ne consentent jamais à s'investir sur quoi que ce soit. Regard fuyant des gentils collègues qui se plaignent du manque d'investissement de classes auxquelles ils donnent 14 ou 15 de moyenne. Le latin ? Quel latin ? Entre nous, il est bien gentil, le collègue de latin, on l'aime bien, mais on s'en est bien sorti sans en faire, nous, de latin.

Bon, je suis désolé pour ça, mais je me sers de vous comme d'un moyen thérapeutique.
N'empêche que ouais, ne serait-ce que parce qu'il n'y a pas d'alternative, on va résister. Et ça me fait bien plaisir de me dire que si je me sens un peu seul dans mon bahut, il y en a quelques autres, un peu plus loin, qui font de même.

Enfin un exemple d'EPI LCA ?

Merci à l'équipe du collège J Gay de Verfeil pour leur accueil et la présentation des 4 EPI: Lettres helléniques, Justice, Sport-SVT & Art !

— Najat Belkacem(@najatvb) 11 Septembre 2015

Lettres helléniques? C'est quoi ce solécisme?

Même question : kekseksa ???

J'en viens presque à souhaiter le retour de la droite...

En tout cas ma décision est prise. Je referai grève le 17, sans me poser la question de son utilité réelle.

Je ne veux pas me retrouver devant cette réforme en me disant que je me suis pas bougé lorsqu'il y avait encore l'occasion.

Presse-purée a écrit:Lettres helléniques? C'est quoi ce solécisme?

Les élèves apprennent les lettres grecques utilisées en mathématiques ?
Δ, δ, π, Ω etc...

Moi je connais surtout beta.....

Je préfère nu…

:dehors2:

Chaud lapin...

Celeborn a écrit:Je préfère nu…

:dehors2:

et ῷ ?

ΡΡΡΡΡΡΡΡ ! Ce fil va de Π en Π.

Excusez-moi de déranger, mais pour le latin, si j'ai bien suivi on en est toujours à:
- possibilité du maintien de l'option latin en utilisant les heures "de marge", avec toutefois une réduction des horaires hebdomadaires, qui sont par ailleurs des horaires plafonds, si l'établissement décide de les utiliser ainsi
et
- possibilité de création d'un EPI LCA où le latin ne sera pas enseigné comme dans l'option, mais plutôt sous l'aspect culturel, et dans tous les cas croisé avec une autre discipline comme le français, et bien sûr à la place des heures de cours de cette discipline; si l'établissement décide la mise en place d'un tel EPI.
J'ai bon ou il y a eu du changement?

laMiss a écrit:Excusez-moi de déranger, mais pour le latin, si j'ai bien suivi on en est toujours à:
- possibilité du maintien de l'option latin en utilisant les heures "de marge", avec toutefois une réduction des horaires hebdomadaires, qui sont par ailleurs des horaires plafonds, si l'établissement décide de les utiliser ainsi
et
- possibilité de création d'un EPI LCA où le latin ne sera pas enseigné comme dans l'option, mais plutôt sous l'aspect culturel, et dans tous les cas croisé avec une autre discipline comme le français, et bien sûr à la place des heures de cours de cette discipline; si l'établissement décide la mise en place d'un tel EPI.
J'ai bon ou il y a eu du changement?

Alors, tu oublies un aspect important: pour que l'enseignement de complément -pris sur les h de marge, donc- puisse exister, il faut que l'EPI soit organisé dans l'établissement, ce qui sous-entend au passage qu'il peut ne pas l'être, contredisant les propos ministériels des 100% d'élèves touchés.