Insultée par une élève, conseil de discipline en ce moment...

Je partage ton avis.

Mais le terme de démission ne me paraît pas coller à la gravité, niée par tant de gens, de la situation

marquisedemerteuil a écrit:je crois que c'est les deux: nos administrations sont notées pour leur capacités à étouffer les problèmes et ne sont pas soutenues par leur hiérarchie, donc ils ne nous soutiennent pas, et par conséquent les profs ne se soutiennent pas entre eux non plus...c'est une démission générale.

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Si on faisait bloc, l'administration serait bien ennuyée et devrait agir.

marquisedemerteuil a écrit:je crois que c'est les deux: nos administrations sont notées pour leur capacités à étouffer les problèmes et ne sont pas soutenues par leur hiérarchie, donc ils ne nous soutiennent pas, et par conséquent les profs ne se soutiennent pas entre eux non plus...c'est une démission générale.

Pessimiste...ou lucide...mais je partage ton avis et plains sincèrement les collègues qui enseignent dans des conditions difficiles sans recevoir de soutien ( pourtant souvent vital pour ne pas sombrer dans la dépression )...

ysabel a écrit:

marquisedemerteuil a écrit:je crois que c'est les deux: nos administrations sont notées pour leur capacités à étouffer les problèmes et ne sont pas soutenues par leur hiérarchie, donc ils ne nous soutiennent pas, et par conséquent les profs ne se soutiennent pas entre eux non plus...c'est une démission générale.

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Si on faisait bloc, l'administration serait bien ennuyée et devrait agir.

Il n'y aura jamais de bloc : le bloc n'est pas humain, c'est une utopie, un mythe : on peut y aspirer mais il faut surtout apprendre à se protéger : la solidarité ça n'existe que dans les livres ...ou alors c'est TRES rare ( d'autant plus précieux )!

Dani a écrit:
Je ne pense pas qu'il faille oublier, surtout si oublier devait signifier être incapable de la solidarité la plus élémentaire, une règle largement suivie à l'Education nationale. Je ne dis évidemment pas cela pour toi.
Les "incivilités" et leur impunité touchent aujourd'hui la quasi-totalité de la profession, et c'est d'abord en raison de la lâcheté de celle-ci qu'on en est là, et non pas comme le croient plus ou moins sincèrement certains, en raison des décisions certes infectes de la hiérarchie.

J'édite mais j'ai peur de te vexer car on en a déjà parlé un peu houleusement : parfois il suffirait juste du soutien de la hiérarchie ( je parle ici au niveau local : l'établissement ) pour que tout s'arrange : mais la carrière de celle ci ( CDE ) est en jeu : on le voit très bien dans La journée de la jupe avec ce CDE lâche et infect qui ne pense qu'à sauver sa peau : une adolescente en mourra !

J'ai déjà vécu ce que je dis au dessus : une CDE parce qu'elle m'avait dans le nez a refusé l'accès à l'infirmerie à une gamine ( à cran en plus et il m'a fallu gérer sa colère ) qui avait une entorse visible au doigt .Elle lui a dit " Madame nateka n'a qu'à se plier au règlement"

J'étais très en colère et me suis rendue à l'infirmerie après mon cours pour faire un signalement : c'est une honte, une vraie honte !

Cette CDE harcelait en toute impunité tous les profs qui s'opposaient à elle : donc une dizaine par an !

"la solidarité ça n'existe que dans les livres ..."

Dans les livres d'histoire, notamment. Enfin, ceux qui évoquent la manière dont les acquis sociaux sont obtenus. Manière qui ne relève pas directement de la littérature.

Remi F a écrit:"la solidarité ça n'existe que dans les livres ..."

Dans les livres d'histoire, notamment. Enfin, ceux qui évoquent la manière dont les acquis sociaux sont obtenus. Manière qui ne relève pas directement de la littérature.

Bien sûr

Je m'intéresse surtout aux croisements entre les histoires et l'Histoire.

J'aime surtout les livres et assez peu les romans historiques. Ceci dit j'aime bien quand les histoires sont écrites par des gens qui sont bien renseignés et qui se sont documentés. Quand on écrit un roman qui se veut historique, la légitimité ne me semble totale que pour un historien ( à ce propos j'ai détesté jusque la nausée la complaisance de Les bienveillantes de Littel pure fiction certes documentée mais pure fiction sur un sujet lourd au possible : la seconde guerre mondiale . Après Le journal d'Anne Franck je ne peux plus lire grand chose sur cette période et je suis très exigeante !).