Quel est le livre que vous avez lu le plus grand nombre de fois ?

Les Nouvelles Orientales de Yourcenar

Bel-Ami, de Maupassant.
Un roman qui me fit une très forte impression lors de mon adolescence : j'avais la sensation de découvrir au plus près les recoins (sombres) de l'âme humaine.

MélisSaphir a écrit:Le Petit Prince, inexorablement !
Et plus je le lit plus je l'aime car "c'est le temps que tu passe pour ta rose qui fait que ta rose est si importante"
:lecteur: :lecteur: :lecteur: :lecteur:

La citation au moins pourrait être exempte de fautes.

Le siècle des Lumoères d'Alejo Carpentier.
Les cavaliers de Joseph Kessel
Ivanhoé de Walter Scott

en poésie, l'Adolescence Clémentine de Marot et Les Trophées d'Heredia.

e-Wanderer a écrit:Bon, d'emblée, je vais exclure les œuvres sur lesquelles je travaille, sinon ce n'est pas du jeu…

Mon livre de chevet (vraiment au sens propre), c'est Les Essais :

Il n'est pas dans ton corpus ? Je le croyais en plein dedans.

Celeborn a écrit:Si je dis Le Seigneur des anneaux, ça fait un peu attendu, non ? ^^

Le numéro 1 chez moi doit être Bilbo le Hobbit. Le Seigneur des Anneaux ne vient pas loin derrière.

Suivent ensuite :
- Les Caractères.
- L'Odyssée
- Giono, un volume "France Loisir" comprenant le bonheur fou suivi des récits de la demi-brigade. Prêté à je ne sais plus qui, il ne m'a jamais été rendu. Je le regrette encore.

Dans la catégorie enfance, Harry Potter, Rémi et le fantôme, de Colette Vivier, la forêt de Quokelunde de Michel Rouzé. Dans la catégorie nutella (on connaît la recette, on n'est pas dupe, mais on en mange quand même, jusqu'à la lassitude) : La stratégie de Ender, Les âme vagabondes, Dune, Ewillan.

Pot Bouille et l'Assomoir de Zola
Rage de S.King
Les Reines de France de Simone Bertière.

Alors moi, L'Assommoir, je ne le relirai pas de sitôt. C'est un roman qui me coupe toute ma libido. C'est très physique comme lecture, tout comme Bernhard et Walser me donnent mal aux dents et Kafka m'enrhume.

Sei a écrit:Alors moi, L'Assommoir, je ne le relirai pas de sitôt. C'est un roman qui me coupe toute ma libido. C'est très physique comme lecture, tout comme Bernhard et Walser me donnent mal aux dents et Kafka m'enrhume.

m'enrhube

JPhMM a écrit:

Sei a écrit:Alors moi, L'Assommoir, je ne le relirai pas de sitôt. C'est un roman qui me coupe toute ma libido. C'est très physique comme lecture, tout comme Bernhard et Walser me donnent mal aux dents et Kafka m'enrhume.

m'enrhube

bal à la tête rien d'y penser...

Crime et châtiment m'a mis dans un état de fièvre dont je me souviens encore - sans blague.
Et je ne pourrai plus relire Farewell to arms, dont la fin m'a bouleversé.

Sei a écrit:Alors moi, L'Assommoir, je ne le relirai pas de sitôt. C'est un roman qui me coupe toute ma libido. C'est très physique comme lecture, tout comme Bernhard et Walser me donnent mal aux dents et Kafka m'enrhume.

Gervaise m'amuse. En fait, j'aime lire ce livre quand je me trouve tous les défauts de la terre. 

J'ai oublié Une vie de Maupassant. Le seul ouvrage de cet auteur que j'apprécie.

Ah, je comprends, DesolationRow. Après la lecture de Crime et châtiment, j'ai eu une longue période de cauchemars dans lesquels je tuais quelqu'un... mais le pire était à venir : le cauchemar consistait à rêver ma culpabilité et la prise de conscience que j'avais commis l'irrémédiable, que je ne pourrais plus jamais revenir en arrière.

Comme livre ce sont les œuvres de René Char. Et les poèmes de Marina Tsvetaïeva, réunis en recueil.
The Strange case, de Stevenson, Le petit prince, Alice de Carroll, les contes de Poe et toutes les aventures des sœurs Parker et d'Alice publiées sous le pseudo "Caroline Quine" , que j'ai relues récemment en les trouvant sur les brocantes...

Le petit prince, les années d'illusions de Cronin, quelques policiers ou thrillers (et mon propre roman pour y traquer les fautes d'orthographe)

Je ne relis pas compulsivement, mais j'ai relu Ubik et Au bout du labyrinthe (Dick), La fin de l'éternité (Asimov), Belle du Seigneur, des contes d'Hoffmann, de Lovecraft, et surtout L'histoire sans fin (Ende).

Mémoires d'Hadrien de Yourcenar.

Le cycle de Fondation d'Asimov
le monde d'hier de zweig

En tant qu'adulte, je n'ai pas le souvenir d'avoir tellement relu de livres, sauf peut-être Nizan et Nous sommes éternels de Fleutiaux qui m'avait littéralement hypnotisée.
Mais quand j'étais jeune, c'était quasi systématique, quand je tombais sous le charme d'un roman, je le relisais. Un peu comme la petite fille qui demande toujours la même histoire le soir pour dormir. J'ai dû relire Le destin de Robert Shannon un nombre conséquent de fois et pas que lui car j'adorais Cronin, je ne parle pas des Han Suyin et autres soeurs Brontê dont je trouvais toujours le moyen de tomber amoureuse de l'un des personnages. Alors il est des passages que je lisais et relisais et relisais encore...

Les fleurs du mal
Les trophées
Pierre et Jean
Britannicus
Le premier cycle des Princes d'Ambre
Histoire de Rome d'Indro Montanelli
Une grammaire latine (la Petitmangin)
Les Racines du Mal de Dantec
Des souris et des hommes de Steinbeck.

Les Mémoires d'un âne !

et depuis l'âge adulte, Le Condamné à mort de Genet, mémoire oblige.
Puis certainement Le Livre de la pauvreté et de la mort de Rilke que j'ai lu, à voix haute et basse, un nombre incalculable de fois.
Mais la poésie se prête à la relecture (Tsvétaïeva )

La ferme des animaux. A relire en période électorale...
Et les raisins de la colère.

Le comte de Monte Cristo.

L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera.

Les liaisons dangereuses.

La saga "Les enfants de la Terre" de J. Auel (je vais bientôt tenter la lecture en version originale).

C'est malin, tiens ! j'allais poster un message disant que je relisais, une fois de plus... Aurélien (Aragon) parce que je ne me souvenais plus avoir posté. Sauf que depuis que mon premier exemplaire est tombé en lambeaux, j'ai moins de "plaisir" à le lire. Allez, j'ai une excuse: je l'avais acheté chez un bouquiniste en flânant sur les quais. Celui acheté sur A****n a quand même moins de charme.
Au-delà du côté anecdotique de ce message, il y a un tout petit peu de profondeur. Je veux dire qu'au-delà du coup de cœur esthétique ou purement intellectuel pour une oeuvre ou un artiste, il y a aussi le souvenir qu'active le livre en tant qu'objet ainsi que le souvenir lié au moment de sa découverte (comme l'enfance, ou alors un lieu, ou une personne qu'on aimait et qui nous l'avait conseillé par exemple). Une sorte de madeleine de Proust doublée du bonheur de lire, en somme.